Veaux du GIE Charolais évaluation
Que sont-ils devenus ?
Les animaux les mieux vendus à la station d’évaluation de Créancey obtiennent de très bons résultats à leur sortie. Retour sur les top-ventes des cinq dernières éditions.
Ces animaux d’exception attirent les acheteurs, affolent les compteurs et valent bien un coup d’œil dans le rétroviseur. En 2012, Julien Laligant (Mont-Saint-Jean) vendait Falcon à Gènes Diffusion au prix de 5 280 euros.
Le profil de cet animal, fils d’Unibloc (taureau très utilisé sur génisse), a fait de lui un taureau moderne adapté aux demandes des filières.
En effet, le bovin est doté d’un niveau élevé sur les facilités de naissance (IFNAIS = 112), sur la croissance au sevrage et le développement musculaire (CRsev et DMsev = 111). Ses performances pour la production de taurillons sont jugées tout aussi importantes. Falcon a été fort logiquement diffusé en semence sexée mâle.
En 2013, le Gaec de Pergeot (Châtellenot) voyait les enchères de Galant atteindre 4 040 euros. Les Gaec Jeannin (Chazilly) et Mercuzot-Couraleau (Mont-Saint-Jean) s’étaient réunis pour réaliser cet achat. Il y a quelques jours, Franck Jeannin revenait sur la transaction et le devenir malchanceux du bovin : «Notre choix s’était porté sur cet animal pour plusieurs raisons : sa capacité à produire des petits veaux à la naissance, ses performances au centre avec un bon GMQ, la qualité de ses ascendants et la qualité de l’élevage d’où il provenait. Malheureusement, un accident peu courant s’est produit : Galant s’est cassé la mâchoire dans un cornadis et le taureau n’a jamais été utilisé».
En 2014, le Gaec Noireaut (Meilly-sur-Rouvres) vendait Iago au prix de 6 500 euros. Ce fils d’Artois (taureau à génisse le plus utilisé ces cinq dernières années) a été mis aux normes pour le compte de l’association Charolais Evaluation 71. Celle-ci diffuse le taureau auprès de ses adhérents en Saône-et-Loire et en Côte d’Or. «Désormais nommé Iago CE, ce taureau apporte pleine satisfaction à ses acquéreurs, avec une très bonne facilité de naissance pour une utilisation sur génisses, ainsi qu’une morphologie très complète» assure Denis Faradji, responsable marketing à Elva Novia. Cette analyse est confortée par le génotypage de Iago CE qui est positif sur tous les caractères (Avel =113, IVMAT = 117). Iago a ensuite été revendu à un éleveur sélectionneur de Saône et Loire.
En 2015, Jasmin (désormais appelé Ispsos) atteignait le montant de 6 120 euros. Ce bovin né à l’EARL Poillot-Boyer (Vandenesse-en-Auxois) était vendu à Gènes Diffusion, qui avait repéré la très bonne morphologie du veau et son évaluation station (viande et qualités d’aplombs). Fils de Forez (Unibloc/Ostani), taureau utilisé dans le cadre du testage en ferme, Ipsos présente un profil «très recherché» selon Denis Faradji : «cet animal associe de la variabilité génétique par sa mère et son père, tout en présentant de fortes garanties sur les critères de facilité de naissance avec un IFNAIS à 110». Ipsos est aujourd’hui diffusé dans la gamme Premium, celle des taureaux génomiques.
En 2016, la top-vente était réalisée par Lilas, veau né au Gaec Mimeur (Thoisy-le-Désert) et acheté 5 660 euros par Simon Genetic pour le compte de trois éleveurs de Saône-et-Loire.
L’animal, sorti en concours l’an passé, a été plusieurs fois distingué en remportant notamment le prix d’honneur des taureaux de 18 mois à Saint-Pierre-de-Varennes et le prix de la fédération des concours en Saône-et-Loire à Issy-Lévêque. Sur le plan de la reproduction, Lilas a été utilisé en monte naturelle chez un de ses propriétaires, les deux autres prélevant un total de 800 doses.
Le profil de cet animal, fils d’Unibloc (taureau très utilisé sur génisse), a fait de lui un taureau moderne adapté aux demandes des filières.
En effet, le bovin est doté d’un niveau élevé sur les facilités de naissance (IFNAIS = 112), sur la croissance au sevrage et le développement musculaire (CRsev et DMsev = 111). Ses performances pour la production de taurillons sont jugées tout aussi importantes. Falcon a été fort logiquement diffusé en semence sexée mâle.
En 2013, le Gaec de Pergeot (Châtellenot) voyait les enchères de Galant atteindre 4 040 euros. Les Gaec Jeannin (Chazilly) et Mercuzot-Couraleau (Mont-Saint-Jean) s’étaient réunis pour réaliser cet achat. Il y a quelques jours, Franck Jeannin revenait sur la transaction et le devenir malchanceux du bovin : «Notre choix s’était porté sur cet animal pour plusieurs raisons : sa capacité à produire des petits veaux à la naissance, ses performances au centre avec un bon GMQ, la qualité de ses ascendants et la qualité de l’élevage d’où il provenait. Malheureusement, un accident peu courant s’est produit : Galant s’est cassé la mâchoire dans un cornadis et le taureau n’a jamais été utilisé».
En 2014, le Gaec Noireaut (Meilly-sur-Rouvres) vendait Iago au prix de 6 500 euros. Ce fils d’Artois (taureau à génisse le plus utilisé ces cinq dernières années) a été mis aux normes pour le compte de l’association Charolais Evaluation 71. Celle-ci diffuse le taureau auprès de ses adhérents en Saône-et-Loire et en Côte d’Or. «Désormais nommé Iago CE, ce taureau apporte pleine satisfaction à ses acquéreurs, avec une très bonne facilité de naissance pour une utilisation sur génisses, ainsi qu’une morphologie très complète» assure Denis Faradji, responsable marketing à Elva Novia. Cette analyse est confortée par le génotypage de Iago CE qui est positif sur tous les caractères (Avel =113, IVMAT = 117). Iago a ensuite été revendu à un éleveur sélectionneur de Saône et Loire.
En 2015, Jasmin (désormais appelé Ispsos) atteignait le montant de 6 120 euros. Ce bovin né à l’EARL Poillot-Boyer (Vandenesse-en-Auxois) était vendu à Gènes Diffusion, qui avait repéré la très bonne morphologie du veau et son évaluation station (viande et qualités d’aplombs). Fils de Forez (Unibloc/Ostani), taureau utilisé dans le cadre du testage en ferme, Ipsos présente un profil «très recherché» selon Denis Faradji : «cet animal associe de la variabilité génétique par sa mère et son père, tout en présentant de fortes garanties sur les critères de facilité de naissance avec un IFNAIS à 110». Ipsos est aujourd’hui diffusé dans la gamme Premium, celle des taureaux génomiques.
En 2016, la top-vente était réalisée par Lilas, veau né au Gaec Mimeur (Thoisy-le-Désert) et acheté 5 660 euros par Simon Genetic pour le compte de trois éleveurs de Saône-et-Loire.
L’animal, sorti en concours l’an passé, a été plusieurs fois distingué en remportant notamment le prix d’honneur des taureaux de 18 mois à Saint-Pierre-de-Varennes et le prix de la fédération des concours en Saône-et-Loire à Issy-Lévêque. Sur le plan de la reproduction, Lilas a été utilisé en monte naturelle chez un de ses propriétaires, les deux autres prélevant un total de 800 doses.
Jean-Pierre Godot : «Une satisfaction unanime»
«être le naisseur de la meilleure vente d’une promo est le souhait de chaque éleveur apporteur de veaux à la station... Mais ce résultat est difficilement prévisible. Lorsque l’on regarde en arrière, les top-ventes sont chaque année issues d’élevages différents...
Chacun a donc sa chance ! Il s’agit de ventes d’exception, mais rappelons que le prix moyen de vente se situe tous les ans autour de 3000 € avec une mise à prix à 2500 € : un prix raisonnable pour ces animaux de haute valeur génétique, qui peuvent apporter beaucoup pour l’amélioration des cheptels.
De plus en plus d’animaux sont revendus à l’âge adulte, cela prouve que les taureaux ont une très bonne production. Les acheteurs reviennent tous les ans, cette confiance est une preuve de leur satisfaction. La station offre un large choix de reproducteurs avec des origines et des performances connues, ainsi que des garanties sanitaires».
Chacun a donc sa chance ! Il s’agit de ventes d’exception, mais rappelons que le prix moyen de vente se situe tous les ans autour de 3000 € avec une mise à prix à 2500 € : un prix raisonnable pour ces animaux de haute valeur génétique, qui peuvent apporter beaucoup pour l’amélioration des cheptels.
De plus en plus d’animaux sont revendus à l’âge adulte, cela prouve que les taureaux ont une très bonne production. Les acheteurs reviennent tous les ans, cette confiance est une preuve de leur satisfaction. La station offre un large choix de reproducteurs avec des origines et des performances connues, ainsi que des garanties sanitaires».