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Nos plus grands médecins

Quand les animaux nous apprennent à nous soigner

Des chèvres aux éléphants, des papillons aux chimpanzés, le bestiaire du livre Nos plus grands médecins illustre un savoir partagé du soin entre l’humain et l’animal. Alors que la science a longtemps réservé la pratique médicale à l’humain, Jaap de Roode montre que la capacité à se soigner est partagée par de nombreuses espèces, entre instinct et apprentissage.

Par Charlotte Bayon
Quand les animaux nous apprennent à nous soigner
Les liens qui libèrent
Jaap de Roode, biologiste et professeur à l’université Emory, à Atlanta (Géorgie).

« Hier comme aujourd’hui, la plupart des médicaments sont d’origine naturelle », rappelle Jaap de Roode. En effet, plus de la moitié des nouveaux médicaments antibactériens et 45 % des antiparasitaires sont issus de sources naturelles. Le biologiste, professeur à l’université Emory, à Atlanta (Géorgie) publie le livre Nos plus grands médecins, aux éditions Les Liens qui Libèrent, disponible en librairie depuis le 8 octobre. Une pharmacie à ciel ouvert L’auteur rappelle que notre pharmacopée humaine est d’abord construite à partir du vivant. L’aspirine provient de l’écorce du saule, la pénicilline d’une moisissure, et un traitement contre le diabète de type 2 dérive du venin du monstre de Gila, un lézard du désert américain. « Les animaux comme les humains utilisent des médicaments », souligne-t-il. Les humains ne seraient alors pas les seuls à avoir recours à des soins...

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