Chèvrerie de Mairey
Qualité, prix, efficacité…
Le bâtiment bois avec aire paillée, stockage fourrage, installation de traite et local pour la transformation laitière de Clémence Commereuc s’avère un modèle du genre. Conçu pour abriter une cinquantaine de chèvres, il accumule les points forts, dont le plus important est son coût bien maîtrisé.
Jeune installée, Clémence Commereuc a su raisonner son projet afin d’en tirer le meilleur parti. Comme dans tous les projets certains points se sont révélés à l’usage perfectibles, mais globalement, les points forts l’emportent largement sur les points faibles. Le bâtiment en bois abrite 44 chèvres et chevrettes en stabulation libre 100 % aire paillée, dans une chèvrerie de 215 m2. Ces dimensions, comme le choix du bois, assurent une bonne ambiance, améliorée encore par un long dôme translucide ventilant en faîtière, qui remplit bien son office de puits de lumière. Attenant à la chèvrerie, un espace de stockage du fourrage de 130 m2 est ouvert sur deux pans, il abrite une petite case d’isolation pour l’un des deux boucs, quand l’humeur des mâles se fait ombrageuse. Enfin, un atelier de transformation de 50 m2 complète l’ensemble. Clémence Commereuc a commencé sa production fromagère en février 2018. À l’usage, elle constate aujourd’hui que l’atelier de transformation est un peu trop proche de la chèvrerie, ce qui provoque quelques nuisances (mouches) en été. Autre point faible, l’accès au local ne peut se faire qu’à pied, l’éleveuse ayant privilégié le confort des chèvres en leur assurant un accès facile au pré. Clémence serait aussi tentée aujourd’hui de limiter la hauteur de la chèvrerie par un faux plafond, mais Édouard Benayas, conseiller bâtiment à la Chambre d’agriculture préfère l’en dissuader, arguant que « quand un bâtiment fonctionne bien, il faut éviter d’y toucher… »
Et ce bâtiment bois, économe dans sa conception, fonctionne bien, pour un coût estimé à 256 €/m2, soit 1 100 € la place ; la fromagerie étant à 1 321 € la place. Les subventions accordées dans le cadre du PCAE ont permis de limiter l’effort d’investissement. Les subventions au titre du Conseil régional, Conseil départemental, État et Feader ont représenté 55 % du coût sur la chèvrerie et 40 % sur la fromagerie. Au final subventions déduites, le coût à la place en chèvrerie s’évalue à 495 € et en fromagerie à 793 €.
L’aire paillée en terre battue concourt à la bonne ambiance et la fromagerie a été bien dimensionnée. C’est un point important pour la technicienne d’Alysée, « il faut rester à l’aise » et donc anticiper une éventuelle augmentation de la capacité de transformation. Chez Clémence pas de souci, cet espace suffit très largement à assurer la transformation laitière et le troupeau n’est pas appelé à augmenter (44 chèvres et chevrettes pour 1 UTH). Reste quelques petits points de détail qui préoccupent encore la jeune éleveuse soucieuse du confort de ses animaux, comme les abreuvoirs trop bas et les cornadis inutiles pour le léger gabarit des chevrettes.
Et ce bâtiment bois, économe dans sa conception, fonctionne bien, pour un coût estimé à 256 €/m2, soit 1 100 € la place ; la fromagerie étant à 1 321 € la place. Les subventions accordées dans le cadre du PCAE ont permis de limiter l’effort d’investissement. Les subventions au titre du Conseil régional, Conseil départemental, État et Feader ont représenté 55 % du coût sur la chèvrerie et 40 % sur la fromagerie. Au final subventions déduites, le coût à la place en chèvrerie s’évalue à 495 € et en fromagerie à 793 €.
L’aire paillée en terre battue concourt à la bonne ambiance et la fromagerie a été bien dimensionnée. C’est un point important pour la technicienne d’Alysée, « il faut rester à l’aise » et donc anticiper une éventuelle augmentation de la capacité de transformation. Chez Clémence pas de souci, cet espace suffit très largement à assurer la transformation laitière et le troupeau n’est pas appelé à augmenter (44 chèvres et chevrettes pour 1 UTH). Reste quelques petits points de détail qui préoccupent encore la jeune éleveuse soucieuse du confort de ses animaux, comme les abreuvoirs trop bas et les cornadis inutiles pour le léger gabarit des chevrettes.