Pois d’hiver
Préparer sa stratégie fongicide
La floraison des pois d’hiver approche voire s’initie sur les parcelles très précoce. Étant une phase critique de pression des principales maladies, il est nécessaire de préparer sa stratégie fongicide sur pois.
Actuellement l’épisode de sec est favorable à une faible pression maladie. Les pois d’hiver sont globalement sains excepté d’anciens symptômes d’ascochytose et de bactériose précoce mais ayant peu évolué. Cependant, la situation reste à surveiller sur les pois en fonction de l’évolution de la météo dans les prochaines semaines.
Pas d’impasse début floraison
Un passage est fortement conseillé début floraison. Ce passage permet de prévenir les symptômes de botrytis (où il n’existe pas de traitement curatif) et de traiter les symptômes d’ascochytose de bas de tige avant que le couvert se referme (effet « parapluie »). Le programme se complète par la suite durant cette phase de floraison, ou en amont selon la pression maladie de l’année. Retrouvez tous les programmes fongicides sur www.terresinovia.fr.
Un nombre de passages à adapter au contexte météo et à la pression maladie
Un climat chaud et humide à floraison est propice à une forte pression maladie et conditionne le nombre d’intervention. Ce nombre de passage est à affiner au type hiver/printemps. Les pois d’hiver sont généralement plus exposés aux maladies, nécessitant une surveillance et protection plus poussée (2-3 passages en général) que les pois de printemps (1-2 passages). La réintervention après le traitement début floraison est liée également à la présence ou non de maladies de fin de cycle (oïdium, rouille).
Fin de l’utilisation du chlorothalonil
Attention, l’évolution de la réglementation acte l’interdiction de l’utilisation des produits à base de chlorothalonil à partir du 20 mai 2020. En conséquence la stratégie fongicide doit s’adapter. L’alternative la plus intéressante rapport efficacité/prix est l’azoxystrobine qui sera positionnée comme pilier de la protection. Pour rappel, il est possible de réaliser 2 applications d’azoxystrobine à 14 jours d’intervalle minimum sur la culture dans le respect de la réglementation. Si une intervention doit se faire avant le 20 mai 2020, il est possible d’utiliser sa fin de stock de chlorothalonil en respectant les doses conseillées.
B.Remurier et M.Geloen, Terres Inovia
Pas d’impasse début floraison
Un passage est fortement conseillé début floraison. Ce passage permet de prévenir les symptômes de botrytis (où il n’existe pas de traitement curatif) et de traiter les symptômes d’ascochytose de bas de tige avant que le couvert se referme (effet « parapluie »). Le programme se complète par la suite durant cette phase de floraison, ou en amont selon la pression maladie de l’année. Retrouvez tous les programmes fongicides sur www.terresinovia.fr.
Un nombre de passages à adapter au contexte météo et à la pression maladie
Un climat chaud et humide à floraison est propice à une forte pression maladie et conditionne le nombre d’intervention. Ce nombre de passage est à affiner au type hiver/printemps. Les pois d’hiver sont généralement plus exposés aux maladies, nécessitant une surveillance et protection plus poussée (2-3 passages en général) que les pois de printemps (1-2 passages). La réintervention après le traitement début floraison est liée également à la présence ou non de maladies de fin de cycle (oïdium, rouille).
Fin de l’utilisation du chlorothalonil
Attention, l’évolution de la réglementation acte l’interdiction de l’utilisation des produits à base de chlorothalonil à partir du 20 mai 2020. En conséquence la stratégie fongicide doit s’adapter. L’alternative la plus intéressante rapport efficacité/prix est l’azoxystrobine qui sera positionnée comme pilier de la protection. Pour rappel, il est possible de réaliser 2 applications d’azoxystrobine à 14 jours d’intervalle minimum sur la culture dans le respect de la réglementation. Si une intervention doit se faire avant le 20 mai 2020, il est possible d’utiliser sa fin de stock de chlorothalonil en respectant les doses conseillées.
B.Remurier et M.Geloen, Terres Inovia