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Jugement de bétail

Premier, partout où il met les pieds

Un jeune du Legta La Barotte s’est imposé dans une épreuve nationale de pointage.
Par Aurélien Genest
Premier, partout où il met les pieds
Quentin Lhomme, avait déjà remporté le concours de la Ferme Côte d’Or.
Champion à Dijon en novembre, champion à Paris en février ... Quentin Lhomme a fait un carton plein dans les épreuves de jugement de bétail cette année. Premier du concours Simmental française organisé à la ferme Côte d’Or, le jeune homme de 16 ans originaire d’Hauteville-lès-Dijon a récidivé au salon de l’agriculture. «Je devais pointer deux vaches, toujours en race Simmental, sur différents critères comme les mamelles, les aplombs, la musculature... Quand j’ai rendu ma copie, je savais que j’avais des chances d’être bien classé mais de là à gagner, je ne m’y attendais vraiment pas. Ce fut une belle surprise» commente le jeune Côte d’orien, en stage chez Nicolas Noireaut à Meilly-sur-Rouvres dans le canton de Pouilly-en-Auxois. L’élève du lycée la Barotte remporte un petit trophée, un diplôme, une veste Simmental France et un chèque de 300 euros. Quentin Lhomme se destine au métier d’éleveur, mais pas forcément dans les vaches laitières. «J’ai une préférence pour les Charolaises. Je tiens cette passion de mon oncle qui habite Foissy dans le canton d’Arnay-le-Duc. Mon père, lui, est dans les travaux publics» confie le jeune homme.

Les autres résultats
Dans ce même concours des bovins laitiers, Clémentine Macherey et Ophélie Baillet, deux autres étudiantes de la Barotte, décrochent les 5ème et 8ème places parmi huit participants. Dans le concours spécifique Prim’Hostein, Alexy Faivre et Maxime Duthu, du CFA de Quetigny, se classent aux 66ème et 79ème rangs sur 79 participants. En race Charolaise, Charlotte Allyot, de la MFR de Liernais, se classe 26ème sur 44. Chez les équins, Nicolas Dos Santos, lui aussi de la Barotte, se classe 37ème sur 44 participants également. Chez les ovins, Guillaume Poissenot et Valentin Breul, tous deux du lycée de Quetigny, terminent 12ème et 24ème sur 29 élèves. Tous ces jeunes s’étaient qualifiés à l’issue des finales départementales. «Deux cents candidats étaient inscrits à la base, pour seulement une poignée de finalistes à Paris» rappelle Éric Demouron, professeur de zootechnie à la Barotte.