Santé animale
Pourquoi pas l’ostéopathie ?
L’ostéopathie est une pratique efficace pour résoudre les problèmes locomoteurs des animaux. Portrait de Michel Matray, ostéopathe animalier depuis six ans, spécialisé en équins, bovins et canins.
_Osteopathe-animalier_01OK_web.jpg?fit=crop-center&p=w-sm,webp)
Jeune passionné de cheval installé à Avallon, Michel Matray pratique l’ostéopathie animale depuis maintenant six ans. Il se déplace dans l’Yonne, les départements limitrophes, et même en Suisse. Si sa clientèle basée uniquement sur le bouche-à-oreille se compose de nombreux chevaux, de course principalement, il traite aussi les problèmes locomoteurs des veaux, bovins adultes et chiens. D’un naturel calme et détendu, il a toujours voulu travailler dans le milieu rural, en lien avec sa passion équine. Pour concrétiser cette dernière, il a d’ailleurs pour projet de monter un centre de rééducation thérapeutique équin à Chamoux.
L’ostéopathie animale est complémentaire de l’activité vétérinaire, explique le spécialiste «Je suis efficace dès qu’il y a un problème de locomotion chez un animal. Je peux déceler les tensions musculaires, les zones de mobilité et de non-mobilité, pour ensuite améliorer le confort des animaux. Quand il y a une gêne, un blocage, un déséquilibre dans la motricité d’un animal, je peux intervenir». Les éleveurs sont parfois réticents à faire appel à quelqu’un pour soigner leurs animaux : ils essaient de soigner eux-mêmes leurs bêtes ou attendent que la situation s’améliore. «Dans tous les cas, plus on prend le problème tôt, plus les chances de rétablissement sont élevées, il faut intervenir dans les 72 heures si possible».
Chevaux, bovins et chiens
Hors saison hivernale, Michel s’occupe principalement de chevaux, et quand vient l’hiver, c’est l’heure des vêlages pour les nombreuses vaches charolaises de sa région. Le spécialiste s’occupe alors des luxations de rotules ou de hanches survenant à la suite de mises bas difficiles. «C’est très efficace chez les veaux ! Ils ne sont pas encore développés niveau musculature donc il y a quasi 100 % de réussite.» Les bovins adultes font aussi partie de sa clientèle, bien que l’ostéopathe admette «être un peu mâché» après avoir manipulé un taureau ou un cheval de trait.
Si l’ostéopathie apporte le plus souvent des résultats instantanés, Michel peut aussi se retrouver face à des situations qu’il ne peut pas traiter dans l’immédiat. C’est le cas par exemple d’une génisse à l’épaule luxée qui a reçu sa visite. «Je ne sens pas de fracture, mais chez un gros animal c’est difficile à sentir. Si je travaille sur son membre pour lui remettre l’épaule alors qu’elle a une fracture, ce serait aggraver les choses. Je préfère attendre qu’un vétérinaire fasse une radio pour être certain, et ensuite je pourrai faire quelque chose».
Une séance qui fait du bien
Une des clientes régulières de l’ostéopathe est propriétaire d’un élevage de Bergers picards, de grands chiens dont l’allure est primordiale pour les concours de beauté. L’ostéopathe intervient systématiquement avant un épisode de saillie ou encore pour assurer une démarche parfaite avant un concours. L’éleveuse a entendu parler des «résultats extraordinaires» des manipulations de Michel sur les chevaux de course et l’a fait venir pour ses propres chevaux «J’ai déjà travaillé avec un autre ostéopathe, mais je préfère sa façon de travailler, il est très efficace et travaille plus dans la globalité, en faisant attention aux déséquilibres.» La séance du jour concerne une jument en pension qui présente de légères boiteries. L’examen se déroule selon un protocole précis : «d’abord je regarde l’animal en mouvement : je peux déjà repérer des déséquilibres dans la démarche. Puis je l’examine en statique, en palpant l’ensemble du corps, pour visualiser tous les points qui posent problème. Ensuite, grâce à ces deux examens, j’ai une vision globale de l’animal, je peux donc commencer à manipuler s’il y a lieu. S’il y a un problème aux lombaires ou au bassin par exemple, je commence par là.» La jument est réceptive, ce qui est souvent le cas «en général, dès que je commence à manipuler un animal, il se détend, il devient très attentif et réceptif. Il sent que ça lui fait du bien.» Après une séance qui a corrigé divers déséquilibres et blocages, «elle est au repos pour deux jours, pas de travail, il ne faut rien lui donner de spécial mais la laisser faire. Les animaux sont généralement un peu raides après une séance, donc ils vont se réguler tous seuls».
«C’est magique»
Claude Angély, céréalier et éleveur de charolaises à Sainte-Magnance, était plutôt réticent à l’idée de faire appel à l’ostéopathie pour ses vaches. Après avoir entendu parler de Michel Matray pendant une partie de chasse, il l’a finalement contacté pour un veau qui ne se levait plus. «Le vétérinaire n’a rien pu faire… Alors j’ai appelé Michel, comme on m’en avait parlé, je n’y croyais pas vraiment avant de le connaître mais il a réglé le problème ! Le veau s’est levé tout de suite, il avait cinq vertèbres bloquées, maintenant, il va très bien ! C’était il y a un an et demi, il est revenu quatre fois, pour une vache et pour des veaux qui avaient du mal à se lever. C’est magique, au bout de cinq minutes, l’animal est debout !» L’ostéopathe rappelle quand même que quelques jours sont généralement nécessaires à l’amélioration de la situation.
L’ostéopathie animale est complémentaire de l’activité vétérinaire, explique le spécialiste «Je suis efficace dès qu’il y a un problème de locomotion chez un animal. Je peux déceler les tensions musculaires, les zones de mobilité et de non-mobilité, pour ensuite améliorer le confort des animaux. Quand il y a une gêne, un blocage, un déséquilibre dans la motricité d’un animal, je peux intervenir». Les éleveurs sont parfois réticents à faire appel à quelqu’un pour soigner leurs animaux : ils essaient de soigner eux-mêmes leurs bêtes ou attendent que la situation s’améliore. «Dans tous les cas, plus on prend le problème tôt, plus les chances de rétablissement sont élevées, il faut intervenir dans les 72 heures si possible».
Chevaux, bovins et chiens
Hors saison hivernale, Michel s’occupe principalement de chevaux, et quand vient l’hiver, c’est l’heure des vêlages pour les nombreuses vaches charolaises de sa région. Le spécialiste s’occupe alors des luxations de rotules ou de hanches survenant à la suite de mises bas difficiles. «C’est très efficace chez les veaux ! Ils ne sont pas encore développés niveau musculature donc il y a quasi 100 % de réussite.» Les bovins adultes font aussi partie de sa clientèle, bien que l’ostéopathe admette «être un peu mâché» après avoir manipulé un taureau ou un cheval de trait.
Si l’ostéopathie apporte le plus souvent des résultats instantanés, Michel peut aussi se retrouver face à des situations qu’il ne peut pas traiter dans l’immédiat. C’est le cas par exemple d’une génisse à l’épaule luxée qui a reçu sa visite. «Je ne sens pas de fracture, mais chez un gros animal c’est difficile à sentir. Si je travaille sur son membre pour lui remettre l’épaule alors qu’elle a une fracture, ce serait aggraver les choses. Je préfère attendre qu’un vétérinaire fasse une radio pour être certain, et ensuite je pourrai faire quelque chose».
Une séance qui fait du bien
Une des clientes régulières de l’ostéopathe est propriétaire d’un élevage de Bergers picards, de grands chiens dont l’allure est primordiale pour les concours de beauté. L’ostéopathe intervient systématiquement avant un épisode de saillie ou encore pour assurer une démarche parfaite avant un concours. L’éleveuse a entendu parler des «résultats extraordinaires» des manipulations de Michel sur les chevaux de course et l’a fait venir pour ses propres chevaux «J’ai déjà travaillé avec un autre ostéopathe, mais je préfère sa façon de travailler, il est très efficace et travaille plus dans la globalité, en faisant attention aux déséquilibres.» La séance du jour concerne une jument en pension qui présente de légères boiteries. L’examen se déroule selon un protocole précis : «d’abord je regarde l’animal en mouvement : je peux déjà repérer des déséquilibres dans la démarche. Puis je l’examine en statique, en palpant l’ensemble du corps, pour visualiser tous les points qui posent problème. Ensuite, grâce à ces deux examens, j’ai une vision globale de l’animal, je peux donc commencer à manipuler s’il y a lieu. S’il y a un problème aux lombaires ou au bassin par exemple, je commence par là.» La jument est réceptive, ce qui est souvent le cas «en général, dès que je commence à manipuler un animal, il se détend, il devient très attentif et réceptif. Il sent que ça lui fait du bien.» Après une séance qui a corrigé divers déséquilibres et blocages, «elle est au repos pour deux jours, pas de travail, il ne faut rien lui donner de spécial mais la laisser faire. Les animaux sont généralement un peu raides après une séance, donc ils vont se réguler tous seuls».
«C’est magique»
Claude Angély, céréalier et éleveur de charolaises à Sainte-Magnance, était plutôt réticent à l’idée de faire appel à l’ostéopathie pour ses vaches. Après avoir entendu parler de Michel Matray pendant une partie de chasse, il l’a finalement contacté pour un veau qui ne se levait plus. «Le vétérinaire n’a rien pu faire… Alors j’ai appelé Michel, comme on m’en avait parlé, je n’y croyais pas vraiment avant de le connaître mais il a réglé le problème ! Le veau s’est levé tout de suite, il avait cinq vertèbres bloquées, maintenant, il va très bien ! C’était il y a un an et demi, il est revenu quatre fois, pour une vache et pour des veaux qui avaient du mal à se lever. C’est magique, au bout de cinq minutes, l’animal est debout !» L’ostéopathe rappelle quand même que quelques jours sont généralement nécessaires à l’amélioration de la situation.