Élevages ovins
Pour y voir plus clair
Les services de la DDT et de l’ASP sont intervenus dans une exploitation pour présenter les nouvelles modalités d’attribution de l’aide ovine.

Sous l’initiative de la FDSEA de Côte-d’Or, une réunion d’informations ouverte à tous s’est tenue le 19 décembre à Francheville, dans un contexte où, dès ce mois de janvier, les éleveurs doivent déposer leur demande d’aides ovine via télépac. «Les modalités d’attribution peuvent parfois être complexes et conduire à des erreurs de déclaration. De même, les modalités de contrôle peuvent parfois paraître floues» signale Hubert Coucheney, président de la commission ovine de la FDSEA21.
Plusieurs points ont été développés mardi 19 décembre, parmi lesquels les modalités de dépôt et les règles d’éligibilité. Une exploitation doit toujours détenir au moins 50 brebis éligibles pour prétendre à ce soutien (218 exploitations en ont bénéficié cette année dans le département).
Des aides supprimées
A partir de 2018, les deux aides complémentaires ovines sont supprimées (aide pour les élevages en contractualisation ou en vente directe, aide pour les nouveaux producteurs ). Suite à un audit de la Commission européenne, les aides couplées doivent effectivement «soutenir des productions en difficultés mais pas orienter la production». Le montant de l’aide de base sera augmenté mais son futur niveau n’est pas encore connu. Pour l’aide caprine, qui concerne douze exploitations dans le département, le seuil éligibilité est désormais abaissé à 25 chèvres.
L’aide complémentaire aux bonnes pratiques en 2015 et 2016 (3 euros) est supprimée depuis cette année.
Attention aux seuils
Jusqu’en 2016, le ratio de productivité était de 0,4 agneau vendu/brebis/an, l’aide était totalement exclue si ce ratio n’était pas atteint. Depuis 2017, le ratio est augmenté à 0,5 mais si le ratio n’est pas atteint, le nombre de brebis primées est simplement réduit.
La fin de la réunion a permis d’aborder les contrôles en rappelant les principales anomalies rencontrées (absence totale de notification de mouvement, identification non conforme pour plus de trois animaux, absence ou incomplétude du document de pose des repères ou du document de circulation). Les services de la DDT et de l’ASP ont alerté les éleveurs possédant un nombre d’animaux éligibles proche de 50 brebis ou 25 chèvres, sur le risque de passer «rapidement» sous ce seuil. Renseignements : Claire Schwick (FDSEA) au 03 80 68 67 67 ou Chantal Magnon (DDT) au 03 80 29 43 20.
Plusieurs points ont été développés mardi 19 décembre, parmi lesquels les modalités de dépôt et les règles d’éligibilité. Une exploitation doit toujours détenir au moins 50 brebis éligibles pour prétendre à ce soutien (218 exploitations en ont bénéficié cette année dans le département).
Des aides supprimées
A partir de 2018, les deux aides complémentaires ovines sont supprimées (aide pour les élevages en contractualisation ou en vente directe, aide pour les nouveaux producteurs ). Suite à un audit de la Commission européenne, les aides couplées doivent effectivement «soutenir des productions en difficultés mais pas orienter la production». Le montant de l’aide de base sera augmenté mais son futur niveau n’est pas encore connu. Pour l’aide caprine, qui concerne douze exploitations dans le département, le seuil éligibilité est désormais abaissé à 25 chèvres.
L’aide complémentaire aux bonnes pratiques en 2015 et 2016 (3 euros) est supprimée depuis cette année.
Attention aux seuils
Jusqu’en 2016, le ratio de productivité était de 0,4 agneau vendu/brebis/an, l’aide était totalement exclue si ce ratio n’était pas atteint. Depuis 2017, le ratio est augmenté à 0,5 mais si le ratio n’est pas atteint, le nombre de brebis primées est simplement réduit.
La fin de la réunion a permis d’aborder les contrôles en rappelant les principales anomalies rencontrées (absence totale de notification de mouvement, identification non conforme pour plus de trois animaux, absence ou incomplétude du document de pose des repères ou du document de circulation). Les services de la DDT et de l’ASP ont alerté les éleveurs possédant un nombre d’animaux éligibles proche de 50 brebis ou 25 chèvres, sur le risque de passer «rapidement» sous ce seuil. Renseignements : Claire Schwick (FDSEA) au 03 80 68 67 67 ou Chantal Magnon (DDT) au 03 80 29 43 20.
Hubert Coucheney : «Soyons très rigoureux»
Le président de la commission ovine de la FDSEA réagit à cette demi-journée de présentation : «Les éleveurs doivent tenir à jour les documents et éléments demandés : le registre, la date de pose de boucles, le carnet d’agnelage, le recensement annuel... Il faut bien surveiller les bêtes, les identifier avec les boucles et notifier leurs mouvements. Soyons très rigoureux, sous peine de perdre la totalité des aides. Les contrôles sont aléatoires et peuvent survenir à n’importe quel moment. Pour les nouveautés de 2018, je regrette forcément la suppression des primes complémentaires, elles vont diminuer la prime totale à la brebis. Cette décision prise par l’Europe va casser une certaine dynamique alors que la France ne produit que 40% de sa consommation. C’est bien dommage».