Point de vue syndical
Pour une reconnaissance des zones défavorisées
Depuis plus de 20 ans et plus particulièrement depuis les deux dernières réformes, les exploitations de la Zone à faible potentiel céréalier sont nettement moins bien pourvues en aide, DPU, DPB, sans parler du second pilier, qui lui semble quasiment inaccessible aux productions végétales.
Or, à ce jour, si on regarde les trois dernières campagnes, 40 à 60% des exploitations en grandes cultures de ces zones sont en déficit.
La Pac c’est 9 milliards/an pour notre pays soit 350 euros/ha/an (c’est également à peu près ce que touchent nos collègues européens d’ailleurs). Dans nos zones et nos productions nous sommes limités à 200 euros! Au nom de quoi? Peut-être dû au fameux principe «little is beautifull ?» Dans le même temps, alors que les charges environnementales sont les mêmes, tous les systèmes d’amortisseurs, d’écrêtements nous ont été défavorables lors des dernières réformes. Sans parler de la surprime des 52 premiers hectares. Les décideurs politiques aiment à se prendre pour Robin des Bois (qui était un voleur, ne l’oublions pas...) mais quand vont ils se proposer la surprime au premier mandat ?
Tout cela est connu et reconnu, le formidable travail de l’AGPB, récemment exposé à Pouilly-sur-Loire avait mis en avant cette situation.
C’est pourquoi, la section Grandes cultures de la FDSEA58 demande sans délai une prise en compte de ces secteurs dans les zones défavorisées et d’ICHN qui doit bénéficier à toutes les productions. Un ré-équilibrage dans son ensemble du premier pilier pour que nos exploitations se retrouvent dans une fourchette honorable de 250-300 euros/ha. Cent euros, c’est globalement le différentiel, sur 2 millions d’hectares, c’est donc 200 millions par an soit moins de 2,5% du budget de la Pac.
La Pac c’est 9 milliards/an pour notre pays soit 350 euros/ha/an (c’est également à peu près ce que touchent nos collègues européens d’ailleurs). Dans nos zones et nos productions nous sommes limités à 200 euros! Au nom de quoi? Peut-être dû au fameux principe «little is beautifull ?» Dans le même temps, alors que les charges environnementales sont les mêmes, tous les systèmes d’amortisseurs, d’écrêtements nous ont été défavorables lors des dernières réformes. Sans parler de la surprime des 52 premiers hectares. Les décideurs politiques aiment à se prendre pour Robin des Bois (qui était un voleur, ne l’oublions pas...) mais quand vont ils se proposer la surprime au premier mandat ?
Tout cela est connu et reconnu, le formidable travail de l’AGPB, récemment exposé à Pouilly-sur-Loire avait mis en avant cette situation.
C’est pourquoi, la section Grandes cultures de la FDSEA58 demande sans délai une prise en compte de ces secteurs dans les zones défavorisées et d’ICHN qui doit bénéficier à toutes les productions. Un ré-équilibrage dans son ensemble du premier pilier pour que nos exploitations se retrouvent dans une fourchette honorable de 250-300 euros/ha. Cent euros, c’est globalement le différentiel, sur 2 millions d’hectares, c’est donc 200 millions par an soit moins de 2,5% du budget de la Pac.