Désherbage mécanique
Pour les bio mais pas que
Une démonstration d’écimeuse était proposée la semaine dernière à Ladoix-Serrigny.
Outil complémentaire de désherbage mécanique permettant de limiter la multiplication des adventices montées à floraison, l’écimeuse a fait l’objet d’une démonstration jeudi 23 juin sur une parcelle de lentilles de Frédéric Rossignol, agriculteur bio à Ladoix-Serrigny. «Le groupement de développement bio de Côte d’Or avait la volonté d’aborder cette thématique devant les nouveautés du marché» indique Jérémie Nobs, conseiller agroéquipement à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or, qui détaillait les possibilités d’utilisation de ce type de machine : «elle peut servir dans le soja pour écimer les chénopodes, dans des céréales pour lutter contre la folle avoine, le vulpin ou encore le ray grass. Nous pouvons imaginer bien d’autres utilisations, comme l’élimination de la sanve dans le colza à l’automne... Je pense également à certains agriculteurs qui cultivent du colza associé à du sarrasin pour déjouer les insectes ravageurs : l’écimeuse peut être utile pour maitriser le salissement, le sarrasin montant en graines avant l’hiver».
Longtemps réservée à l’agriculture biologique, l’écimeuse trouve de plus en plus d’intérêt chez les agriculteurs conventionnels. «La présence de plusieurs d’entre eux aujourd’hui en est la preuve» constate le conseiller, «l’année à fort salissement que nous connaissons fait d’autant plus réfléchir les exploitants, surtout si les résultats du désherbage chimique ne sont pas satisfaisants».
D’un coût minimum de 11 000 euros (pour une largeur de 6 mètres), l’achat d’une écimeuse doit être raisonné collectivement d’après Jérémie Nobs : «on peut très bien ne pas être amené à ne pas l’utiliser pendant une année, son utilisation n’est pas systématique. Mieux vaut l’avoir à plusieurs pour amortir du mieux possible cet investissement faisant indéniablement partie du panel de matériel de désherbage mécanique». Frédéric Rossignol, dont le Gaec comprend quatre associés, travaille avec plusieurs exploitations et utilise cette machine dans plusieurs cultures : dans son tout premier essai de lentilles, destiné à la vente directe, et sur d’autres parcelles, notamment du soja pour lutter contre les chénopodes.
Longtemps réservée à l’agriculture biologique, l’écimeuse trouve de plus en plus d’intérêt chez les agriculteurs conventionnels. «La présence de plusieurs d’entre eux aujourd’hui en est la preuve» constate le conseiller, «l’année à fort salissement que nous connaissons fait d’autant plus réfléchir les exploitants, surtout si les résultats du désherbage chimique ne sont pas satisfaisants».
D’un coût minimum de 11 000 euros (pour une largeur de 6 mètres), l’achat d’une écimeuse doit être raisonné collectivement d’après Jérémie Nobs : «on peut très bien ne pas être amené à ne pas l’utiliser pendant une année, son utilisation n’est pas systématique. Mieux vaut l’avoir à plusieurs pour amortir du mieux possible cet investissement faisant indéniablement partie du panel de matériel de désherbage mécanique». Frédéric Rossignol, dont le Gaec comprend quatre associés, travaille avec plusieurs exploitations et utilise cette machine dans plusieurs cultures : dans son tout premier essai de lentilles, destiné à la vente directe, et sur d’autres parcelles, notamment du soja pour lutter contre les chénopodes.