Fruits et légumes
Plus forts, plus compétitifs
Les membres du GPFL21 viennent de participer à leur deuxième rendez-vous technique de l’année.
Améliorer les pratiques, découvrir de nouvelles variétés, tirer les enseignements de diverses expérimentations : le Groupement des producteurs de fruits et légumes de Côte-d’Or est très utile à ses adhérents depuis sa création en 2014. Après une démonstration de matériels fin avril, le GPFL21, en partenariat avec la Chambre d’agriculture, proposait un deuxième rendez-vous technique le 3 juillet à Fenay, en présence de Catherine Mazollier, responsable du groupe de recherche en agriculture biologique d’Avignon.
Halte aux pucerons
Les discussions se sont tout d’abord intéressées aux bioagresseurs et auxiliaires des cultures maraîchères. « Savoir les reconnaître apparaît essentiel pour tout producteur », a souligné Catherine Mazollier, invitant les maraîchers à considérer les tolérances de chaque variété légumière. L’année en cours se caractérise par une pression très importante en pucerons : un lâcher d’auxiliaires tels que des micro-guêpes peut s’avérer pertinent. Les participants à cette journée se sont ensuite livrés à un travail d’observation d’aeolothrips dans les cultures d’oignons : « ces prédateurs de thrips sont très présents cette année et il faut s’en réjouir. Dans le même temps, la pression de thrips a été limitée du fait de l’humidité de ces derniers mois », poursuit l’intervenante.
Attention aux rotations
Ce rendez-vous a été l’occasion d’aborder les cultures d’été sous serres. Une mise en garde a été adressée aux producteurs, dont les solanacées d’été sont produites sous tunnels : « les tomates, les aubergines et les poivrons font partie de la même famille botanique. Un risque d’appauvrissement des sols est à craindre si les cultures reviennent trop souvent. Les maladies comme la fusariose ou le rhyzoctonia ont aussi de plus grandes chances de se manifester. Il est conseillé de disposer d’une surface couverte suffisante pour éviter ce type de problèmes en favorisant des rotations d’un minimum de 3 à 4 ans ». D’autres thématiques comme la taille et le palissage des cultures sous tunnels ont été discutées, plusieurs techniques visant à rendre les plantes plus vigoureuses et productives ont été présentées. Cette journée technique s’inscrivait également dans le programme du groupe 30 000 productions légumières, visant une production de légumes à bas niveau d’intrants phytosanitaires.
Halte aux pucerons
Les discussions se sont tout d’abord intéressées aux bioagresseurs et auxiliaires des cultures maraîchères. « Savoir les reconnaître apparaît essentiel pour tout producteur », a souligné Catherine Mazollier, invitant les maraîchers à considérer les tolérances de chaque variété légumière. L’année en cours se caractérise par une pression très importante en pucerons : un lâcher d’auxiliaires tels que des micro-guêpes peut s’avérer pertinent. Les participants à cette journée se sont ensuite livrés à un travail d’observation d’aeolothrips dans les cultures d’oignons : « ces prédateurs de thrips sont très présents cette année et il faut s’en réjouir. Dans le même temps, la pression de thrips a été limitée du fait de l’humidité de ces derniers mois », poursuit l’intervenante.
Attention aux rotations
Ce rendez-vous a été l’occasion d’aborder les cultures d’été sous serres. Une mise en garde a été adressée aux producteurs, dont les solanacées d’été sont produites sous tunnels : « les tomates, les aubergines et les poivrons font partie de la même famille botanique. Un risque d’appauvrissement des sols est à craindre si les cultures reviennent trop souvent. Les maladies comme la fusariose ou le rhyzoctonia ont aussi de plus grandes chances de se manifester. Il est conseillé de disposer d’une surface couverte suffisante pour éviter ce type de problèmes en favorisant des rotations d’un minimum de 3 à 4 ans ». D’autres thématiques comme la taille et le palissage des cultures sous tunnels ont été discutées, plusieurs techniques visant à rendre les plantes plus vigoureuses et productives ont été présentées. Cette journée technique s’inscrivait également dans le programme du groupe 30 000 productions légumières, visant une production de légumes à bas niveau d’intrants phytosanitaires.
Expérimentations
Le GPFL21 mène plusieurs expérimentations chaque année, avec la collaboration d’Anne-Laure Galimard. Les essais 2018 s’intéressent à dix variétés de pommes de terre (neuf en conventionnel et cinq en bio) déclinés chez sept producteurs du GPFL21. Différents critères sont étudiés, dans le but de remplacer Monalisa et Charlotte, très sensibles à l’alternariose ou la galle. Les expérimentations 2018 visent également à étudier l’impact de différents engrais verts sous tunnel sur les cultures suivantes.