France Trait
Plus de poids pour se faire entendre
L’Union des associations des neuf races françaises de chevaux de Trait est soucieuse de l’avenir de ses animaux.
L’assemblée générale de France Trait s’est déroulée mardi 14 avril à Beaune. «Nous changeons chaque année de région et nous n’étions jamais venus en Bourgogne, c’était l’occasion» relève le président Yves Spriet, originaire du département du Nord. Une quarantaine de personnes participaient au rendez-vous de cette union d’associations qui œuvre au quotidien pour la promotion des chevaux de trait.
Dans son rapport moral, Yves Spriet a fait part des difficultés actuelles : «nous enregistrons une diminution importante du nombre de naissances, liée au manque de valorisation de la production». Pour inverser cette tendance, France Trait souhaite relancer une «dynamique» en fédérant un maximum d’acteurs dans la filière. «Jusqu’à aujourd’hui, France Trait regroupait uniquement des associations de races. Il faut voir plus large et ouvrir nos statuts à de nouvelles zones d’élevage, ainsi qu’aux utilisateurs et constructeurs de matériels en lien avec les chevaux» clame le président. Le but est d’obtenir «plus de poids» et plus de considération. «Nous sommes trop dispersés aujourd’hui» déplore Yves Spriet, «nous voulons mettre en avant les atouts du cheval de trait dans le cadre du développement durable. Nous souhaitons participer à la conférence des climats qui aura lieu en France en fin d’année. Le cheval consomme de l’herbe et a toute sa place dans un cadre naturel et écologique. Son utilisation est importante dans le monde, des agricultures l’utilisent dans la traction animale comme ici, au lycée viticole de Beaune, qui développe le labour dans les vignes. Il y a un intérêt certain pour les sols et le vins». La «passion» des éleveurs, «grâce à laquelle nos races existent encore» ne suffit plus : «il nous faut aller plus loin, obtenir et développer un volet économique qui pourrait être celui de la consommation de la viande de cheval. Trois quarts des consommateurs se disent prêts à en manger. Ils n’en mangent pas plus aujourd’hui car ils ne trouvent pas la viande de qualité qu’ils recherchent. Ils ne veulent pas acheter de la viande d’importation proposée en grandes surfaces. Leur souhait est d’avoir un boucher prêt de chez eux qui leur assure une traçabilité».
Dans son rapport moral, Yves Spriet a fait part des difficultés actuelles : «nous enregistrons une diminution importante du nombre de naissances, liée au manque de valorisation de la production». Pour inverser cette tendance, France Trait souhaite relancer une «dynamique» en fédérant un maximum d’acteurs dans la filière. «Jusqu’à aujourd’hui, France Trait regroupait uniquement des associations de races. Il faut voir plus large et ouvrir nos statuts à de nouvelles zones d’élevage, ainsi qu’aux utilisateurs et constructeurs de matériels en lien avec les chevaux» clame le président. Le but est d’obtenir «plus de poids» et plus de considération. «Nous sommes trop dispersés aujourd’hui» déplore Yves Spriet, «nous voulons mettre en avant les atouts du cheval de trait dans le cadre du développement durable. Nous souhaitons participer à la conférence des climats qui aura lieu en France en fin d’année. Le cheval consomme de l’herbe et a toute sa place dans un cadre naturel et écologique. Son utilisation est importante dans le monde, des agricultures l’utilisent dans la traction animale comme ici, au lycée viticole de Beaune, qui développe le labour dans les vignes. Il y a un intérêt certain pour les sols et le vins». La «passion» des éleveurs, «grâce à laquelle nos races existent encore» ne suffit plus : «il nous faut aller plus loin, obtenir et développer un volet économique qui pourrait être celui de la consommation de la viande de cheval. Trois quarts des consommateurs se disent prêts à en manger. Ils n’en mangent pas plus aujourd’hui car ils ne trouvent pas la viande de qualité qu’ils recherchent. Ils ne veulent pas acheter de la viande d’importation proposée en grandes surfaces. Leur souhait est d’avoir un boucher prêt de chez eux qui leur assure une traçabilité».