Pulvérisation
Picore trace vos traitements
Développé avec l’Irstea, Picore est un système simple à monter et économique pour contrôler la bonne application des phytosanitaires.

Succédant à Ticsad, Picore est une solution de traçabilité des traitements phytosanitaires connectée, permettant de vérifier la bonne application (la bonne dose au bon endroit). Elle entre dans sa phase de commercialisation par la société Sika GmbH sur toute l’Europe. «Picore est une solution que nous avons voulue économique (2 000 euros et un abonnement peu coûteux) et facile à installer, explique Vincent de Rudnicki, en charge du projet à l’Irstea. Elle se compose d’un capteur de pression, d’un à huit débitmètres électromagnétiques (un par côté ou par descente), qui enregistrent à chaque seconde le débit pour chaque rang avec une très bonne précision (0,5 %) sans perturber le flux, d’une antenne GPS sous signal Egnos, servant au positionnement et à la mesure de vitesse et d’un boîtier qui enregistre tous les paramètres.» À cela, s’ajoutent une jauge (en option), ainsi qu’un smartphone ou une tablette. «Bien entendu, on peut utiliser son smartphone personnel», poursuit Vincent de Rudnicki. «Pour ma part, je conseille un smartphone durci, c’est-à-dire résistant aux chocs et à l’eau, plus adapté à un usage viticole, avec un écran d’au moins 4,5 pouces pour une question de visibilité.» Le boîtier communique avec le smartphone via wifi ou Bluetooth qui, à son tour, envoie les informations géoréférencées collectées par wifi ou GPRS (téléphonie mobile). Ces informations sont ensuite compilées sur le web-serveur (logiciel en ligne) Picore et exploitables sous un format compatible avec les logiciels du marché.
Avant d’aller sur la parcelle, le viticulteur prépare la tâche depuis l’ordinateur de bureau. Sur le web-serveur, il sélectionne les parcelles à traiter et les produits avec les quantités calculées en fonction des surfaces. Puis, il saisit les consignes de volume par hectare, vitesse, parcelle et largeur de traitement. Le logiciel génère alors un fichier de consignes que l’opérateur récupère sur son smartphone. Au besoin, les réglages du pulvérisateur sont modifiés par l’opérateur.
Une fois la parcelle achevée, Picore établit sur le smartphone une cartographie signalant les sous ou sur-dosages, ainsi que les manques ou les doublons.
Pendant le traitement, ce dernier visualise en temps réel les débits sur chaque tronçon, ce qui permet de détecter une section défaillante. En fin de traitement, l’opérateur confirme la fin de travail. Les données de traitement sont envoyées sur le web-serveur pour compléter les cahiers parcellaires et résumées sur le smartphone. «Picore génère notamment une carte avec en vert les rangs traités à la bonne dose (+/- 8 %), en bleu les zones sous-traitées et en rouge celles surtraitées», explique Vincent de Rudnicki. «À cela, s’ajoutent deux autres couleurs pour les doublons et les manques.»
L’application sera disponible sur Android (versions 3.4 et ultérieures), puis sur IOS (Iphone). Vincent de Rudnicki conclut : «Picore donne les moyens aux viticulteurs de faire correctement leur travail et de vérifier qu’ils l’ont bien fait. Lors de la phase de développement, tous les vignerons qui ont eu cet outil entre les mains ont cherché à s’améliorer».
Avant d’aller sur la parcelle, le viticulteur prépare la tâche depuis l’ordinateur de bureau. Sur le web-serveur, il sélectionne les parcelles à traiter et les produits avec les quantités calculées en fonction des surfaces. Puis, il saisit les consignes de volume par hectare, vitesse, parcelle et largeur de traitement. Le logiciel génère alors un fichier de consignes que l’opérateur récupère sur son smartphone. Au besoin, les réglages du pulvérisateur sont modifiés par l’opérateur.
Une fois la parcelle achevée, Picore établit sur le smartphone une cartographie signalant les sous ou sur-dosages, ainsi que les manques ou les doublons.
Pendant le traitement, ce dernier visualise en temps réel les débits sur chaque tronçon, ce qui permet de détecter une section défaillante. En fin de traitement, l’opérateur confirme la fin de travail. Les données de traitement sont envoyées sur le web-serveur pour compléter les cahiers parcellaires et résumées sur le smartphone. «Picore génère notamment une carte avec en vert les rangs traités à la bonne dose (+/- 8 %), en bleu les zones sous-traitées et en rouge celles surtraitées», explique Vincent de Rudnicki. «À cela, s’ajoutent deux autres couleurs pour les doublons et les manques.»
L’application sera disponible sur Android (versions 3.4 et ultérieures), puis sur IOS (Iphone). Vincent de Rudnicki conclut : «Picore donne les moyens aux viticulteurs de faire correctement leur travail et de vérifier qu’ils l’ont bien fait. Lors de la phase de développement, tous les vignerons qui ont eu cet outil entre les mains ont cherché à s’améliorer».