Peut mieux faire !

«Ce type de matériel n’existe pas encore, sa multifonctionnalité apparaît intéressante. Le frein aujourd’hui serait le prix, relativement important. Il ne pourrait s’adresser qu’à des centres d’élevages, organisations de producteurs ou encore des éleveurs qui seraient regroupés en Cuma». Le technicien aborde alors la notion d’équipement dans sa globalité, jugée insuffisante aujourd’hui dans les élevages côte d’oriens : «c’est un peu le défaut de nos exploitations : selon moi, plus d’un élevage sur deux n’est pas suffisamment équipé. Du petit matériel performant et abordable existe pourtant pour réduire la pénibilité du travail, pour gagner du temps et réduire les risques d’accidents. Les ovins ont toujours été les parents pauvres de l’élevage et il existe encore certaines réticences à s’équiper convenablement. Les éleveurs qui se sont progressivement équipés en barrières tubulaires avec fiches, couloirs de contention, appareils de retournement ou portes guillotines ne reviendraient pour rien au monde en arrière. Il est possible d’améliorer considérablement son travail à moindre frais».

L’accord cadre entre la Chambre d’agriculture de Côte d’Or et le Conseil départemental permet de réduire le coût de ce matériel : «depuis 1er juillet 2015, l’aide est à hauteur de 30% pour un achat de matériel compris entre 2 000 et 5 000 euros hors taxes. Seul le matériel considéré comme consommable ne rentre pas dans le dispositif» commente Jean-Marc Bidoire, jouant le rôle d’intermédiaire entre les éleveurs et le Conseil départemental pour la partie administrative et des justificatifs d’achats.
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