Productions végétales
Pépiniéristes, agriculteurs: mêmes combats
Catherine et Christophe Dima viennent d’organiser leurs traditionnels samedis de la rose à Beire-le-Châtel. L’occasion de se pencher sur un type de production cumulant les points communs avec les systèmes plus traditionnels du Nord-Est dijonnais.
Ils travaillent un produit végétal issu de la terre et sont soumis aux mêmes contraintes que les céréaliers ou les maraichers. «En ce sens, nous nous sentons bien sûr agriculteurs !» relève Christophe Dima, gérant d’une pépinière ornementale et fruitière d’une surface de 13 hectares à Beire-le-Châtel avec son épouse Catherine. Pédoclimatiques, économiques ou de marché : les problématiques horticoles ressemblent comme deux gouttes d’eau à celles de l’agriculture : «les sols très calcaires et les grandes variations de température que nous avons nous oblige à nous adapter, à mettre en œuvre des techniques qui permettront aux plantes de s’épanouirent harmonieusement» indique le Côte d’orien de 52 ans. Celui-ci veut toutefois y voir un signe de richesse : «c’est un élément de différenciation, véritable atout qui nous distingue d’une offre généraliste car nos rosiers sont, du fait du mode de production approprié, parfaitement adaptés pour se développer dans les paysages et jardins bourguignons».
Saisonnalité très marquée
Comme en agriculture, le marché est particulièrement difficile. «La consommation des plantes subit une baisse constante depuis quatre ans et le marché du rosier n’y échappe pas» poursuit Christophe Dima.
Les difficultés économiques sont d’autant plus importantes que le métier de pépiniériste implique des mises de fonds importantes avec de longues durées de culture. «C’est toujours un pari sur l’avenir car personne ne peut dire ce que sera le marché deux ans à l’avance» apprend le producteur, reconnaissant «naviguer constamment à vue». La saisonnalité est très marquée dans l’activité horticole et la gestion de la trésorerie est une problématique récurrente : «notre secteur est également gourmand en main d’œuvre et une rentabilité est difficile à sortir». L’impact des invendus joue pour beaucoup dans le compte final. Il faut aussi ajouter les redevances reversées aux éditeurs, qui peuvent représenter jusqu’à 46% du coût de production. Les coûts de commercialisation (arrachage, triage, mise en jauge, conditionnement, stockage, étiquetage…) impactent lourdement sur le prix.
Entreprise à taille humaine
Catherine et Christophe Dima tentent de répondre au mieux aux évolutions du marché en se positionnant notamment sur la vente directe. Comme dans l’alimentaire, les acheteurs recherchent de plus en plus de proximité et des produits locaux issus d’exploitations à taille humaine et avec des responsables connus et capables de fournir des conseils judicieux. «Notre marché est majoritairement de proximité puisque nos clients sont répartis dans un rayon de 200 km. Notre système de vente en ligne depuis le site internet nous permet aussi d’en écouler sur l’ensemble du territoire national» informe Christophe Dima. Tournés vers l’accueil et le conseil aux particuliers, les pépiniéristes de Beire-le-Châtel proposent une palette de services toujours plus large qui accompagne leurs productions (plantation, entretien, conseils, formations…..). Passionnés par leur métier, Catherine et Christophe Dima partagent leurs compétences avec toutes les personnes qui souhaitent créer ou développer des aménagements paysagers. Si le rosier constitue leur produit phare, leur palette de productions inclue également arbres fruitiers et petits fruits de variétés locales, arbres et arbustes, plantes vivaces, grimpantes et graminées.
Saisonnalité très marquée
Comme en agriculture, le marché est particulièrement difficile. «La consommation des plantes subit une baisse constante depuis quatre ans et le marché du rosier n’y échappe pas» poursuit Christophe Dima.
Les difficultés économiques sont d’autant plus importantes que le métier de pépiniériste implique des mises de fonds importantes avec de longues durées de culture. «C’est toujours un pari sur l’avenir car personne ne peut dire ce que sera le marché deux ans à l’avance» apprend le producteur, reconnaissant «naviguer constamment à vue». La saisonnalité est très marquée dans l’activité horticole et la gestion de la trésorerie est une problématique récurrente : «notre secteur est également gourmand en main d’œuvre et une rentabilité est difficile à sortir». L’impact des invendus joue pour beaucoup dans le compte final. Il faut aussi ajouter les redevances reversées aux éditeurs, qui peuvent représenter jusqu’à 46% du coût de production. Les coûts de commercialisation (arrachage, triage, mise en jauge, conditionnement, stockage, étiquetage…) impactent lourdement sur le prix.
Entreprise à taille humaine
Catherine et Christophe Dima tentent de répondre au mieux aux évolutions du marché en se positionnant notamment sur la vente directe. Comme dans l’alimentaire, les acheteurs recherchent de plus en plus de proximité et des produits locaux issus d’exploitations à taille humaine et avec des responsables connus et capables de fournir des conseils judicieux. «Notre marché est majoritairement de proximité puisque nos clients sont répartis dans un rayon de 200 km. Notre système de vente en ligne depuis le site internet nous permet aussi d’en écouler sur l’ensemble du territoire national» informe Christophe Dima. Tournés vers l’accueil et le conseil aux particuliers, les pépiniéristes de Beire-le-Châtel proposent une palette de services toujours plus large qui accompagne leurs productions (plantation, entretien, conseils, formations…..). Passionnés par leur métier, Catherine et Christophe Dima partagent leurs compétences avec toutes les personnes qui souhaitent créer ou développer des aménagements paysagers. Si le rosier constitue leur produit phare, leur palette de productions inclue également arbres fruitiers et petits fruits de variétés locales, arbres et arbustes, plantes vivaces, grimpantes et graminées.
Adhérents à Bienvenue à la ferme
Les pépinières Dima adhèrent au réseau fermier depuis plusieurs années : «Cette adhésion est l’occasion d’échanger avec des producteurs qui partagent la même problématique qui est celle de la vente directe sur l’exploitation. C’est aussi l’occasion d’opportunités commerciales avec les marchés de producteurs et le futur drive fermier auquel nous sommes associés. Le travail formidable opéré par les salariées permanentes de Bienvenue à la ferme nous est également très précieux. Elles savent toujours trouver les solutions pour répondre à nos questions et nous faire voir les choses positivement. Grâce à ce réseau, nous nous sommes faits connaître et pouvons prétendre représenter la profession horticole dans les instances de la Chambre d’agriculture».