Blonde d’Aquitaine
Pas pour des prunes
Les Côte d’oriens ont ramené deux premiers prix de leur long déplacement en Haute-Garonne les 18, 19 et 20 septembre.
Près de 900 kilomètres et quatorze heures de route en camion : les éleveurs du syndicat de la race Blonde d’Aquitaine ont fait preuve de bonne volonté pour prendre part au concours national organisé il y a deux semaines à Saint-Gaudens. «Nous n’avions pas le choix : il fallait y aller pour assurer la promotion de notre race. Nous ne sommes pas dans le berceau, nous nous devons d’être représentés et d’un point de vue commercial, le concours national est toujours un moment important» explique le président du syndicat Franck Debeaupuis. Six animaux étaient de la partie : deux appartenaient au Gaec de l’Épicéa et quatre autres au Gaec Debeaupuis, dont la moitié était en copropriété avec l’EARL de la Dinerie. Iris, appartenant au président du syndicat, remporte un premier prix de section chez les jeunes femelles et est élue «Miss Futur». Jardin, l’un des deux animaux en copropriété, remporte lui aussi un premier prix de section, cette fois-ci dans la catégorie des jeunes mâles. Les autres animaux du syndicat se sont bien «défendus» en se hissant en milieu de classement dans leurs sections respectives. Ce séjour en Haute-Garonne a été l’occasion pour les éleveurs d’avoir une nouvelle pensée pour leur ami Arnaud Chauve. Le syndicat se donne désormais rendez-vous début avril pour un concours régional Blond organisé dans le cadre de Genetec à Chalon-sur-Sâone,«si la FCO nous le permet» précise Franck Debeaupuis.
Vente aux enchères : une génisse gestante du Gaec de l’Épicea a été vendue 6 500 euros à un éleveur du département de l’Isère.
Vente aux enchères : une génisse gestante du Gaec de l’Épicea a été vendue 6 500 euros à un éleveur du département de l’Isère.
Animaux en copropriété
Le Gaec Debeaupuis et l’EARL de la Dinerie présentaient deux animaux en copropriété. Nés à Montberthault chez Franck Debeaupuis, ces bovins ont été vendus seulement «de moitié» par l’éleveur côte d’orien qui en profite pour livrer quelques facettes de cette vente particulière : «Cela me permet de suivre leurs évolutions pour pouvoir m’en resservir plus tard si besoin. Si l’évolution morphologique du taureau me convient, je le réutiliserai à la reproduction sur mes animaux qui n’ont pas de parenté. Plus généralement, la copropriété permet d’acquérir une bonne génétique en mutualisant le coût... Avec le prélèvement de sperme, il est très facile de partager un reproducteur, sans même le faire voyager. Pour faire de la copropriété, mieux vaut s’entendre entre éleveurs pour les prises de décision, c’est un peu le même schéma que celui des Cuma !»