Clôtures électriques
Parés pour la mise à l’herbe
La coopérative Féder et la Chambre d’agriculture organisaient un rendez-vous technique le 29 mars à l’EARL de l’Épluvier basée à Gissey-sous-Flavigny.

La démonstration d’une pose d’une clôture électrique permanente était récemment proposée chez Josselin Laligant, éleveur de 75 vaches limousines à Gissey-sous-Flavigny. Ce rendez-vous initié par la coopérative Féder et la Chambre d’agriculture, avec la participation de la société Pâtura, a attiré une douzaine de personnes venues apprendre les différentes techniques de pose. Josselin Laligant a lui-même investi dans une clôture électrique permanente qui sera très utile, dans son cas, pour ses pâtures en bordure de bois : «Le système classique avec quatre fils et des piquets tous les deux mètres était source à problèmes avec les chutes d’arbres ou de branches. Avec deux fois moins de fils, des piquets tous les vingt mètres et un système de tendeurs et de ressorts, il n’y a plus rien à réparer». La demi-journée a permis d’enseigner les bons gestes et réflexes nécessaires pour assurer une bonne conductibilité du système.
Gestion des prairies
Florent Gavard, conseiller bovin viande et fourrages à la Chambre d’agriculture, a profité de l’occasion pour présenter plusieurs axes de travail en lien avec la gestion des prairies. Dans les prairies permanentes, il est possible de réaliser de bons GMQ avec de l’herbe pâturée en adaptant le chargement : «en Côte-d’Or, un chargement de 50 ares/UGB est généralement constaté sur les prairies pâturées. Au printemps, l’offre en herbe est supérieure à la demande. Il est important d’ajuster le chargement pour plusieurs raisons : limiter l’apparition de refus, favoriser l’obtention de repousses feuillues car c’est à ce stade que l’herbe possède la meilleure valeur alimentaire et constituer suffisamment de jours d’avance à certaines dates clés afin que l’herbe ne vienne pas à manquer par la suite de la saison. Au niveau du fourrage récolté, la valeur alimentaire du foin de prairie permanente est très liée au stade lors de la récolte. La valeur énergétique du foin diminue avec l’évolution des stades de la plante et cette baisse est encore plus marquée pour la MAT et l’azote soluble. Les fourrages issus de prairies temporaires à base de légumineuses s’avèrent riches en MAT (à condition également d’être récoltés au bon stade). Ils s’avèrent très complémentaires au foin et représentent donc un levier pour tendre vers l’autonomie protéique des exploitations allaitantes».
Contact clôtures : Delphine Buisson au 06 84 63 92 41, contact Chambre d’agriculture : Florent Gavard au 06 49 81 32 38.
Gestion des prairies
Florent Gavard, conseiller bovin viande et fourrages à la Chambre d’agriculture, a profité de l’occasion pour présenter plusieurs axes de travail en lien avec la gestion des prairies. Dans les prairies permanentes, il est possible de réaliser de bons GMQ avec de l’herbe pâturée en adaptant le chargement : «en Côte-d’Or, un chargement de 50 ares/UGB est généralement constaté sur les prairies pâturées. Au printemps, l’offre en herbe est supérieure à la demande. Il est important d’ajuster le chargement pour plusieurs raisons : limiter l’apparition de refus, favoriser l’obtention de repousses feuillues car c’est à ce stade que l’herbe possède la meilleure valeur alimentaire et constituer suffisamment de jours d’avance à certaines dates clés afin que l’herbe ne vienne pas à manquer par la suite de la saison. Au niveau du fourrage récolté, la valeur alimentaire du foin de prairie permanente est très liée au stade lors de la récolte. La valeur énergétique du foin diminue avec l’évolution des stades de la plante et cette baisse est encore plus marquée pour la MAT et l’azote soluble. Les fourrages issus de prairies temporaires à base de légumineuses s’avèrent riches en MAT (à condition également d’être récoltés au bon stade). Ils s’avèrent très complémentaires au foin et représentent donc un levier pour tendre vers l’autonomie protéique des exploitations allaitantes».
Contact clôtures : Delphine Buisson au 06 84 63 92 41, contact Chambre d’agriculture : Florent Gavard au 06 49 81 32 38.