Festival du Bœuf de Charolles (71)
Parenthèse enchantée
Une fois de plus, le concours d’animaux de boucherie du Festival du Bœuf aura constitué une parenthèse enchantée dans une conjoncture morose. Le temps d’un dimanche, les heureux vendeurs de ces quelque 650 bovins d’exception ont pu bénéficier de plus-values enfin rémunératrices.

Cette année, le concours d’animaux de boucherie du Festival du Bœuf de Charolles rassemblait 677 bovins. Avec une conjoncture automnale défavorable aux animaux de boucherie, les organisateurs s’attendaient à une forte participation pour ce 21ème Festival. Un pressentiment confirmé par quelque 960 inscriptions! Face à une telle affluence, un tri sévère s’est imposé. Environ 70 des 750 bovins présentés le samedi matin ont dû remonter dans les camions. «Le Festival n’est pas une foire. C’est un concours reconnu par la fédération nationale des concours d’animaux de boucherie de haute qualité. Nous nous devons de proposer une véritable vitrine», confiait l’un des membres de la société d’agriculture.
Le fait est que les difficultés traversées par l’élevage ont provoqué un afflux de vaches et de bœufs, lesquels étaient deux fois plus nombreux que l’an dernier.
Le succès du Festival aidant, de nouveaux éleveurs rallient d’année en année Charolles. Or certains néophytes conduisent parfois des animaux qui n’ont pas leur place sur un tel concours. C’est là qu’intervient la commission de tri mise en place par la société d’agriculture. Avec de telles dispositions, c’est une exposition d’un niveau inégalé qui se présentait aux juges et au public. Un festival pour les acheteurs aussi qui étaient bel et bien au rendez-vous. Rares sont les endroits où l’on voit rassemblés autant d’acteurs de la filière, reconnaissait l’un d’entre eux. Si les transactions ont démarré plus lentement que les années passées, les tarifs ont finalement été aussi bons qu’en 2014. A l’exception des bœufs, abondants cette année mais dont les acquéreurs étaient nettement moins demandeurs. Au final, le taux de vente est légèrement inférieur à l’an dernier : estimé autour de 95 %.
Plus-value de 1 € sur les vaches
Difficiles à vendre, les bœufs ont été payés entre 5 et 6 € le kilo de carcasse ; jusqu’à 6,40, voire 6,60 pour les meilleurs (1er prix). Les vaches 1er et 2ème prix ont obtenu jusqu’à 6,70 €, soit une plus-value allant de 1 à 1,50 € par rapport aux prix pratiqués en ferme. En génisses, les premiers prix sont montés jusqu’à 7,60 €. En revanche, un plafonnement est constaté en catégorie culardes. «Avec un maximum de 8 €/kg de carcasse, le tarif des premiers prix se rapproche de celui des génisses», confiait David Pierre de la société d’agriculture. Une tendance qui s’est bien vue dans le déroulement des transactions. Les acheteurs se sont d’abord précipités sur les premiers prix vaches et génisses, plus au fond dans le hall d’exposition, tandis que les vendeurs des grands prix, situés dans la première travée, attendaient les acquéreurs… «Pour les bouchers détaillant, une génisse ou une vache 1er prix fait le même effet qu’une cularde puisque la plaque est la même», analysait un organisateur.
Le succès du Festival aidant, de nouveaux éleveurs rallient d’année en année Charolles. Or certains néophytes conduisent parfois des animaux qui n’ont pas leur place sur un tel concours. C’est là qu’intervient la commission de tri mise en place par la société d’agriculture. Avec de telles dispositions, c’est une exposition d’un niveau inégalé qui se présentait aux juges et au public. Un festival pour les acheteurs aussi qui étaient bel et bien au rendez-vous. Rares sont les endroits où l’on voit rassemblés autant d’acteurs de la filière, reconnaissait l’un d’entre eux. Si les transactions ont démarré plus lentement que les années passées, les tarifs ont finalement été aussi bons qu’en 2014. A l’exception des bœufs, abondants cette année mais dont les acquéreurs étaient nettement moins demandeurs. Au final, le taux de vente est légèrement inférieur à l’an dernier : estimé autour de 95 %.
Plus-value de 1 € sur les vaches
Difficiles à vendre, les bœufs ont été payés entre 5 et 6 € le kilo de carcasse ; jusqu’à 6,40, voire 6,60 pour les meilleurs (1er prix). Les vaches 1er et 2ème prix ont obtenu jusqu’à 6,70 €, soit une plus-value allant de 1 à 1,50 € par rapport aux prix pratiqués en ferme. En génisses, les premiers prix sont montés jusqu’à 7,60 €. En revanche, un plafonnement est constaté en catégorie culardes. «Avec un maximum de 8 €/kg de carcasse, le tarif des premiers prix se rapproche de celui des génisses», confiait David Pierre de la société d’agriculture. Une tendance qui s’est bien vue dans le déroulement des transactions. Les acheteurs se sont d’abord précipités sur les premiers prix vaches et génisses, plus au fond dans le hall d’exposition, tandis que les vendeurs des grands prix, situés dans la première travée, attendaient les acquéreurs… «Pour les bouchers détaillant, une génisse ou une vache 1er prix fait le même effet qu’une cularde puisque la plaque est la même», analysait un organisateur.