Tuberculose bovine
Onze cas positifs
La prophylaxie vient de se terminer et recense un foyer de plus que l’an passé.
Pascal Martens, le président du Groupement de défense sanitaire de Côte d’Or, est intervenu lundi 4 mai lors de la réunion des membres du bureau de la Chambre d’agriculture. Son objectif : présenter les dernier chiffres de la prophylaxie 2014-2015. Pascal Martens n’a pas caché sa déception en faisant part d’un bilan -encore provisoire mais quasiment bouclé- de onze cas dans le département : «Un total que nous aurions souhaité voir moins élevé après la baisse à dix foyers l’année dernière, mais c’est comme ça... Cela prouve la nécessité d’être encore une fois sur le pont et en aucun cas de baisser pavillon». La principale inquiétude du Côte d’orien concerne les recontaminations, au nombre de sept cette année. «C’est beaucoup trop et on ne tape malheureusement pas là où il faut» insiste Pascal Martens, pointant une nouvelle fois du doigt la faune sauvage: «En ce qui concerne les blaireaux, les problèmes sont toujours les mêmes, on ne tape pas assez fort». Le président du GDS a tout de même fait part d’un espoir concernant la régulation des blaireaux dans la zone historique de la tuberculose bovine : «une méthode alternative est actuellement étudiée à Paris, quelque chose est dans les tuyaux et j’espère avoir du nouveau à vous annoncer prochainement».
Moins de cheptels bloqués
Cette réunion de la Chambre d’agriculture a abordé la prochaine prophylaxie, la position agricole a été arrêtée. Pascal Martens a évoqué une simplification du protocole, qui ferait suite à la modification des seuils de cette année : «cela éviterait de bloquer trop de cheptels et sur une trop longue durée, ceci est un véritable problème pour nos exploitations. Une IDC positive impliquerait toujours l’abattage de l’animal et le recontrôle du cheptel, mais l’affaire serait classée pour une IDC douteuse avec interféron négatif. Il n’y aurait aucun blocage ni contrôle par la suite. Si l’interféron s’avère positif, l’animal serait abattu mais il n’y aurait pas de recontrôle après 42 jours. Une avancée concernerait également les animaux non conclusifs : leur sort serait obligatoirement tranché en positif ou négatif. La DDPP qui est d’accord par ce principe, il reste à avoir l’aval de Paris, ce sera le sujet de nos prochaines rencontres». Les indemnisations, problème «chronique» selon Pascal Martens, a lui aussi été abordé. Une exonération des plus-values sur les animaux est espérée pour ne pas pénaliser fiscalement les éleveurs.
Moins de cheptels bloqués
Cette réunion de la Chambre d’agriculture a abordé la prochaine prophylaxie, la position agricole a été arrêtée. Pascal Martens a évoqué une simplification du protocole, qui ferait suite à la modification des seuils de cette année : «cela éviterait de bloquer trop de cheptels et sur une trop longue durée, ceci est un véritable problème pour nos exploitations. Une IDC positive impliquerait toujours l’abattage de l’animal et le recontrôle du cheptel, mais l’affaire serait classée pour une IDC douteuse avec interféron négatif. Il n’y aurait aucun blocage ni contrôle par la suite. Si l’interféron s’avère positif, l’animal serait abattu mais il n’y aurait pas de recontrôle après 42 jours. Une avancée concernerait également les animaux non conclusifs : leur sort serait obligatoirement tranché en positif ou négatif. La DDPP qui est d’accord par ce principe, il reste à avoir l’aval de Paris, ce sera le sujet de nos prochaines rencontres». Les indemnisations, problème «chronique» selon Pascal Martens, a lui aussi été abordé. Une exonération des plus-values sur les animaux est espérée pour ne pas pénaliser fiscalement les éleveurs.