Élevage laitier
« On le vit très mal »
Face à la crise sanitaire, les transformateurs laitiers demandent aux éleveurs de baisser leurs productions. Certains annoncent même une baisse des prix du lait. Une situation délicate à laquelle sont confrontés les éleveurs, comme Gaëlle Griès, éleveuse laitière à Germigny.

Alors que la crise sanitaire se poursuit en France, l’élevage laitier se retrouve lui aussi impacté. Et la demande des transformateurs laitiers faite aux éleveurs, à savoir de baisser leur production voire pour certains de subir une baisse des prix, est mal acceptée. « On le vit très mal », assure Gaëlle Griès, éleveuse laitière à Germigny. « On avait eu une grosse baisse de production l’année dernière car les denrées n’étaient pas bonnes et on n’arrivait pas à produire. On était content car on avait réussi à relancer la machine production de lait cette année. Et c’est à ce moment-là qu’on nous dit qu’on va nous baisser le prix, que les accords ne sont pas tenus et qu’on nous demande de baisser nos productions », indique l’éleveuse laitière.
Pour elle, la demande n’est pas claire. « On ne connaît pas encore les modalités. On ne sait pas exactement ce qu’ils vont prendre en référence, on ne sait pas comment il va falloir que l’on s’y prenne. On apprend seulement qu’il faut baisser la production pour les mois d’avril, mai et juin, comme si c’était un robinet que l’on ouvre et que l’on ferme ».
Vendre ou tarir comme solutions
Alors, de combien est la baisse demandée par les transformateurs ? « Nous, on nous a demandé une baisse de 2 à 3 % », répond Gaëlle Griès. « On suppose que c’est par rapport à ce que l’on a produit à la même période l’année dernière ». Ce qui n’arrangerait pas l’éleveuse. « On était assez bas en production à cette même époque du fait que l’alimentation des animaux n’était pas à son optimum ».
De plus, « on était en train de se préparer à l’augmentation que la laiterie nous demande tous les ans, pour l’été », poursuit-elle. « On nous demande toujours de produire plus sur juillet et août. Tout était déjà mis en place. La production laitière est une grosse machine. On ne la démarre pas avec un bouton ON et on ne l’arrête pas avec un bouton OFF ».
Quant aux solutions pour diminuer la production ? Elles ne sont pas nombreuses. « Soit on vend, soit on tarit. En ce moment, les prix sont très bas en viande. Et pour tarir, il faut que la vache soit basse en production pour que ça n’ait pas de conséquence sur la santé de l’animal », conclut Gaëlle Griès.
Pour elle, la demande n’est pas claire. « On ne connaît pas encore les modalités. On ne sait pas exactement ce qu’ils vont prendre en référence, on ne sait pas comment il va falloir que l’on s’y prenne. On apprend seulement qu’il faut baisser la production pour les mois d’avril, mai et juin, comme si c’était un robinet que l’on ouvre et que l’on ferme ».
Vendre ou tarir comme solutions
Alors, de combien est la baisse demandée par les transformateurs ? « Nous, on nous a demandé une baisse de 2 à 3 % », répond Gaëlle Griès. « On suppose que c’est par rapport à ce que l’on a produit à la même période l’année dernière ». Ce qui n’arrangerait pas l’éleveuse. « On était assez bas en production à cette même époque du fait que l’alimentation des animaux n’était pas à son optimum ».
De plus, « on était en train de se préparer à l’augmentation que la laiterie nous demande tous les ans, pour l’été », poursuit-elle. « On nous demande toujours de produire plus sur juillet et août. Tout était déjà mis en place. La production laitière est une grosse machine. On ne la démarre pas avec un bouton ON et on ne l’arrête pas avec un bouton OFF ».
Quant aux solutions pour diminuer la production ? Elles ne sont pas nombreuses. « Soit on vend, soit on tarit. En ce moment, les prix sont très bas en viande. Et pour tarir, il faut que la vache soit basse en production pour que ça n’ait pas de conséquence sur la santé de l’animal », conclut Gaëlle Griès.