Bilan moisson Cavap Vanagri
«On a senti le vent du boulet...»
Suite de notre tour des OS pour cette moisson 2013. Pour Cavap Vanagri, Beaudoin Delforge dresse un bilan plutôt rassurant. Compte-tenu des conditions climatiques, ça passe, mais «on a senti les vent du boulet»...

«Ca aurait pu être pire...» et c'est un fait que, compte-tenu des conditions climatiques hors normes qui ont précédé les moissons et accompagné le développement des différentes productions, le bilan de la moisson maintenant engrangée n'apparaît pas si mal. En se livrant à ce traditionnel exercice, Beaudoin Delforge, directeur de Cavap Vanagri, met l'accent sur l'incroyable rapidité des chantiers de récolte, au rythme soutenu grâce aux performances des nouveaux matériels.
[INTER]Une récolte dans la moyenne[inter]
Cette récolte engrangée à grande vitesse apparaît en demi-teinte. Pour les orges d'hiver et escourgeons, les rendements sont en légère baisse (-5%) par rapport aux bonnes performances de 2012. La qualité est là, avec un «calibrage exceptionnel». Un bémol toutefois, la faiblesse en protéines, «plus près de 10 que de 11». Au final une récolte «dans la moyenne».
Côté colza, la plante, qui a souffert de mauvaises conditions de culture dès son implantation, n'a jamais véritablement eu l'occasion de se refaire. A peine 30 q/ha de moyenne et une grande hétérogénéité de résultats pour une qualité encore difficile à apprécier. Une particularité : le fort sâlissement de parcelles pénalisées notamment par la limitation de l'utilisation de certains produits de traitement et la disparition d'autres molécules. Avec des fenêtres de tir extrêmement limitées pour intervenir. La faute selon Baudoin Delforge «à une réglementation aussi contraignante qu'irraisonnée».
Pour les blés, «on a senti passé le vent du boulet...». Les rendements sont en baisse avec une grande hétérogénéité des résultats. La récolte perd un demi-point de protéines par rapport à 2012. Là encore les contraintes réglementaires ne jouent pas en faveur de la qualité et donc du potentiel d'exportation des blés produits sur nos zones, observe Beaudoin Delforge. Cette année «ça passe encore, mais tout juste avec un niveau de protéines plus proche de 11 que de 12». Satisfaction en revanche pour le PS qui s'établit en moyenne à 77,5 et pas de souci avec un Hagberg compris entre 350 et 400.
Bien entendu, ces résultats somme toute assez satisfaisant ne doivent pas faire oublier les zones dévastées par les orages de grêles, insiste Beaudoin Delforge, car «pour tout producteur, une indemnisation par les assurances ne remplacera jamais la satisfaction de pouvoir récolter le fruit de son travail».
[INTER]Une récolte dans la moyenne[inter]
Cette récolte engrangée à grande vitesse apparaît en demi-teinte. Pour les orges d'hiver et escourgeons, les rendements sont en légère baisse (-5%) par rapport aux bonnes performances de 2012. La qualité est là, avec un «calibrage exceptionnel». Un bémol toutefois, la faiblesse en protéines, «plus près de 10 que de 11». Au final une récolte «dans la moyenne».
Côté colza, la plante, qui a souffert de mauvaises conditions de culture dès son implantation, n'a jamais véritablement eu l'occasion de se refaire. A peine 30 q/ha de moyenne et une grande hétérogénéité de résultats pour une qualité encore difficile à apprécier. Une particularité : le fort sâlissement de parcelles pénalisées notamment par la limitation de l'utilisation de certains produits de traitement et la disparition d'autres molécules. Avec des fenêtres de tir extrêmement limitées pour intervenir. La faute selon Baudoin Delforge «à une réglementation aussi contraignante qu'irraisonnée».
Pour les blés, «on a senti passé le vent du boulet...». Les rendements sont en baisse avec une grande hétérogénéité des résultats. La récolte perd un demi-point de protéines par rapport à 2012. Là encore les contraintes réglementaires ne jouent pas en faveur de la qualité et donc du potentiel d'exportation des blés produits sur nos zones, observe Beaudoin Delforge. Cette année «ça passe encore, mais tout juste avec un niveau de protéines plus proche de 11 que de 12». Satisfaction en revanche pour le PS qui s'établit en moyenne à 77,5 et pas de souci avec un Hagberg compris entre 350 et 400.
Bien entendu, ces résultats somme toute assez satisfaisant ne doivent pas faire oublier les zones dévastées par les orages de grêles, insiste Beaudoin Delforge, car «pour tout producteur, une indemnisation par les assurances ne remplacera jamais la satisfaction de pouvoir récolter le fruit de son travail».