FDSEA 89
Nouvelles sphères de compétences territoriales
Michel Thomas, de la FNSEA, était l’invité du Conseil d’administration de novembre et a rappelé les grands principes de la loi NOTRe, ainsi que ses incidences sur les instances et collectivités locales
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La dernière Foire Saint-Martin était encore dans tous les esprits et c’est par un tour de table pour recueillir le sentiment de chacun sur son déroulement qu’a débuté le conseil d’administration de la FDSEA 89 qui s’est déroulé le 17 novembre dernier à la Chambre d’agriculture.
Si tout le monde s’accorde à dire que ce fut un réel succès populaire, grâce notamment à une météo estivale inédite et aux efforts des bénévoles présents pour la journée, de l’avis de tous, ils ne sont pas assez nombreux et leur renouvellement tarde à se manifester dans les faits. D’où un sentiment de lassitude chez certains : «c’est difficile d’être présent de 8 h du matin jusqu’à tard le soir et d’être ainsi mobilisé la journée complète. Un plus grand nombre de bénévoles permettrait d’organiser des roulements de quelques heures et on ferait passer beaucoup plus de messages à destination du grand public». Déception aussi en ce qui concerne l’animation proposée autour de la projection d’un film sur l’agriculture, dans une bétaillère faisant office de salle de cinéma : «située à côté du pressoir à pommes qui en couvrait le haut-parleur !» Proposition est faite d’organiser un plus grand espace l’an prochain, sous les arcades du marché couvert et d’assurer la présence de professionnels pour apporter leur commentaire sur ce qui sera projeté… Il est également acté d’installer le stand de dégustation à côté de celui du Drive fermier, afin de proposer au public une continuité dans la démarche.
Un appel à la mobilisation a également été lancé pour l’opération «Fermes et caves Ouvertes» qui se déroulera comme à l’accoutumée le week-end de Pentecôte : «une réelle opportunité de parler de notre métier et l’idée serait d’avoir une ferme ouverte par canton, sur la base d’un projet cantonal, pour parvenir ainsi à trouver une nouvelle dynamique. On arrive aujourd’hui à une surreprésentation viticole, sans aucune exploitation céréalière, occasionnant trop de zones blanches sur le territoire». La solution pouvant passer aussi par un projet par section autour d’une ferme ou d’une exploitation. Toutes les idées sont les bienvenues d’ici le prochain Salon de l’agriculture, où l’objectif est de faire de la communication sur la manifestation
Le président de la nouvelle FRSEA sera jurassien
Le 2 novembre dernier a été acté la fusion des deux FRSEA Bourgogne et Franche-Comté. Il a été décidé que le candidat à la présidence de la nouvelle entité serait Frédéric Perrot, actuel président de la FDSEA du Jura, Francis Letellier, en devenant le vice-président. Reste à savoir combien de places d’administrateur nationaux à la FNSEA seront proposées à la nouvelle région, dont les candidats à la présidence ont été auditionnés par les responsables actuels des deux FRSEA, afin de juger de la place qu’ils souhaitent donner à l’agriculture bourguignonne et franc-comtoise dans le nouveau schéma. Francis Letellier insiste sur le fait que : «notre travail sera bien de reprendre notre place au sein des régions car on ne peut pas ignorer le syndicat majoritaire que nous représentons aujourd’hui».
Parmi les autres sujets évoqués : le renouveau de la section gibier, avec l’arrivée potentielle d’une vingtaine de nouveaux adhérents. L’occasion de rappeler une nouvelle fois toute l’importance «à faire remonter tout dégât de nuisibles, quel qu’il soit, afin d’avoir les arguments pour éviter un possible déclassement». Concernant la FCO, le département débloquera un financement pour aider à réaliser des PCR sur les animaux appelés à sortir de la zone réglementée pour aller vers des zones saines, sans que cela concerne l’export. Par ailleurs, la ville d’Avallon a décidé d’octroyer une enveloppe de 7 500 € en soutien à la filière élevage.
L’importance d’être présent dans les conseils municipaux
En fin de Conseil, Michel Thomas, chef du service «Territoires» à la FNSEA, est venu apporter quelques éclaircissements sur les répercussions de la loi NOTRe sur les collectivités et instances locales. Une loi dont l’acronyme, il est bon de le rappeler signifie «Nouvelle Organisation Territoriale de la République» et qui vise à préciser les compétences de chaque échelon territorial, avec la volonté de «spécialiser» chacun sur un domaine particulier. Deux pôles seront désormais privilégiés du fait de la nouvelle loi : les Intercommunalités et la Région, avec pour conséquence de voir les départements et les communes perdre certains champs d’action. La loi NOTRe ne faisant que renforcer la loi de 2010, sous la précédente mandature, qui appelait déjà les communes à se regrouper.
L’Intercommunalité aura ainsi un avis à donner sur le futur Schéma économique mis en place par la Région et les projets de développement qui l’accompagnent. En 2020 au plus tard, elles auront également à gérer tout ce qui est eau et assainissement, la collecte et le traitement des déchets, les Plans locaux d’Urbanisme Intercommunaux (PLUI), ainsi que tout ce qui a trait à la gestion du foncier. D’où ce rappel, sur «l’importance pour le monde agricole à continuer a être présent dans les conseils municipaux. Tout part de là».
Si tout le monde s’accorde à dire que ce fut un réel succès populaire, grâce notamment à une météo estivale inédite et aux efforts des bénévoles présents pour la journée, de l’avis de tous, ils ne sont pas assez nombreux et leur renouvellement tarde à se manifester dans les faits. D’où un sentiment de lassitude chez certains : «c’est difficile d’être présent de 8 h du matin jusqu’à tard le soir et d’être ainsi mobilisé la journée complète. Un plus grand nombre de bénévoles permettrait d’organiser des roulements de quelques heures et on ferait passer beaucoup plus de messages à destination du grand public». Déception aussi en ce qui concerne l’animation proposée autour de la projection d’un film sur l’agriculture, dans une bétaillère faisant office de salle de cinéma : «située à côté du pressoir à pommes qui en couvrait le haut-parleur !» Proposition est faite d’organiser un plus grand espace l’an prochain, sous les arcades du marché couvert et d’assurer la présence de professionnels pour apporter leur commentaire sur ce qui sera projeté… Il est également acté d’installer le stand de dégustation à côté de celui du Drive fermier, afin de proposer au public une continuité dans la démarche.
Un appel à la mobilisation a également été lancé pour l’opération «Fermes et caves Ouvertes» qui se déroulera comme à l’accoutumée le week-end de Pentecôte : «une réelle opportunité de parler de notre métier et l’idée serait d’avoir une ferme ouverte par canton, sur la base d’un projet cantonal, pour parvenir ainsi à trouver une nouvelle dynamique. On arrive aujourd’hui à une surreprésentation viticole, sans aucune exploitation céréalière, occasionnant trop de zones blanches sur le territoire». La solution pouvant passer aussi par un projet par section autour d’une ferme ou d’une exploitation. Toutes les idées sont les bienvenues d’ici le prochain Salon de l’agriculture, où l’objectif est de faire de la communication sur la manifestation
Le président de la nouvelle FRSEA sera jurassien
Le 2 novembre dernier a été acté la fusion des deux FRSEA Bourgogne et Franche-Comté. Il a été décidé que le candidat à la présidence de la nouvelle entité serait Frédéric Perrot, actuel président de la FDSEA du Jura, Francis Letellier, en devenant le vice-président. Reste à savoir combien de places d’administrateur nationaux à la FNSEA seront proposées à la nouvelle région, dont les candidats à la présidence ont été auditionnés par les responsables actuels des deux FRSEA, afin de juger de la place qu’ils souhaitent donner à l’agriculture bourguignonne et franc-comtoise dans le nouveau schéma. Francis Letellier insiste sur le fait que : «notre travail sera bien de reprendre notre place au sein des régions car on ne peut pas ignorer le syndicat majoritaire que nous représentons aujourd’hui».
Parmi les autres sujets évoqués : le renouveau de la section gibier, avec l’arrivée potentielle d’une vingtaine de nouveaux adhérents. L’occasion de rappeler une nouvelle fois toute l’importance «à faire remonter tout dégât de nuisibles, quel qu’il soit, afin d’avoir les arguments pour éviter un possible déclassement». Concernant la FCO, le département débloquera un financement pour aider à réaliser des PCR sur les animaux appelés à sortir de la zone réglementée pour aller vers des zones saines, sans que cela concerne l’export. Par ailleurs, la ville d’Avallon a décidé d’octroyer une enveloppe de 7 500 € en soutien à la filière élevage.
L’importance d’être présent dans les conseils municipaux
En fin de Conseil, Michel Thomas, chef du service «Territoires» à la FNSEA, est venu apporter quelques éclaircissements sur les répercussions de la loi NOTRe sur les collectivités et instances locales. Une loi dont l’acronyme, il est bon de le rappeler signifie «Nouvelle Organisation Territoriale de la République» et qui vise à préciser les compétences de chaque échelon territorial, avec la volonté de «spécialiser» chacun sur un domaine particulier. Deux pôles seront désormais privilégiés du fait de la nouvelle loi : les Intercommunalités et la Région, avec pour conséquence de voir les départements et les communes perdre certains champs d’action. La loi NOTRe ne faisant que renforcer la loi de 2010, sous la précédente mandature, qui appelait déjà les communes à se regrouper.
L’Intercommunalité aura ainsi un avis à donner sur le futur Schéma économique mis en place par la Région et les projets de développement qui l’accompagnent. En 2020 au plus tard, elles auront également à gérer tout ce qui est eau et assainissement, la collecte et le traitement des déchets, les Plans locaux d’Urbanisme Intercommunaux (PLUI), ainsi que tout ce qui a trait à la gestion du foncier. D’où ce rappel, sur «l’importance pour le monde agricole à continuer a être présent dans les conseils municipaux. Tout part de là».