Haute Côte d’Or
Non à ce parc là
Des agriculteurs ont manifesté leur mécontentent en marge de l’assemblée générale du parc national des forêts de Champagne-Bourgogne. Celle-ci n’a finalement pas eu lieu.

Mercredi 4 juillet, les FDSEA et les JA de Côte-d’Or et de Haute-Marne appelaient à la mobilisation pour empêcher le déroulement de l’assemblée générale du parc national de Champagne-Bourgogne prévue à Vanvey.
Ce projet n’est qu’un «simulacre de démocratie intolérable» selon les syndicats. Les manifestants regrettent le faible nombre de voix du secteur économique : «il n’est représenté qu’à hauteur de 20% dans les votes. Le secteur économique n’est pas écouté, au risque de vider le territoire. Dans ces conditions, il n’est pas possible de se faire entendre calmement, d’autant que le GIP n’hésite pas à mettre en avant les consensus fictifs qu’il aurait trouvés avec les différents acteurs». La version V3’ de la charte du parc, très proche de la V3, devait être votée ce 4 juillet. Le document ne contenait «aucune amélioration pour la prise en compte et le maintien du tissu économique local». Pire, elle est assortie de recommandations du comité national de protection de la nature «encore plus irréalistes».
Pour un projet équilibré
«Si la vision à long terme du futur parc est la protection de la naturalité, au détriment de l’humain, et sans le secteur économique, alors nous refusons cette vision, car notre territoire, bien que peu peuplé, n’est pas vide» communiquent les FDSEA et les JA, mettant en garde les partisans de cette vision. En effet, maintenir en état un territoire sans activité économique demande beaucoup d’argent pour l’entretien et la sécurité. «Ces derniers points ne pourront plus venir que de subventions, or nous savons tous que les caisses sont vides», font remarquer les syndicats. Un projet de territoire équilibré, basé sur les trois piliers fondamentaux du développement durable (environnement, économie, aspect sociétal) est demandé dans une démarche participative et démocratique effective.
Le monde agricole continuera à se mobiliser pour faire vivre le territoire dans un souci de préservation de l’environnement, mais aussi d’habitabilité et de développement des services. «Il est intolérable que le secteur économique, malgré son rôle central pour limiter la désertification humaine et l’enfrichement, et alors même qu’il a préservé le territoire depuis des générations sans que des bureaucrates ne viennent imposer des règles aberrantes et déracinées, ne soit pas plus représenté et écouté», répète la profession.
Ce projet n’est qu’un «simulacre de démocratie intolérable» selon les syndicats. Les manifestants regrettent le faible nombre de voix du secteur économique : «il n’est représenté qu’à hauteur de 20% dans les votes. Le secteur économique n’est pas écouté, au risque de vider le territoire. Dans ces conditions, il n’est pas possible de se faire entendre calmement, d’autant que le GIP n’hésite pas à mettre en avant les consensus fictifs qu’il aurait trouvés avec les différents acteurs». La version V3’ de la charte du parc, très proche de la V3, devait être votée ce 4 juillet. Le document ne contenait «aucune amélioration pour la prise en compte et le maintien du tissu économique local». Pire, elle est assortie de recommandations du comité national de protection de la nature «encore plus irréalistes».
Pour un projet équilibré
«Si la vision à long terme du futur parc est la protection de la naturalité, au détriment de l’humain, et sans le secteur économique, alors nous refusons cette vision, car notre territoire, bien que peu peuplé, n’est pas vide» communiquent les FDSEA et les JA, mettant en garde les partisans de cette vision. En effet, maintenir en état un territoire sans activité économique demande beaucoup d’argent pour l’entretien et la sécurité. «Ces derniers points ne pourront plus venir que de subventions, or nous savons tous que les caisses sont vides», font remarquer les syndicats. Un projet de territoire équilibré, basé sur les trois piliers fondamentaux du développement durable (environnement, économie, aspect sociétal) est demandé dans une démarche participative et démocratique effective.
Le monde agricole continuera à se mobiliser pour faire vivre le territoire dans un souci de préservation de l’environnement, mais aussi d’habitabilité et de développement des services. «Il est intolérable que le secteur économique, malgré son rôle central pour limiter la désertification humaine et l’enfrichement, et alors même qu’il a préservé le territoire depuis des générations sans que des bureaucrates ne viennent imposer des règles aberrantes et déracinées, ne soit pas plus représenté et écouté», répète la profession.
Réactions
Les FDSEA et les JA de Côte-d’Or et de Haute-Marne réagissent au communiqué du GIP, suite à ce blocage: «Contrairement à ce qui est évoqué dans le communiqué du GIP, nous rappelons que les habitants, les travailleurs, les cars, les camions, les forces de l’ordre et de manière générale toutes les personnes extérieures au GIP ont pu traverser les barrages. Nous regrettons sincèrement de devoir en arriver à des blocages tels que celui-ci pour avoir une chance d’exister aux yeux du GIP dans notre territoire. Nous signalons aussi que le blocage s’est déroulé sans heurts et dans les meilleures conditions, à l’exception d’un unique incident provoqué par l’un des membres de GIP qui a souhaité forcer un barrage, renversant au passage violemment un manifestant à pied. Nous trouvons cette réaction très symbolique de la manière dont les acteurs économiques sont considérés par le GIP. Une plainte sera déposée. Les FDSEA et JA 21 et 52 se félicitent de ce blocage pacifique réussi, et nous espérons que cela permettra que le monde agricole soit enfin écouté, sans que cela ne nécessite de reconduire ce genre d’actions. Un courrier sera prochainement adressé au Ministre de la Transition écologique et solidaire pour détailler nos revendications et nous assurer que, malgré le mal que le GIP se donne pour museler ses opposants, M. le Ministre ne puisse pas ignorer nos revendications pour un vrai projet de développement durable, bénéfique à tous, à l’environnement autant qu’aux personnes qui font vivre notre territoire».