Recensement agricole
Moins de monde mais autant de surface
En 2010, l'agriculture en Côte d'Or était représentée par 4900 exploitations, 11500 actifs, 457000 hectares et 887000 animaux. Si le nombre d'agriculteurs a diminué depuis 2000 (-2600 actifs), la surface agricole n'a baissé que de 0,2%.

Beaucoup de chiffres, peu de surprises : telle pourrait être la synthèse du recensement agricole de la Côte d'Or, établi en 2010 et présenté la semaine dernière par les services de la Draaf.
La population agricole diminue, la taille des exploitations augmente : tout le monde en est bien conscient. «A l'exception du salariat qui augmente fortement, tous les chiffres présentés suivent la tendance nationale» commente Dominique Chambrette, président de la Chambre d'agriculture de Côte d'Or, qui a assisté à la présentation de ces résultats dans les locaux d'AgroSup Dijon.
A quoi ressemble la Côte d'Or agricole ? D'après les cartes fournies par la Draaf, il s'agit d'un département à forte vocation végétale (58% des 457000 hectares agricoles sont dédiés aux grandes cultures). Comment se portent les exploitations? Entre 2000 et 2010, elles sont en baisse de 1300 unités, pour arriver à un total de 4900 exploitations.
Si cette baisse peut paraître conséquente (-21%), elle reste moins importante que les chiffres bourguignons (-23%) et surtout français (-26%). Les disparitions d'exploitations concernent d'abord les petites unités. Encore bien présentes en 2000, leur nombre a baissé de 41% en 10 ans.
Dans le même temps, les exploitations sont devenues plus grandes (+26% à 94 ha de moyenne, en prenant en compte toutes les exploitations). La surface agricole n'a baissé que de 0,2% en 10 ans. C'est moins qu'en Bourgogne (-0,7%) et qu'en France (-3,2%). Au total, le département dénombre 11500 actifs agricoles (dont 6400 exploitants).
Il est à noter une forte augmentation du nombre de salariés, (+12%, arrivant à 3300 unités, alors que le salariat baisse de 6% en France). Si cette augmentation est expliquée à 70% par la bonne tenue de l'emploi viticole,
les autres productions agricoles sont indéniablement concernées: [I]«une évolution très encourageante»[i] commentera Dominique Chambrette.
Le nombre d'UTA (unité de travail annuel) par exploitation est quant à lui passé de 1,7 en 2000 à 2,1 en 2010. Les exploitations sont de plus en plus sociétaires (leur proportion est de 46% contre 31% en 2000).
La population agricole diminue, la taille des exploitations augmente : tout le monde en est bien conscient. «A l'exception du salariat qui augmente fortement, tous les chiffres présentés suivent la tendance nationale» commente Dominique Chambrette, président de la Chambre d'agriculture de Côte d'Or, qui a assisté à la présentation de ces résultats dans les locaux d'AgroSup Dijon.
A quoi ressemble la Côte d'Or agricole ? D'après les cartes fournies par la Draaf, il s'agit d'un département à forte vocation végétale (58% des 457000 hectares agricoles sont dédiés aux grandes cultures). Comment se portent les exploitations? Entre 2000 et 2010, elles sont en baisse de 1300 unités, pour arriver à un total de 4900 exploitations.
Si cette baisse peut paraître conséquente (-21%), elle reste moins importante que les chiffres bourguignons (-23%) et surtout français (-26%). Les disparitions d'exploitations concernent d'abord les petites unités. Encore bien présentes en 2000, leur nombre a baissé de 41% en 10 ans.
Dans le même temps, les exploitations sont devenues plus grandes (+26% à 94 ha de moyenne, en prenant en compte toutes les exploitations). La surface agricole n'a baissé que de 0,2% en 10 ans. C'est moins qu'en Bourgogne (-0,7%) et qu'en France (-3,2%). Au total, le département dénombre 11500 actifs agricoles (dont 6400 exploitants).
Il est à noter une forte augmentation du nombre de salariés, (+12%, arrivant à 3300 unités, alors que le salariat baisse de 6% en France). Si cette augmentation est expliquée à 70% par la bonne tenue de l'emploi viticole,
les autres productions agricoles sont indéniablement concernées: [I]«une évolution très encourageante»[i] commentera Dominique Chambrette.
Le nombre d'UTA (unité de travail annuel) par exploitation est quant à lui passé de 1,7 en 2000 à 2,1 en 2010. Les exploitations sont de plus en plus sociétaires (leur proportion est de 46% contre 31% en 2000).
Les chiffres clé
Nombre d'exploitations par spécialisation (exploitations) : bovins viande (550), céréales et oléoprotagineux (1650), viticulture (1250), polyculture, polyélevage (800), ovins et caprins (300), élevages hors-sol (90), bovins lait (80), maraîchage horticulture (100), bovins mixte (30), fruits et autres cultures permanentes (30).
Superficie agricole utilisée par spécialisation : 228000 hectares de céréales et oléoprotagineux, 69000 ha pour les bovins viande, 118300 ha en polyculture et polyélevage, 12100 ha en viticulture, temporaires, 11900 ha en bovins lait, 7400 ha pour les ovins et caprins, 5000 ha en élevages hors-sol, 3800 ha pour les bovins mixte, 1000 ha en maraîchage horticulture, 800 ha en fruits et autres cultures permanentes.
Superficie des productions végétales : 187900 hectares de céréales, 82100 ha d'oléagineux et protéagineux, 135000 ha toujours en herbe, 13100 ha de prairies temporaires, 9700 ha de vignes, 900 ha de cultures permanentes (arboriculture...).
Productions animales : 224600 bovins (dont vaches nourrices : 71600, vaches laitières : 15500), 19000 porcins (dont 2600 truies mères), 900 caprins, 61300 ovins (dont 41400 brebis viande), 24500 poules pondeuses et 435400 poulets de chair.