Filière lait
Mobilisés pour rétablir la vérité
Afin d’informer les consommateurs sur la réalité de la pénurie de beurre dans les rayons, une délégation de producteurs laitiers de la FDSEA de l’Yonne est allée à leur rencontre samedi matin, dans plusieurs grandes enseignes auxerroises
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Alors que pour la FNPL, la pénurie de beurre dans les supermarchés est une «intox», relevant d’un «problème de négociations commerciales entre industriels laitiers et distributeurs», refusant que les producteurs soient les boucs émissaires d’une situation en tension entre les deux parties, la section laitière de la FDSEA de l’Yonne et les exploitants laitiers de JA 89 ont répondu samedi 28 octobre, à l’appel national concernant cette pénurie.
C’est ainsi, qu’à l’image de nombreux agriculteurs, un peu partout en France, ils se sont rendus dans plusieurs grandes surfaces pour dénoncer les vraies raisons du manque de beurre dans les rayons. La baisse de production de lait, consécutive aux mauvaises récoltes des années précédentes et le prix du lait, très bas et qui n’incitait pas à investir pour produire, ne sont pas les seuls responsables du manque de beurre. La principale raison étant bien la volonté des GMS de ne pas vouloir augmenter les prix d’achats, par rapport aux contrats qui ont été signés antérieurement avec les industriels.
Une embellie des cours qui ne profite pas aux producteurs
C’est cette vérité, que sont allés rétablir une dizaine de producteurs dans les rayons de 3 grandes surfaces auxerroises : Géant, Leclerc et Cora. Munis d’affiches et de tracts, ils se sont rendus dans les différentes enseignes aux heures d’affluence et ont expliqué aux consommateurs, les vraies raisons de cette «pénurie organisée», insistant notamment sur une cruelle réalité : l’embellie des cours du beurre ne leur profite en aucun cas ! Les prix du lait, s’ils sont meilleurs qu’en 2016, ne tiennent pas compte de cette envolée du cours de la matière grasse. Et c’est là tout le problème : quand les cours s’effondrent, les producteurs sont les premier impactés du fait que les industriels baissent immédiatement le prix du lait, mais en l’occurrence, pas question pour eux de profiter des cours meilleurs enregistrés ces derniers temps.
À l’issue de la matinée, le petit groupe de producteurs se disait satisfait de leur opération car il était important de se mobiliser et rejoindre le mouvement national, le consommateur devant savoir la vérité. Encore une fois, les consommateurs et les producteurs se retrouvent ballotés entre industriels et distributeurs, qui se renvoient la balle, n’acceptant pas leur part de responsabilité dans cette crise.
Aux lendemains des annonces d’Emmanuel Macron, à la sortie des États Généraux de l’Alimentation, le constat est sans appel : il y a urgence à repenser le mode de fixation des prix et à donner aux producteurs, des outils législatifs pour retrouver une part de la valeur ajoutée qu’ils créent avec leurs productions.
C’est ainsi, qu’à l’image de nombreux agriculteurs, un peu partout en France, ils se sont rendus dans plusieurs grandes surfaces pour dénoncer les vraies raisons du manque de beurre dans les rayons. La baisse de production de lait, consécutive aux mauvaises récoltes des années précédentes et le prix du lait, très bas et qui n’incitait pas à investir pour produire, ne sont pas les seuls responsables du manque de beurre. La principale raison étant bien la volonté des GMS de ne pas vouloir augmenter les prix d’achats, par rapport aux contrats qui ont été signés antérieurement avec les industriels.
Une embellie des cours qui ne profite pas aux producteurs
C’est cette vérité, que sont allés rétablir une dizaine de producteurs dans les rayons de 3 grandes surfaces auxerroises : Géant, Leclerc et Cora. Munis d’affiches et de tracts, ils se sont rendus dans les différentes enseignes aux heures d’affluence et ont expliqué aux consommateurs, les vraies raisons de cette «pénurie organisée», insistant notamment sur une cruelle réalité : l’embellie des cours du beurre ne leur profite en aucun cas ! Les prix du lait, s’ils sont meilleurs qu’en 2016, ne tiennent pas compte de cette envolée du cours de la matière grasse. Et c’est là tout le problème : quand les cours s’effondrent, les producteurs sont les premier impactés du fait que les industriels baissent immédiatement le prix du lait, mais en l’occurrence, pas question pour eux de profiter des cours meilleurs enregistrés ces derniers temps.
À l’issue de la matinée, le petit groupe de producteurs se disait satisfait de leur opération car il était important de se mobiliser et rejoindre le mouvement national, le consommateur devant savoir la vérité. Encore une fois, les consommateurs et les producteurs se retrouvent ballotés entre industriels et distributeurs, qui se renvoient la balle, n’acceptant pas leur part de responsabilité dans cette crise.
Aux lendemains des annonces d’Emmanuel Macron, à la sortie des États Généraux de l’Alimentation, le constat est sans appel : il y a urgence à repenser le mode de fixation des prix et à donner aux producteurs, des outils législatifs pour retrouver une part de la valeur ajoutée qu’ils créent avec leurs productions.