FDSEA/JA
Mise sous surveillance ...
Les responsables des sections bovines FDSEA et JA se sont réunis le lundi 22 juin à Rouy pour faire le point sur les accords issus des blocages d’abattoirs et envisager la suite de la mobilisation syndicale sur le dossier du prix.

Ce sont près d’une quarantaine de responsables syndicaux de la FDSEA et des JA qui se sont réunis, en début de semaine, au foyer rural de Rouy afin de faire le point sur les «accords filière» survenus après les blocages d’abattoirs de la semaine passée. Parmi les huit points de l’accord ayant permi la levée des barrages, l’engagement de l’intégralité des opérateurs d’aval, distribution comprise, de revaloriser de 5 centimes d’€ par semaine, jusqu’à atteinte des coûts de production, le prix de la viande bovine a été scruté à la louche. «Il faudra veiller à ce que l’application de cet engagement soit réel» soulignait très justement un éleveur relatant les propos d’acheteurs qui, dans les cours de ferme, assurait ne pas avoir l’intention d’appliquer une quelconque hausse.
Parallèlement, Emmanuel Bernard précisait qu’au sein même de la filière, «les même acteurs ayant participé aux mêmes réunions, n’avait pas entendu la même chose et essayent aujourd’hui de restreindre la hausse à seulement quelques catégories d’animaux». Une attitude inadmissible pour les éleveurs dont la pérennité du métier dépend intégralement d’une rémunération au juste prix de leur travail dès les prochaines semaines.
C’est ainsi, après avoir longuement échangé sur la stratégie à déployer pour «aider» les opérateurs d’aval à concrétiser leurs propres engagements, que les éleveurs ont décidé de mettre sous surveillance les acheteurs, abatteurs, industriels et distributeurs qui ne joueraient pas le jeu dans les prochains jours. Si, la semaine prochaine, les cotations ne traduisent pas concrètement les hausses de prix annoncées, l’action syndicale reprendra ses droits. Et ce, jusqu’à ce que le message passe et que les prix remontent là où ils doivent se trouver pour rémunérer les producteurs. Le juge de paix sur le terrain sera le prix en ferme.
Le syndicalisme étudiera avec attention les agissements des uns et des autres, scrutera à la loupe les orientations des cotations et saura distinguer et reconnaître qui joue le jeu et qui ne le joue pas. Pour ces derniers, mieux vaut d’ores et déjà préparer le plan prévisionnel de fumure. A bon entendeur …
Parallèlement, Emmanuel Bernard précisait qu’au sein même de la filière, «les même acteurs ayant participé aux mêmes réunions, n’avait pas entendu la même chose et essayent aujourd’hui de restreindre la hausse à seulement quelques catégories d’animaux». Une attitude inadmissible pour les éleveurs dont la pérennité du métier dépend intégralement d’une rémunération au juste prix de leur travail dès les prochaines semaines.
C’est ainsi, après avoir longuement échangé sur la stratégie à déployer pour «aider» les opérateurs d’aval à concrétiser leurs propres engagements, que les éleveurs ont décidé de mettre sous surveillance les acheteurs, abatteurs, industriels et distributeurs qui ne joueraient pas le jeu dans les prochains jours. Si, la semaine prochaine, les cotations ne traduisent pas concrètement les hausses de prix annoncées, l’action syndicale reprendra ses droits. Et ce, jusqu’à ce que le message passe et que les prix remontent là où ils doivent se trouver pour rémunérer les producteurs. Le juge de paix sur le terrain sera le prix en ferme.
Le syndicalisme étudiera avec attention les agissements des uns et des autres, scrutera à la loupe les orientations des cotations et saura distinguer et reconnaître qui joue le jeu et qui ne le joue pas. Pour ces derniers, mieux vaut d’ores et déjà préparer le plan prévisionnel de fumure. A bon entendeur …