Collecte Bourgogne du Sud
Michel Duvernois : «La pire récolte que j’ai connue»
Nouveau point sur la collecte en Côte d’Or avec Michel Duvernois, directeur de la coopérative Bourgogne du Sud. Là encore deux mots résument cette moisson : «très décevant»...

A quelques jours de la fin du mois d’août, le bilan de la moisson pour la coopérative Bourgogne du Sud, s’avère comme pour beaucoup d’autant plus décevant, que quelques mois témoigne Michel Duvernois, son directeur, «le prévisionnel était plutôt encourageant».
Maintenant, la messe est dite, ou presque. «C’est la pire moisson que j’ai connue parmi les plus mauvaises qui soient encore dans les mémoires» confie le directeur de Bourgogne du Sud. Entre manque d’ensoleillement, trop plein de pluies et surtout coups de froid aux plus mauvais moments... seul le Maconnais semble avoir été quelque peu épargné, en ce qui concerne le froid notamment. C’est dans ces zones que l’on trouve les meilleurs rendements, alors que «les résultats les plus mauvais sont enregistrés en limite Saône et Loire, Jura et Côte d’Or, dans les meilleures terres...».
Blés : une qualité hétérogène, un PS en berne
La sole de blé représente 35% de la collecte totale de la coopérative. Avec rendement moyen à 50q/ha la collecte de blé totalisera 160 000t. La qualité est très hétérogène, comme le PS, avec 25% de la collecte environ particulièrement concernée par ce PS insuffisant. «à nous maintenant» ajoute Michel Duvernois «de valoriser au mieux ces blés», tout en ajoutant, avec légèrement sarcastique : «nous avons les meilleurs blés fourragers du monde !».
La situation est moins problématique sur les orges, qui s’en tirent avec 60q/ha de moyenne, 60-62 de PS, 10,5 de protéines et 70 de calibrage.
La récolte de colza recule de -10% à 34q/ha de moyenne et l’on observe que certaines variétés s’en sortent mieux que d’autres.
Récoltes d’automne : affaire à suivre...
Reste à venir les récoltes d’automne, qui représentent 35% de la collecte totale de la coopérative. C’était déjà mal parti, compte-tenu des 3000 ha de soja qui n’avaient pas pu être semés. Mais dans ce qui a pu être emblavé, «le soja est beau, avec une belle végétation». Attention cependant, prévient Michel Duvernois, «une belle végétation ne présage pas toujours de belles cosses». à surveiller donc dans les prochaines semaines.
En maïs, les quelques pluies en juillet et août «ont sauvé la mise» et le résultat est «moins moche» que ce que l’on aurait pu craindre. La récolte de maïs fourrage semble très hétérogène, alors que l’on peut prévoir que les besoins en fourrage vont être importants dans les élevages.
Quant au tournesol, pour le moment cela semble plutôt satisfaisant.
Comme partout, les adhérents de Bourgogne du Sud ont été confrontés à de nombreux problèmes de maladies fongiques. Michel Duvernois constate que cela «a mis en évidence la résistance variétale»et «l’efficacité des programmes mis en place». Toutefois, le résultats reste très en deçà des efforts et de «ce que l’on pouvait espérer il y a quelques mois».
Pour la coopérative comme pour beaucoup d’opérateurs le grand défi de l’année face à cette collecte si particulière «ce sera le comportement du marché et la commercialisation». Michel Duvernois suppose qu’il y aura «plusieurs marchés, sur les blés notamment où il va falloir faire au mieux», en tout cas, prévient le directeur de la coopérative «nous sommes bien décidés à ne pas vendre à n’importe quel prix !»
Maintenant, la messe est dite, ou presque. «C’est la pire moisson que j’ai connue parmi les plus mauvaises qui soient encore dans les mémoires» confie le directeur de Bourgogne du Sud. Entre manque d’ensoleillement, trop plein de pluies et surtout coups de froid aux plus mauvais moments... seul le Maconnais semble avoir été quelque peu épargné, en ce qui concerne le froid notamment. C’est dans ces zones que l’on trouve les meilleurs rendements, alors que «les résultats les plus mauvais sont enregistrés en limite Saône et Loire, Jura et Côte d’Or, dans les meilleures terres...».
Blés : une qualité hétérogène, un PS en berne
La sole de blé représente 35% de la collecte totale de la coopérative. Avec rendement moyen à 50q/ha la collecte de blé totalisera 160 000t. La qualité est très hétérogène, comme le PS, avec 25% de la collecte environ particulièrement concernée par ce PS insuffisant. «à nous maintenant» ajoute Michel Duvernois «de valoriser au mieux ces blés», tout en ajoutant, avec légèrement sarcastique : «nous avons les meilleurs blés fourragers du monde !».
La situation est moins problématique sur les orges, qui s’en tirent avec 60q/ha de moyenne, 60-62 de PS, 10,5 de protéines et 70 de calibrage.
La récolte de colza recule de -10% à 34q/ha de moyenne et l’on observe que certaines variétés s’en sortent mieux que d’autres.
Récoltes d’automne : affaire à suivre...
Reste à venir les récoltes d’automne, qui représentent 35% de la collecte totale de la coopérative. C’était déjà mal parti, compte-tenu des 3000 ha de soja qui n’avaient pas pu être semés. Mais dans ce qui a pu être emblavé, «le soja est beau, avec une belle végétation». Attention cependant, prévient Michel Duvernois, «une belle végétation ne présage pas toujours de belles cosses». à surveiller donc dans les prochaines semaines.
En maïs, les quelques pluies en juillet et août «ont sauvé la mise» et le résultat est «moins moche» que ce que l’on aurait pu craindre. La récolte de maïs fourrage semble très hétérogène, alors que l’on peut prévoir que les besoins en fourrage vont être importants dans les élevages.
Quant au tournesol, pour le moment cela semble plutôt satisfaisant.
Comme partout, les adhérents de Bourgogne du Sud ont été confrontés à de nombreux problèmes de maladies fongiques. Michel Duvernois constate que cela «a mis en évidence la résistance variétale»et «l’efficacité des programmes mis en place». Toutefois, le résultats reste très en deçà des efforts et de «ce que l’on pouvait espérer il y a quelques mois».
Pour la coopérative comme pour beaucoup d’opérateurs le grand défi de l’année face à cette collecte si particulière «ce sera le comportement du marché et la commercialisation». Michel Duvernois suppose qu’il y aura «plusieurs marchés, sur les blés notamment où il va falloir faire au mieux», en tout cas, prévient le directeur de la coopérative «nous sommes bien décidés à ne pas vendre à n’importe quel prix !»