Communiqué
“Malgré les trésoreries en berne, les prestataires de l’élevage ne connaissent pas la crise !“
Réunie en conseil d’administration le 16 mars dernier à Nevers, la section bovine de la FDSEA de la Nièvre a largement débattu des orientations syndicales à mettre en œuvre pour répondre à l’urgence de la trésorerie des exploitations d’élevage en ce début d’année 2015.
Face à un marché principalement dégradé sur la vente des animaux femelles, les raisons des difficultés de trésorerie dans les élevages ne reposent pas simplement sur le facteur de la baisse des cours.
Au 1er janvier dernier, après un automne des plus agités en Nivernais, tous les prestataires de l’élevage - nos «partenaires» selon leurs propres termes - n’ont pas oublié de prendre part eux aussi, à l’édifice de fragilisation de l’économie des exploitations allaitantes.
Entre hausses conventionnelles de 3 à 4 % sur les prestations communément délivrées auprès de leurs adhérents, opportunisme mal placé sur la réforme de la Pac et augmentation des tarifs des commissions et autres frais de dossier, l’empathie des opérateurs para-agricoles à l’égard des éleveurs laisse à désirer ! Un choix, celui du partage, a néanmoins été fait : la marge chez les prestataires, les dettes chez les agriculteurs.
Face à ces facteurs d’irresponsabilité, la section bovine de la FDSEA revendique la mise en œuvre de mesures d’urgence :
Sur le plan social : La MSA Bourgogne est appelée à suspendre le prélèvement des acomptes de cotisations sociales tant que le solde de la PMTVA 2014 n’aura pas été versé aux éleveurs
Sur le plan bancaire : La section bovine tient à réaffirmer sa volonté de voir les créanciers de l’élevage dignement s’approprier les difficultés des éleveurs. Outre l’accompagnement à la restructuration de la dette des exploitations, la proposition de la FDSEA de la Nièvre, de prêt moyen terme à taux 0% (bonifié pour partie par les banques et par l’État), permettant la prise en charge des annuités 2015, est à nouveau réclamée.
Enfin, et après les annonces du ministre au Salon de l’agriculture, il est au plus vite réclamé la mise en œuvre d’un Fonds d’Allègement des Charges (Fac) doté à la hauteur des enjeux et de la crise que traverse les exploitations.
En outre, les opérateurs para-agricoles sont appelés à la responsabilité dans leurs pratiques quotidiennes.
Face à des trésoreries exsangues comme elles ne l’ont jamais été à pareille époque de l’année, à l’incertitude qui demeure encore et toujours sur le plan réglementaire et la durabilité de la crise qui affecte les exploitations, le printemps s’annonce agité pour la Nièvre agricole.
Au 1er janvier dernier, après un automne des plus agités en Nivernais, tous les prestataires de l’élevage - nos «partenaires» selon leurs propres termes - n’ont pas oublié de prendre part eux aussi, à l’édifice de fragilisation de l’économie des exploitations allaitantes.
Entre hausses conventionnelles de 3 à 4 % sur les prestations communément délivrées auprès de leurs adhérents, opportunisme mal placé sur la réforme de la Pac et augmentation des tarifs des commissions et autres frais de dossier, l’empathie des opérateurs para-agricoles à l’égard des éleveurs laisse à désirer ! Un choix, celui du partage, a néanmoins été fait : la marge chez les prestataires, les dettes chez les agriculteurs.
Face à ces facteurs d’irresponsabilité, la section bovine de la FDSEA revendique la mise en œuvre de mesures d’urgence :
Sur le plan social : La MSA Bourgogne est appelée à suspendre le prélèvement des acomptes de cotisations sociales tant que le solde de la PMTVA 2014 n’aura pas été versé aux éleveurs
Sur le plan bancaire : La section bovine tient à réaffirmer sa volonté de voir les créanciers de l’élevage dignement s’approprier les difficultés des éleveurs. Outre l’accompagnement à la restructuration de la dette des exploitations, la proposition de la FDSEA de la Nièvre, de prêt moyen terme à taux 0% (bonifié pour partie par les banques et par l’État), permettant la prise en charge des annuités 2015, est à nouveau réclamée.
Enfin, et après les annonces du ministre au Salon de l’agriculture, il est au plus vite réclamé la mise en œuvre d’un Fonds d’Allègement des Charges (Fac) doté à la hauteur des enjeux et de la crise que traverse les exploitations.
En outre, les opérateurs para-agricoles sont appelés à la responsabilité dans leurs pratiques quotidiennes.
Face à des trésoreries exsangues comme elles ne l’ont jamais été à pareille époque de l’année, à l’incertitude qui demeure encore et toujours sur le plan réglementaire et la durabilité de la crise qui affecte les exploitations, le printemps s’annonce agité pour la Nièvre agricole.