Transports agricoles
Logivia, une tour de contrôle et sept bases
Logivia pilote, depuis son siège de Longvic, une flotte de 140 camions répartis sur sept bases logistiques à travers la région.

Logivia ne cesse de se développer depuis sa création en juillet 2016. La société, filiale de Dijon Céréales, Bourgogne du Sud et Soréal, dispose aujourd’hui de 140 camions effectuant tout type de transports dans le domaine agricole. « Nous nous occupons de tout ce qui rentre et de tout ce qui sort d’une exploitation agricole », indique Sylvain Baudry, directeur général. Les céréales, oléagineux et protéagineux ont représenté 25% des tournées de 2018 (650 000 tonnes) et arrivent en tête des flux assurés par Logivia, au même niveau que les produits de nutrition animale (671 000 tonnes). « L’autre moitié de nos transports est très variée, nous avons notamment déplacé 120 000 animaux vivants, 13 millions de litres de carburants ou encore 50 000 tonnes de farine panifiable en direction des boulangeries. En 2018, nous avons traité 50 000 ordres de transports, pour un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros », informe Sylvain Baudry.
Les moissons déjà en préparation
Les camions de Logivia ne sont pas stationnés au siège de Longvic. « Vous n’en verrez pas ici », fait remarquer le directeur, « il sont positionnés au départ de nos sept sites d’exploitation dans la région chez nos actionnaires. Par cette organisation décentralisée, nous gardons la proximité avec les silos où sont stockés les grains et les usines où sont produits les aliments ». Seulement 13 des 150 salariés de Logivia travaillent dans nos bureaux de Longvic : «nous avons notamment une cellule d’affrètement qui achète et vend des flux, 40% de notre activité concerne la sous-traitance. Quand nos camions ne suffisent plus, nous privilégions toujours des transporteurs locaux ». Environ 80% des transports s’effectuent dans un rayon inférieur à 150 km. « Au-delà, la pertinence des camions est moins évidente d’un point de vue économique et écologique », rappelle Sylvain Baudry. En cette fin d’hiver, l’actualité de l’entreprise est principalement portée sur la nutrition animale. Les moissons seront préparées dès le mois prochain: « un important dispositif doit être mis en place pour répondre à la demande. Pas moins de 150 camions seront mobilisés durant cinq semaines cet été, rien que sur la partie des récoltes. Des moyens humains devront être adaptés durant cette période très dense ».
Approche économique et environnementale
La maîtrise des coûts fait partie du quotidien des équipes de Logivia, pour qui les kilomètres à vide sont les principaux ennemis: « ils coûtent aussi cher que les kilomètres à charge mais ne sont pas vendus. Une organisation adaptée est de rigueur pour faire en sorte que chaque camion soit également chargé à son retour. Un logiciel TMS (Transport Management System) nous aide à piloter les flux avec succès, dans toute la grande région ». Sylvain Baudry partage plusieurs particularités de la société, faisant d’elle une véritable référence dans le monde agricole : « les entreprises de transports comptent généralement entre 10 et 20% de charges de structures, autrement dit : beaucoup de personnes sont payées pour encadrer. Chez Logivia, nous sommes à peine à 3%. Nous formons nos conducteurs pour qu’ils soient pleinement autonomes. Le bien-être au travail est aussi une notion importante chez nous, ses effets se ressentent sur les résultats de l’entreprise. Nos économies de charges et de structures nous permettent de proposer des coûts très intéressants sur le marché ».
Les moissons déjà en préparation
Les camions de Logivia ne sont pas stationnés au siège de Longvic. « Vous n’en verrez pas ici », fait remarquer le directeur, « il sont positionnés au départ de nos sept sites d’exploitation dans la région chez nos actionnaires. Par cette organisation décentralisée, nous gardons la proximité avec les silos où sont stockés les grains et les usines où sont produits les aliments ». Seulement 13 des 150 salariés de Logivia travaillent dans nos bureaux de Longvic : «nous avons notamment une cellule d’affrètement qui achète et vend des flux, 40% de notre activité concerne la sous-traitance. Quand nos camions ne suffisent plus, nous privilégions toujours des transporteurs locaux ». Environ 80% des transports s’effectuent dans un rayon inférieur à 150 km. « Au-delà, la pertinence des camions est moins évidente d’un point de vue économique et écologique », rappelle Sylvain Baudry. En cette fin d’hiver, l’actualité de l’entreprise est principalement portée sur la nutrition animale. Les moissons seront préparées dès le mois prochain: « un important dispositif doit être mis en place pour répondre à la demande. Pas moins de 150 camions seront mobilisés durant cinq semaines cet été, rien que sur la partie des récoltes. Des moyens humains devront être adaptés durant cette période très dense ».
Approche économique et environnementale
La maîtrise des coûts fait partie du quotidien des équipes de Logivia, pour qui les kilomètres à vide sont les principaux ennemis: « ils coûtent aussi cher que les kilomètres à charge mais ne sont pas vendus. Une organisation adaptée est de rigueur pour faire en sorte que chaque camion soit également chargé à son retour. Un logiciel TMS (Transport Management System) nous aide à piloter les flux avec succès, dans toute la grande région ». Sylvain Baudry partage plusieurs particularités de la société, faisant d’elle une véritable référence dans le monde agricole : « les entreprises de transports comptent généralement entre 10 et 20% de charges de structures, autrement dit : beaucoup de personnes sont payées pour encadrer. Chez Logivia, nous sommes à peine à 3%. Nous formons nos conducteurs pour qu’ils soient pleinement autonomes. Le bien-être au travail est aussi une notion importante chez nous, ses effets se ressentent sur les résultats de l’entreprise. Nos économies de charges et de structures nous permettent de proposer des coûts très intéressants sur le marché ».
Logivia va passer au gaz
Le directeur général de Logivia annonce l’achat imminent de plusieurs camions fonctionnant au gaz naturel : « Nous espérons en avoir une cinquantaine d’ici trois ans, cela représenterait un tiers de notre parc. Ce projet est en lien avec le développement local de la méthanisation : le gaz que nous utiliserons sera produit dans la région. Cette orientation ne sera pas plus économique que celle du gazole car nous serons sur les mêmes ratios de coûts, mais à chaque fois que nous mettrons un euro dans notre énergie, celui-ci reviendra directement dans l’économie locale et dans la poche des agriculteurs. Cette démarche rejoint aussi notre philosophie d’éco-responsabilité, l’approche environnementale est une de nos priorités. À titre d’exemple, dès la première année, nous avons diminué de 25% nos rejets de CO2. Cette diminution était de 9% lors des deux années suivantes ».