Section Grandes Cultures de la FDSEA 58
Les zones à moindre potentiel en débat !
La section Grandes Cultures de la FDSEA 58 organise le mercredi 3 février, à 17h45, à la salle des fêtes de Pouilly sur Loire, une soirée débat sur le thème «Quelles pistes de réflexion pour nos zones céréalières à moindre potentiel ?» Rencontre avec Didier Guyon, président de la section Grandes Cultures de la FDSEA 58.
Pourquoi mettre en place une soirée débat ?
Didier Guyon : «Nous ne pratiquons pas ce genre de réunion dans le secteur céréalier alors que du côté de l’élevage, tous les ans, est organisée une soirée débat sur un thème différent, à laquelle de nombreux éleveurs prennent part. Nous nous sommes dit qu’il serait opportun d’engager une telle démarche, surtout avec la situation économique dans laquelle nous nous trouvons depuis ces dernières années. Nous pensons que ça serait aussi l’occasion de rassembler un grand nombre de céréaliers afin de réfléchir ensemble à quelques pistes de travail».
Quel sera le thème de cette soirée ?
DG : «Le thème de la soirée sera donc «quelles pistes de réflexion pour nos zones céréalières à moindre potentiel ?» La situation globale des producteurs français n’est pas très bonne et est encore plus impactée chez nous. Nous avons des terres avec des sols peu profonds et une sensibilité plus forte aux aléas climatiques. Notre potentiel de rendement est bien inférieur à celui des autres régions céréalières. A cela s’ajoute des aides Pac inférieures de 10 à 20% par rapport à la moyenne française. Quand en moyenne, en 2019, le DPB français sera de 247€/ha, dans nos zones à moindre potentiel celui-ci sera de 191€. En 2014, en Bourgogne 70% des céréaliers avaient un revenu négatif, le prévisionnel 2015 n’est pas meilleur. Il nous semble important de ne pas rester sans rien faire et de réfléchir à de nouvelles orientations».
Quel est le programme de la soirée?
DG : «La soirée sera divisée en TROIS parties : dans un premier temps, Mickael Geloen, conseiller à la chambre d’agriculture, présentera les pistes pour améliorer la performance économique et agronomique des systèmes en grandes cultures ; puis, dans un second temps, Philippe Dubieff, administrateur AGPB, dévoilera le travail effectué par l’AGPB sur les zones à moindre potentiel ; enfin, un temps de parole sera laissé à Dominique Chambrette, vice-président de l’AGPB, qui définira les enjeux syndicaux de nos zones. Chacun pourra prendre la parole pour échanger ouvertement sur le sujet».
Didier Guyon : «Nous ne pratiquons pas ce genre de réunion dans le secteur céréalier alors que du côté de l’élevage, tous les ans, est organisée une soirée débat sur un thème différent, à laquelle de nombreux éleveurs prennent part. Nous nous sommes dit qu’il serait opportun d’engager une telle démarche, surtout avec la situation économique dans laquelle nous nous trouvons depuis ces dernières années. Nous pensons que ça serait aussi l’occasion de rassembler un grand nombre de céréaliers afin de réfléchir ensemble à quelques pistes de travail».
Quel sera le thème de cette soirée ?
DG : «Le thème de la soirée sera donc «quelles pistes de réflexion pour nos zones céréalières à moindre potentiel ?» La situation globale des producteurs français n’est pas très bonne et est encore plus impactée chez nous. Nous avons des terres avec des sols peu profonds et une sensibilité plus forte aux aléas climatiques. Notre potentiel de rendement est bien inférieur à celui des autres régions céréalières. A cela s’ajoute des aides Pac inférieures de 10 à 20% par rapport à la moyenne française. Quand en moyenne, en 2019, le DPB français sera de 247€/ha, dans nos zones à moindre potentiel celui-ci sera de 191€. En 2014, en Bourgogne 70% des céréaliers avaient un revenu négatif, le prévisionnel 2015 n’est pas meilleur. Il nous semble important de ne pas rester sans rien faire et de réfléchir à de nouvelles orientations».
Quel est le programme de la soirée?
DG : «La soirée sera divisée en TROIS parties : dans un premier temps, Mickael Geloen, conseiller à la chambre d’agriculture, présentera les pistes pour améliorer la performance économique et agronomique des systèmes en grandes cultures ; puis, dans un second temps, Philippe Dubieff, administrateur AGPB, dévoilera le travail effectué par l’AGPB sur les zones à moindre potentiel ; enfin, un temps de parole sera laissé à Dominique Chambrette, vice-président de l’AGPB, qui définira les enjeux syndicaux de nos zones. Chacun pourra prendre la parole pour échanger ouvertement sur le sujet».
