Grêle
Les vignes peu touchées
Les orages de grêle survenus dans la nuit du 31 juillet au 1er août dans l’Auxerrois et le Chabilisien n’ont endommagé qu’une faible part des raisins.
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Les vignerons de l’Auxerrois et du Chablisien sont unanimes : la grêle n’aura pas de grandes conséquences sur les rendements. Les orages qui ont éclaté dans la nuit du 31 juillet au 1er août n’ont pas été accompagnés de vent. Résultat : les grêlons sont tombés droit et n’ont touché que les feuilles en haut des rangs. Les grappes ont été épargnées. À Migé, quelques gros grêlons ont éraflé les raisins, mais ils ne sont pas tombés en quantité suffisante pour faire des dégâts importants. Dans l’ensemble, les vignerons ne subiront pas plus de 5 % à 10 % de perte.
Générateurs anti-grêle : le coût en vaut la chandelle
Au printemps 2017, un dispositif anti-grêle a été installé pour protéger les vignobles du département. Activés à huit reprises depuis leur mise en place, les canons à iodure d’argent ont bien joué leur rôle de protection, selon Julien Esclavy, viticulteur de Saint-Bris-le-Vineux : «Les canons diminuent les risques de 60 %. Sur cet orage, ça aurait dû être bien pire.»
Disposés à cinq kilomètres en amont des orages, les générateurs ont pu réduire la taille des grêlons et les faire fondre légèrement. Ces installations ont un coût pour les exploitants : d’une part il faut payer environ huit euros/ha pour le matériel, et d’autre part il faut des bénévoles pour la mise en route. Pour Julien Esclavy, le prix n’est pas un problème : «Les canons m’ont fait économiser plus de huit euros/ha en huit activations, le coût en vaut la chandelle».
Reste à trouver suffisamment de bénévoles pour les activer au bon moment. Dans le secteur de la Puisaye, quatre générateurs censés améliorer la protection des vignobles de Coulanges, Saint-Bris et Saint-Cyr ne fonctionnent pas, faute de volontaires. Heureusement, pour cette fois, l’absence de vent aura bien aidé les canons anti-grêle.
Générateurs anti-grêle : le coût en vaut la chandelle
Au printemps 2017, un dispositif anti-grêle a été installé pour protéger les vignobles du département. Activés à huit reprises depuis leur mise en place, les canons à iodure d’argent ont bien joué leur rôle de protection, selon Julien Esclavy, viticulteur de Saint-Bris-le-Vineux : «Les canons diminuent les risques de 60 %. Sur cet orage, ça aurait dû être bien pire.»
Disposés à cinq kilomètres en amont des orages, les générateurs ont pu réduire la taille des grêlons et les faire fondre légèrement. Ces installations ont un coût pour les exploitants : d’une part il faut payer environ huit euros/ha pour le matériel, et d’autre part il faut des bénévoles pour la mise en route. Pour Julien Esclavy, le prix n’est pas un problème : «Les canons m’ont fait économiser plus de huit euros/ha en huit activations, le coût en vaut la chandelle».
Reste à trouver suffisamment de bénévoles pour les activer au bon moment. Dans le secteur de la Puisaye, quatre générateurs censés améliorer la protection des vignobles de Coulanges, Saint-Bris et Saint-Cyr ne fonctionnent pas, faute de volontaires. Heureusement, pour cette fois, l’absence de vent aura bien aidé les canons anti-grêle.