Dégâts de gibier
Les sangliers en font trop
Dans le département, les dégâts liés aux sangliers s’accroissent d’année en année. Une problématique compliquée pour les agriculteurs qui voient des conséquences importantes sur leurs récoltes et leurs terres, voire jusque dans leurs hangars, comme à Mailly-le-Château.
«Les sangliers saccagent tout et le problème va continuer à s’accentuer si on ne fait rien», indique Jean-Michel Godefroy, agriculteur à Mailly-le-Château.
Depuis plusieurs années, les dégâts liés aux sangliers augmentent dans le département. Sur la saison 2015-2016, ce sont 977 hectares qui ont été détruits et indemnisés dans l’Yonne, 1 270 hectares sur 2016-2017 et 1 196 hectares sur 2017-2018. Des dégâts qui s’accroissent avec une augmentation significative de la population de sangliers sur le territoire, ce qui agace les agriculteurs, comme Jean-Michel Godefroy.
Ce dernier a retrouvé, il y a une quinzaine de jours, des sacs de graines ouverts sous son hangar. «Avec les dégâts dans les parcelles, ce sont des problèmes de plus en plus récurrents», commente-t-il. Toutes ses parcelles (à Merry-sur-Yonne, Mailly-le-Château et Fontenay-sous-Fouronnes) ont été visitées par des sangliers. «La conséquence c’est qu’il y a des pertes dans les récoltes et des trous dans la terre qui rendent le travail beaucoup plus difficile».
«Supprimer 90 % des sangliers»
Pour Jean-Michel Godefroy, la solution est simple : «Il faudrait supprimer 90% des sangliers sur le territoire pour que les agriculteurs ne soient plus dérangés». L’agriculteur espère avoir davantage l’aide des chasseurs pour l’aider à résoudre ce problème, qui touche bon nombre d’agriculteurs dans le département et dans la France entière.
Il y a quelques semaines, une battue administrative a été organisée par la préfecture de l’Yonne, sur le secteur de Pontigny, à la demande du Préfet. Une alternative qu’espère voir se renouveler Jean-Michel Godefroy, qui envisage aussi de passer son permis de chasse afin de chasser sur ses parcelles. «Il a déjà de gros soucis dans le domaine agricole, notamment avec les ZNT et les accords Mercosur et Ceta, nous n’avons pas besoin que celui-ci se greffe par-dessus», confie-t-il. «Surtout qu’il y a aussi les problématiques de chevreuils et de cerfs qui se prolifèrent et mangent les pousses. Ainsi que le loup qui n’est pas loin. On n’a pas besoin de tout ça», conclut Jean-Michel Godefroy.
Depuis plusieurs années, les dégâts liés aux sangliers augmentent dans le département. Sur la saison 2015-2016, ce sont 977 hectares qui ont été détruits et indemnisés dans l’Yonne, 1 270 hectares sur 2016-2017 et 1 196 hectares sur 2017-2018. Des dégâts qui s’accroissent avec une augmentation significative de la population de sangliers sur le territoire, ce qui agace les agriculteurs, comme Jean-Michel Godefroy.
Ce dernier a retrouvé, il y a une quinzaine de jours, des sacs de graines ouverts sous son hangar. «Avec les dégâts dans les parcelles, ce sont des problèmes de plus en plus récurrents», commente-t-il. Toutes ses parcelles (à Merry-sur-Yonne, Mailly-le-Château et Fontenay-sous-Fouronnes) ont été visitées par des sangliers. «La conséquence c’est qu’il y a des pertes dans les récoltes et des trous dans la terre qui rendent le travail beaucoup plus difficile».
«Supprimer 90 % des sangliers»
Pour Jean-Michel Godefroy, la solution est simple : «Il faudrait supprimer 90% des sangliers sur le territoire pour que les agriculteurs ne soient plus dérangés». L’agriculteur espère avoir davantage l’aide des chasseurs pour l’aider à résoudre ce problème, qui touche bon nombre d’agriculteurs dans le département et dans la France entière.
Il y a quelques semaines, une battue administrative a été organisée par la préfecture de l’Yonne, sur le secteur de Pontigny, à la demande du Préfet. Une alternative qu’espère voir se renouveler Jean-Michel Godefroy, qui envisage aussi de passer son permis de chasse afin de chasser sur ses parcelles. «Il a déjà de gros soucis dans le domaine agricole, notamment avec les ZNT et les accords Mercosur et Ceta, nous n’avons pas besoin que celui-ci se greffe par-dessus», confie-t-il. «Surtout qu’il y a aussi les problématiques de chevreuils et de cerfs qui se prolifèrent et mangent les pousses. Ainsi que le loup qui n’est pas loin. On n’a pas besoin de tout ça», conclut Jean-Michel Godefroy.
Quelles conditions pour être indemnisé ?
Les dégâts liés aux sangliers sont indemnisés par la FDC de l’Yonne selon certains critères. Si la surface détruite est supérieure à 3 % ou égale à la surface de la parcelle culturale, l’indemnisation est faite quel que soit le montant. Si elle est inférieure, l’indemnisation a lieu si le montant des dégâts avant abattement est supérieur ou égal à 230 € (ou 100 € pour les prairies). Dans le cas contraire, l’indemnisation n’a pas lieu. En 2017-2018, ce sont 1 196 hectares qui ont été détruits et indemnisés dans le département.
