Fermoscopie
Les résultats 2019 des exploitations de l’Yonne
Le mercredi 29 janvier, la réunion Fermoscopie, organisée par le CerFrance, s’est déroulée au Conseil départemental de l’Yonne. Les résultats 2019 des exploitations du département en grandes cultures, viande bovine, lait et viticulture ont été présentés.
Lors de la réunion Fermoscopie du 29 janvier, les résultats 2019 des quatre grandes orientations du département ont été présentés. À commencer par les grandes cultures. Malgré une météo contrastée (entre un automne sec, un printemps pluvieux et un été chaud), les rendements sont plutôt bons dans l’ensemble. Cependant, la difficulté d’implanter du colza a été relevée.
L’avenir a été abordé. « Les exploitations de demain ne ressembleront pas à celles d’hier », assure Justine Pasquier, intervenante pour les résultats en grandes cultures. Le changement climatique, l’évolution des marchés et la mutation de la réglementation et des attentes des citoyens représentent les principaux enjeux à venir pour les agriculteurs.
Un point sur la conversion à l’agriculture biologique a été fait. Au niveau régional, la dynamique de conversion est forte avec plus de 1 000 fermes bios comptabilisées en 2018 contre un peu moins de 300 en 2005.
La sécheresse impact les productions
En bovin lait, les résultats reflètent un impact visible de la sécheresse sur le volume produit. Dans l’Yonne, l’année 2019 présente des chiffres de la collecte laitière les plus faibles depuis 2016, avec un peu plus de 7 millions de litres récoltés en septembre 2019, contre environ 8 millions en 2017 et 2018 à la même période (source DRAAF).
En viande bovine, un contexte perturbé est à noter : par les sécheresses répétées, les accords Ceta/Mercosur, les débats sociétaux sur la viande et le manque de visibilité sur la PAC. L’effectif des vaches allaitantes présentes au 1er du mois en France est à la baisse : 3,8 millions de têtes en octobre 2019 contre près de 3,9 millions en octobre 2018, plus de 3,9 millions en octobre 2017 et 4 millions en octobre 2016. Une différence notable visible tout au long de l’année.
Quant à la viticulture ? Une baisse tendancielle du potentiel de production est relevée. En 2019, 44 hl/ha de Chablis ont été vendangés en moyenne, 39 hl/ha de Bourgogne rouge, 40 hl/ha de Bourgogne blanc et 36 hl/ha d’Irancy.
Une décroissance du potentiel de production est également à noter pour diverses raisons : le vieillissement du vignoble, l’état sanitaire des vignes, un hiver plus doux (avec de gros dégâts des gelées de printemps sur une végétation plus avancée) et la sécheresse.
L’avenir a été abordé. « Les exploitations de demain ne ressembleront pas à celles d’hier », assure Justine Pasquier, intervenante pour les résultats en grandes cultures. Le changement climatique, l’évolution des marchés et la mutation de la réglementation et des attentes des citoyens représentent les principaux enjeux à venir pour les agriculteurs.
Un point sur la conversion à l’agriculture biologique a été fait. Au niveau régional, la dynamique de conversion est forte avec plus de 1 000 fermes bios comptabilisées en 2018 contre un peu moins de 300 en 2005.
La sécheresse impact les productions
En bovin lait, les résultats reflètent un impact visible de la sécheresse sur le volume produit. Dans l’Yonne, l’année 2019 présente des chiffres de la collecte laitière les plus faibles depuis 2016, avec un peu plus de 7 millions de litres récoltés en septembre 2019, contre environ 8 millions en 2017 et 2018 à la même période (source DRAAF).
En viande bovine, un contexte perturbé est à noter : par les sécheresses répétées, les accords Ceta/Mercosur, les débats sociétaux sur la viande et le manque de visibilité sur la PAC. L’effectif des vaches allaitantes présentes au 1er du mois en France est à la baisse : 3,8 millions de têtes en octobre 2019 contre près de 3,9 millions en octobre 2018, plus de 3,9 millions en octobre 2017 et 4 millions en octobre 2016. Une différence notable visible tout au long de l’année.
Quant à la viticulture ? Une baisse tendancielle du potentiel de production est relevée. En 2019, 44 hl/ha de Chablis ont été vendangés en moyenne, 39 hl/ha de Bourgogne rouge, 40 hl/ha de Bourgogne blanc et 36 hl/ha d’Irancy.
Une décroissance du potentiel de production est également à noter pour diverses raisons : le vieillissement du vignoble, l’état sanitaire des vignes, un hiver plus doux (avec de gros dégâts des gelées de printemps sur une végétation plus avancée) et la sécheresse.
Bien transmettre son entreprise
En seconde partie de la réunion Fermoscopie, la transmission d’entreprise a été abordée sous le thème « céder son entreprise dans un monde qui change ». La diminution des reprises familiales, la hausse du capital à transmettre, la baisse de la rentabilité, l’émergence des arrêts en cours de carrière ou encore la généralisation des formes sociétaires ont été évoquées. La cession de l’entreprise dans le contexte actuel a été passée au crible avec des témoignages vidéos de cédants, suivis d’échanges avec les personnes présentes.
