Cultures
Les récoltes 2015 dans l’Yonne
Les récoltes en France ont été bonnes en général sur le territoire. Pour le blé, le ministère de l’Agriculture annonce un rendement moyen de 76,1 q/ha. Le maïs reste la grande inconnue mais la sécheresse l’a fait souffrir.
L’Yonne a subit de longues périodes de sécheresse durant le mois de juillet. Le début du mois d’août a permis un léger mieux niveau hydrométrie. Alors, comment les grandes cultures ont-elles réagi? Petit tour des coopératives.
«Pour le blé, on s’attendait à une moins bonne saison. La récolte semblait très aléatoire au mois de juin. On a de très bon rendements sur les parcelles du département» annonce Baudoin Delforge, de Cavap Vanagri.
De même chez Cerepy, la coopérative à Saint-Julien du Sault : «Notre collecte a augmenté de 22%, avec une hausse de surface cultivée de 4%. C’est donc surtout la hausse du rendement qui nous amène à ses stocks presque historiques» explique son directeur Germain Bour. «De plus, la qualité du grain est excellente» ajoute Baudoin Delforge. «Mais par contre, il y a un fléchissement en protéine, qui tourne autour de 11% en moyenne» termine le directeur. Chez Cerepy. La décision a été prise de faire des lots de blé avec les grains ayant plus de 11% de protéine, et un autre avec les grains ayant moins de 11%. Ainsi, une partie sera vendue en meunerie, l’autre en fourrager.
L’orge est aussi au rendez vous. A 110 Bourgogne, Jean-Marc Krebs pensait avoir une moyenne de 35q/ha. C’est finalement un chiffre beaucoup plus haut, à 50 q/ha, qui est attendu ! Chez Cavap Vanagri, la «teneur en protéine est faible (10.5) mais le calibrage est bon». Enfin, la coopérative de Saint-Julien du Sault parle d’une collecte en hausse de 35% par rapport à l’an dernier. «On ne repère pas de souci de protéine sur cette plante» analyse Germain Bour. Le problème étant maintenant les débouchés. La Chine devrait être une des destinations de la céréale cette année.
Le colza en difficulté
Voilà l’une des cultures qui ne bat pas des records. Le colza est en baisse de production de 10%, d’après les stocks de Cérépy. Les baisses de rendement par parcelle sont effectivement fortes. La moyenne de 40q/ha les précédentes années, est descendue en 2015 à 36q/h (avec des rendements par parcelles allant de 15 à 45 q/ha). L’altise n’est pas pour rien dans ce recul. Ce petit coléoptère a touché de nombreuses parcelles et fait quelques dégâts. Pour Jean-Marc Krebs, de 110 bourgogne, le problème de l’altise va jusqu’à remettre en cause toute la culture du colza dans certains secteurs. Il vise, entre autres, les plateaux du Tonnerrois qui sont complètement envahis par des colonies de cet insecte. «C’est la grande déception, certains de nos cultivateurs ont perdu 10 q/ha» à cause de l’altise. Problème plus grave encore, l’altise semble s’être implantée dans les terrains. «Les insectes se nourrissent des repousses de colza, puis s’attaquent aux pousses de l’année suivante» analyse Jean-Marc Krebs. Malgré l’utilisation des insecticides, l’altise a continué ses ravages.
Enfin, le maïs commence à être récolté par les éleveurs en polyculture dès la mi-août. Essentiellement pour essayer de sauver de la matière verte. Dans les cultures non irriguées, le maïs a souffert. Il est très petit pour cette période, avec un pain souvent inexistant. Sur ce point, tout le monde s’accorde à penser que c’est une très mauvaise année pour le maïs.
«Pour le blé, on s’attendait à une moins bonne saison. La récolte semblait très aléatoire au mois de juin. On a de très bon rendements sur les parcelles du département» annonce Baudoin Delforge, de Cavap Vanagri.
De même chez Cerepy, la coopérative à Saint-Julien du Sault : «Notre collecte a augmenté de 22%, avec une hausse de surface cultivée de 4%. C’est donc surtout la hausse du rendement qui nous amène à ses stocks presque historiques» explique son directeur Germain Bour. «De plus, la qualité du grain est excellente» ajoute Baudoin Delforge. «Mais par contre, il y a un fléchissement en protéine, qui tourne autour de 11% en moyenne» termine le directeur. Chez Cerepy. La décision a été prise de faire des lots de blé avec les grains ayant plus de 11% de protéine, et un autre avec les grains ayant moins de 11%. Ainsi, une partie sera vendue en meunerie, l’autre en fourrager.
L’orge est aussi au rendez vous. A 110 Bourgogne, Jean-Marc Krebs pensait avoir une moyenne de 35q/ha. C’est finalement un chiffre beaucoup plus haut, à 50 q/ha, qui est attendu ! Chez Cavap Vanagri, la «teneur en protéine est faible (10.5) mais le calibrage est bon». Enfin, la coopérative de Saint-Julien du Sault parle d’une collecte en hausse de 35% par rapport à l’an dernier. «On ne repère pas de souci de protéine sur cette plante» analyse Germain Bour. Le problème étant maintenant les débouchés. La Chine devrait être une des destinations de la céréale cette année.
Le colza en difficulté
Voilà l’une des cultures qui ne bat pas des records. Le colza est en baisse de production de 10%, d’après les stocks de Cérépy. Les baisses de rendement par parcelle sont effectivement fortes. La moyenne de 40q/ha les précédentes années, est descendue en 2015 à 36q/h (avec des rendements par parcelles allant de 15 à 45 q/ha). L’altise n’est pas pour rien dans ce recul. Ce petit coléoptère a touché de nombreuses parcelles et fait quelques dégâts. Pour Jean-Marc Krebs, de 110 bourgogne, le problème de l’altise va jusqu’à remettre en cause toute la culture du colza dans certains secteurs. Il vise, entre autres, les plateaux du Tonnerrois qui sont complètement envahis par des colonies de cet insecte. «C’est la grande déception, certains de nos cultivateurs ont perdu 10 q/ha» à cause de l’altise. Problème plus grave encore, l’altise semble s’être implantée dans les terrains. «Les insectes se nourrissent des repousses de colza, puis s’attaquent aux pousses de l’année suivante» analyse Jean-Marc Krebs. Malgré l’utilisation des insecticides, l’altise a continué ses ravages.
Enfin, le maïs commence à être récolté par les éleveurs en polyculture dès la mi-août. Essentiellement pour essayer de sauver de la matière verte. Dans les cultures non irriguées, le maïs a souffert. Il est très petit pour cette période, avec un pain souvent inexistant. Sur ce point, tout le monde s’accorde à penser que c’est une très mauvaise année pour le maïs.
