Foire gastronomique de Dijon
Les producteurs font leur promotion
Ses 200 000 visiteurs annuels font de la foire gastronomique de Dijon un rendez-vous incontournable pour les organismes agricoles et agroalimentaires locaux. Ce moment est idéal pour se montrer et communiquer.

Escargots, truffes, pains, cassis, miel, vins, viandes... Les dégustations vont bon train depuis le 1er novembre au Quartier des saveurs, à la foire gastronomique de Dijon. Ce sera encore le cas jusqu'à dimanche soir et la fermeture de cette édition 2011. Une place sous le hall des expositions de Dijon n'est pas «donnée» et est rapidement facturée plusieurs milliers d'euros (selon la taille du stand, sa localisation et le nombre de jours passés). «Mais on se doit d'être là pour montrer nos produits et prouver que tout n'est pas industriel dans l'alimentation d'aujourd'hui!» souligne Sylvain Olivier, producteur fermier à la ferme Fruirouge dans le canton de Nuits-Saint-Georges.
[INTER]Dijon Céréales à l'honneur[inter]
Comme à son habitude, Dijon Céréales profite de la foire gastronomique pour faire la présentation de ses différents métiers et filières à un public toujours aussi intéressé. La filière «blé-farine-pain» est particulièrement mise en avant cette année avec, notamment, le projet du moulin bio d'Aiserey. Actuellement en phase d'essai et de réglages, le moulin devrait être opérationnel au mois de janvier. Un stand commun à Vitagora, Aria Bourgogne (association des industries alimentaires) et la Draaf est également en place et propose de nombreux jeux interactifs avec les visiteurs (reconnaissance de graines, jeux d'éveil des sens, questionnaires...). Concernant les dégustations : des produits alimentaires concoctés par le lycée de Plombières/Quetigny (jus et confiture de pommes, pâtes de fruits) sont particulièrement prisés.
[INTER]Auxois, naturellement[inter]
Les produits «Auxois naturellement» sont présents pour la
toute première fois à la foire gastronomique.
Le Pays de l'Auxois-Morvan, désireux de «lancer au mieux» les producteurs dans leur démarche, a pris en charge le financement d'un stand sur lequel sont présentés plus de 70 produits. «Douze producteurs de Côte d'Or se relaient durant les treize jours de la foire» signale Matthieu Virely, chargé de mission au Pays de l'Auxois/Morvan, comptant aujourd'hui une trentaine de producteurs divers et variés (miel, viandes, bières, cassis, escargots....). «Aujourd'hui, nous attendons que d'autres producteurs nous rejoignent, pour que la gamme de produits proposés soit encore plus large» conclut
Matthieu Virely.
[INTER]La truffe est là[inter]
La truffe de Bourgogne a également son stand (financé par Dijon Céréales). Les visiteurs ont la possibilité de découvrir ce champignon vivant en symbiose avec un arbre hôte. «La truffe se développe dans sols calcaires peu profonds, bien aérés souvent caillouteux et moyennement secs» explique Françoise Lavier, présidente de l'association «La Truffe côte d'orienne». La seule méthode autorisée pour la recherche et la récolte des truffes est la recherche au chien ou au porc (appelée cavage). Un arrêté préfectoral en Côte-d'Or fixe la date de récolte du 15 septembre au 31 mars. Le premier marché de la truffe en Côte d'Or aura lieu dimanche 4 décembre à Leuglay, au nord du département. Le prix de la truffe de Bourgogne oscille entre 300 et 400€ le kilogramme.
[INTER]Escargots (pas) de Bourgogne[inter]
L'entreprise «Bourgogne Escargots», implantée à Chevigny-Saint-Sauveur, figure également parmi les exposants. Vingt millions d'escargots sont vendus chaque année par cette société. «Nous travaillons beaucoup avec les restaurants et les grandes et moyennes surfaces à l'échelon national» informe France Aubriet, PDG de l'entreprise. D'où viennent les escargots?
Réponse : pas de Bourgogne, mais d'Europe centrale (Allemagne, Pologne, Tchéquie...). «C'est le cas depuis plusieurs décennies» explique France Aubriet, «il n'y en a pas assez en France. Pourquoi? Peut-être que l'escargot a été trop ramassé il y a 100 ou 200 ans». «Le problème ne date pas d'hier» précise la responsable. En ce qui concerne l'appellation «de Bourgogne», France Aubriet informe que cet escargot a été mangé pour la première fois dans notre région il y a environ 300 ans, d'où son nom ...
[INTER]Dijon Céréales à l'honneur[inter]
Comme à son habitude, Dijon Céréales profite de la foire gastronomique pour faire la présentation de ses différents métiers et filières à un public toujours aussi intéressé. La filière «blé-farine-pain» est particulièrement mise en avant cette année avec, notamment, le projet du moulin bio d'Aiserey. Actuellement en phase d'essai et de réglages, le moulin devrait être opérationnel au mois de janvier. Un stand commun à Vitagora, Aria Bourgogne (association des industries alimentaires) et la Draaf est également en place et propose de nombreux jeux interactifs avec les visiteurs (reconnaissance de graines, jeux d'éveil des sens, questionnaires...). Concernant les dégustations : des produits alimentaires concoctés par le lycée de Plombières/Quetigny (jus et confiture de pommes, pâtes de fruits) sont particulièrement prisés.
[INTER]Auxois, naturellement[inter]
Les produits «Auxois naturellement» sont présents pour la
toute première fois à la foire gastronomique.
Le Pays de l'Auxois-Morvan, désireux de «lancer au mieux» les producteurs dans leur démarche, a pris en charge le financement d'un stand sur lequel sont présentés plus de 70 produits. «Douze producteurs de Côte d'Or se relaient durant les treize jours de la foire» signale Matthieu Virely, chargé de mission au Pays de l'Auxois/Morvan, comptant aujourd'hui une trentaine de producteurs divers et variés (miel, viandes, bières, cassis, escargots....). «Aujourd'hui, nous attendons que d'autres producteurs nous rejoignent, pour que la gamme de produits proposés soit encore plus large» conclut
Matthieu Virely.
[INTER]La truffe est là[inter]
La truffe de Bourgogne a également son stand (financé par Dijon Céréales). Les visiteurs ont la possibilité de découvrir ce champignon vivant en symbiose avec un arbre hôte. «La truffe se développe dans sols calcaires peu profonds, bien aérés souvent caillouteux et moyennement secs» explique Françoise Lavier, présidente de l'association «La Truffe côte d'orienne». La seule méthode autorisée pour la recherche et la récolte des truffes est la recherche au chien ou au porc (appelée cavage). Un arrêté préfectoral en Côte-d'Or fixe la date de récolte du 15 septembre au 31 mars. Le premier marché de la truffe en Côte d'Or aura lieu dimanche 4 décembre à Leuglay, au nord du département. Le prix de la truffe de Bourgogne oscille entre 300 et 400€ le kilogramme.
[INTER]Escargots (pas) de Bourgogne[inter]
L'entreprise «Bourgogne Escargots», implantée à Chevigny-Saint-Sauveur, figure également parmi les exposants. Vingt millions d'escargots sont vendus chaque année par cette société. «Nous travaillons beaucoup avec les restaurants et les grandes et moyennes surfaces à l'échelon national» informe France Aubriet, PDG de l'entreprise. D'où viennent les escargots?
Réponse : pas de Bourgogne, mais d'Europe centrale (Allemagne, Pologne, Tchéquie...). «C'est le cas depuis plusieurs décennies» explique France Aubriet, «il n'y en a pas assez en France. Pourquoi? Peut-être que l'escargot a été trop ramassé il y a 100 ou 200 ans». «Le problème ne date pas d'hier» précise la responsable. En ce qui concerne l'appellation «de Bourgogne», France Aubriet informe que cet escargot a été mangé pour la première fois dans notre région il y a environ 300 ans, d'où son nom ...