Visite du Premier ministre
Les problématiques remises sur la table
Les présidents de la FDSEA, des JA, de la Chambre d’agriculture et du GDS ont profité de la venue du Premier ministre pour rappeler les spécificités du département.

Zone défavorisée simple, zone à faible potentiel, irrigation et stockage de l’eau, tuberculose bovine : ces quatre dossiers ont été présentés la semaine dernière à Julien Turenne, le conseiller agricole d’Édouard Philippe qui était de passage à Dijon le 5 avril. Pour les ZDS, la révision du zonage conduit à l’exclusion injuste de diverses communes.
Celles-ci doivent être réintégrées. Elles sont localisées dans la petite région agricole comprenant la Côte, les Hautes Côtes et la vallée de l’Ouche. Neuf communes du nord du Châtillonnais et deux du val de Saône restent également exclues à ce jour, alors que pour les représentants syndicaux FDSEA/JA «elles sont injustement exclues du zonage».
250 euros/ha minimum pour tous
Concernant les soutiens directs de la Pac, la Côte-d’Or a accueilli fin janvier le congrès de l’AGPB, qui s’est positionné en faveur d’un niveau de soutien minimum de 250 euros/ha (1er et 2e pilier confondus) au niveau national. La FDSEA 21 est largement favorable à cette mesure, qui constituerait un véritable soutien pour les exploitations largement fragilisées par les aléas climatiques et de marché. Cette mesure a été expertisée et pourrait être financée sans apport supplémentaire de l’État ou des régions, grâce à l’activation de deux leviers permis par l’Union Européenne mais non activés par la France (réduction du prélèvement distributif à 5 voire 0%, activation de la réserve pour tous les agriculteurs dont les DPB sont très en dessous de la moyenne). La gestion des risques a également été abordée : concernant l’assurance récolte, le règlement Omnibus a ouvert de nouvelles possibilités. La France s’est largement investie pour obtenir ces aménagements. La FDSEA demande une mise en place concrète de ces possibilités, notamment pour les zones intermédiaires sensibles aux aléas climatiques (baisse du seuil de déclenchement subventionnable à 20%, augmentation du taux d’aide jusqu’à 70%).
Un besoin d’eau
En ce qui concerne l’irrigation, la FDSEA demande une meilleure reconnaissance de la légitimité des besoins agricoles par différentes mesures : la mise en cohérence des politiques publiques, une augmentation de la part agricole dans la répartition des ressources, la possibilité de créer des retenues, la mise en place rapide par le Conseil régional d’une ligne de crédit Feader de financement des retenues d’eau et la possibilité de flécher des financements publics sur des projets individuels. Enfin, pour le dossier de la tuberculose bovine, plusieurs demandes ont également été formulées par le GDS auprès à Julien Turenne :
- la mise en place d’une commission scientifique est nécessaire afin de trouver des solutions pour protéger les élevages foyers récurrents ;
- le maintien de la possibilité de gestion des zones humides reconnues «à risque» ;
- la possibilité de pouvoir mettre plus rapidement en évidence les mycobactéries des sols ;
- la possibilité de figer les aides Pac tant qu’un élevage reste sous arrêté d’infection ;
- la construction d’une véritable procédure d’urgence concertée lors de la découverte d’un gibier positif ;
- la mise en place de contrôles inopinés de la vénerie.
Celles-ci doivent être réintégrées. Elles sont localisées dans la petite région agricole comprenant la Côte, les Hautes Côtes et la vallée de l’Ouche. Neuf communes du nord du Châtillonnais et deux du val de Saône restent également exclues à ce jour, alors que pour les représentants syndicaux FDSEA/JA «elles sont injustement exclues du zonage».
250 euros/ha minimum pour tous
Concernant les soutiens directs de la Pac, la Côte-d’Or a accueilli fin janvier le congrès de l’AGPB, qui s’est positionné en faveur d’un niveau de soutien minimum de 250 euros/ha (1er et 2e pilier confondus) au niveau national. La FDSEA 21 est largement favorable à cette mesure, qui constituerait un véritable soutien pour les exploitations largement fragilisées par les aléas climatiques et de marché. Cette mesure a été expertisée et pourrait être financée sans apport supplémentaire de l’État ou des régions, grâce à l’activation de deux leviers permis par l’Union Européenne mais non activés par la France (réduction du prélèvement distributif à 5 voire 0%, activation de la réserve pour tous les agriculteurs dont les DPB sont très en dessous de la moyenne). La gestion des risques a également été abordée : concernant l’assurance récolte, le règlement Omnibus a ouvert de nouvelles possibilités. La France s’est largement investie pour obtenir ces aménagements. La FDSEA demande une mise en place concrète de ces possibilités, notamment pour les zones intermédiaires sensibles aux aléas climatiques (baisse du seuil de déclenchement subventionnable à 20%, augmentation du taux d’aide jusqu’à 70%).
Un besoin d’eau
En ce qui concerne l’irrigation, la FDSEA demande une meilleure reconnaissance de la légitimité des besoins agricoles par différentes mesures : la mise en cohérence des politiques publiques, une augmentation de la part agricole dans la répartition des ressources, la possibilité de créer des retenues, la mise en place rapide par le Conseil régional d’une ligne de crédit Feader de financement des retenues d’eau et la possibilité de flécher des financements publics sur des projets individuels. Enfin, pour le dossier de la tuberculose bovine, plusieurs demandes ont également été formulées par le GDS auprès à Julien Turenne :
- la mise en place d’une commission scientifique est nécessaire afin de trouver des solutions pour protéger les élevages foyers récurrents ;
- le maintien de la possibilité de gestion des zones humides reconnues «à risque» ;
- la possibilité de pouvoir mettre plus rapidement en évidence les mycobactéries des sols ;
- la possibilité de figer les aides Pac tant qu’un élevage reste sous arrêté d’infection ;
- la construction d’une véritable procédure d’urgence concertée lors de la découverte d’un gibier positif ;
- la mise en place de contrôles inopinés de la vénerie.