PhotovoltaÏque
Les OPA attirent l'attention des parlementaires
Dominique Chambrette (président de la Chambre d'agriculture), Fabrice Faivre (président de la FDSEA), Antoine Daurelle (président des JA), Vincent Lecuret (président de la SAS Agrisolaire 21) et Jean-Pierre Fleury, au nom de la FNSEA, ont rencontré lundi après-midi François Sauvadet et Alain Houpert dans les locaux de la Chambre d'agriculture de Côte d'Or. Cette réunion avait pour objectif de rappeler aux deux parlementaires les enjeux des prochains échanges nationaux sur le photovoltaique, à commencer par ce mercredi où le dossier a été abordé au Parlement.
Le moratoire sur le photovoltaÏque touche en effet à sa fin. Les conséquences pourraient être catastrophiques pour les 25 000 emplois créés sur les territoires et pour les projets initiés. Victimes de la volatilité des prix, les agriculteurs et leurs coopératives ne peuvent plus supporter les multiples changements de position du gouvernement. Il est urgent et prioritaire de mettre en place une commission de rattrapage, spécifi-que à l'agriculture, avec des critères objectifs pour donner une suite favorable aux projets en «file d'attente».
Réglementation stable, cohérente, durable
La profession agricole participe à la concertation ministérielle, essen-tielle pour corriger les défauts de gouvernance responsables de ce désordre. Les propositions actuellement faites par les représentants des Ministères lors de la concertation ne sont pas suffisantes pour espérer un développement du secteur photovoltaÏque. En effet, pour tenir compte de ses gains en compétitivité, il est préférable d'attribuer un plafonnement annuel de la Contribution au Servi-ce Public de l'Electricité (CSPE) plutôt qu'une limite de puissance. Il faut également de la visibilité sur l'avenir avec une réglementation stable, cohérente et durable.
[INTER]Modernisation des bâtiments[inter]
Les clés pour munir la France d'une filière photovoltaÏque française dynamique, industrielle et présen-te sur l'export sont maintenant entre les mains du gouvernement. La profession agricole revendique une place ambitieuse pour l'agriculture dans la réalisation du schéma national de dévelop-pement des énergies renouve-lables, voulu par le Grenelle de l'Environnement. Les agriculteurs en font également un atout de l'amélioration de leur compétiti-vité. Cela passe par une modernisation du parc bâtiment avec la possibilité d'intégrer des projets photovoltaÏques en cohérence avec l'activité agricole. Dans ce contexte, la profession agricole souhaite qu'une part des installations photovoltaÏques soit réservée à l'agriculture.
[INTER]L'àtat doit faire des choix[inter]
De plus, une réglementation stricte doit être mise en place pour interdire le photovoltaÏque au sol sur les terres à vocation agricole. La priorité doit être donnée au secteur des «moyennes et grandes toitures» et non au sol comme il est envisagé actuellement. Enfin, la profession agricole souhaite s'inscrire dans un plan sur 10 ans de participation des agriculteurs au schéma national de développement des énergies renouvelables. L'àtat doit, dès maintenant, faire des choix et en assumer les responsabilités : permettre aux agriculteurs de mener à bien leurs projets alliant production d'énergies renouvela-bles et compétitivité de la Ferme France. Sans cela, les agriculteurs n'auront plus l'énergie... d'en produire !
Réglementation stable, cohérente, durable
La profession agricole participe à la concertation ministérielle, essen-tielle pour corriger les défauts de gouvernance responsables de ce désordre. Les propositions actuellement faites par les représentants des Ministères lors de la concertation ne sont pas suffisantes pour espérer un développement du secteur photovoltaÏque. En effet, pour tenir compte de ses gains en compétitivité, il est préférable d'attribuer un plafonnement annuel de la Contribution au Servi-ce Public de l'Electricité (CSPE) plutôt qu'une limite de puissance. Il faut également de la visibilité sur l'avenir avec une réglementation stable, cohérente et durable.
[INTER]Modernisation des bâtiments[inter]
Les clés pour munir la France d'une filière photovoltaÏque française dynamique, industrielle et présen-te sur l'export sont maintenant entre les mains du gouvernement. La profession agricole revendique une place ambitieuse pour l'agriculture dans la réalisation du schéma national de dévelop-pement des énergies renouve-lables, voulu par le Grenelle de l'Environnement. Les agriculteurs en font également un atout de l'amélioration de leur compétiti-vité. Cela passe par une modernisation du parc bâtiment avec la possibilité d'intégrer des projets photovoltaÏques en cohérence avec l'activité agricole. Dans ce contexte, la profession agricole souhaite qu'une part des installations photovoltaÏques soit réservée à l'agriculture.
[INTER]L'àtat doit faire des choix[inter]
De plus, une réglementation stricte doit être mise en place pour interdire le photovoltaÏque au sol sur les terres à vocation agricole. La priorité doit être donnée au secteur des «moyennes et grandes toitures» et non au sol comme il est envisagé actuellement. Enfin, la profession agricole souhaite s'inscrire dans un plan sur 10 ans de participation des agriculteurs au schéma national de développement des énergies renouvelables. L'àtat doit, dès maintenant, faire des choix et en assumer les responsabilités : permettre aux agriculteurs de mener à bien leurs projets alliant production d'énergies renouvela-bles et compétitivité de la Ferme France. Sans cela, les agriculteurs n'auront plus l'énergie... d'en produire !