Maturité de la vendange
Les nouveaux capteurs changent le quotidien
Les appareils optiques modifient la méthodologie et le planning des vendanges.

Depuis quelques années, une nouvelle offre d’appareils de contrôle de maturité est proposée aux viticulteurs, avec le Spectron de Pellenc, le Dyostem de Vivelys et le Multiplex de Force-A. Elle complète ou remplace les analyses en laboratoire ou à la parcelle (réfractomètre par exemple) et permet d’être plus précis dans la décision de la date de vendange ou dans le choix des surfaces à récolter.
Le Spectron est un capteur optique portable (720 g) géolocalisé et non destructif permettant la mesure du taux de sucre (précision +/- 1° Brix), de l’acidité totale et des anthocyanes. Il faut compter 150 mesures judicieusement choisies par parcelle pour donner des informations pertinentes et révélatrices de l’état de maturité de la parcelle, soit une petite demi-heure de travail par parcelle. Les données sont ensuite compilées sur un logiciel pour visualiser, au fil des mesures, l’évolution des trois paramètres et choisir ainsi la date optimale de récolte. Pour le technicien chargé de cette opération, cela représente un gain de temps et un travail moins fastidieux. Et quelques kilos de vendange en plus, puisqu’il n’y a plus de prises d’échantillons. Au prix de l’analyse en laboratoire, le retour sur investissement du Spectron, vendu 5 900 euros, est rapide sur de grandes surfaces.
Le capteur Multiplex de Force-à mesure quant à lui les anthocyanes. Cette application est disponible uniquement sous forme de prestations ou de location (avec formation). Cet outil a permis à certains domaines de repenser le découpage des parcelles pour la vinification avec une vraie différence en bout de ligne à la dégustation. De même, la date de récolte est mieux ajustée avec une augmentation de la proportion de première offre et une élévation du niveau moyen.
Équipée du Dyostem depuis 2006, la cave coopérative de Marseillan (Hérault) en a fait un outil incon- tournable. En complément des observations dans les parcelles, le Dyostem permet, par ses résultats chiffrés, d’être plus objectif dans la mise en place du planning de récolte. En plus des mesures de sucre, l’appareil permet de déterminer le diamètre des baies et de détecter d’éventuels stress, comme des parcelles moins bien travaillées, carencées ou bloquées. Ces stress sont ensuite corroborés par des observations plus fines sur le terrain.
En compilant les données sur une même parcelle, des modèles mathématiques aident au choix de la date de récolte, selon le profil aromatique (frais, mûr, etc.) souhaité. L’intégration de cet outil n’a pas été sans conséquence. Ce sont les coopérateurs qui réalisent les échantillons. Au début, cela en a surpris plus d’un quand il leur a été demandé de faire des prélèvements de chardonnay dès la fin juillet. Cela a également étalé les récoltes, certaines parcelles étant vendangées dix jours après les autres de même cépage, parce que plus tardives. Cela engendre des contraintes logistiques, globalement bien acceptées aujourd’hui par les coopérateurs, au vu de l’augmentation qualitative générale des vins de la cave, matérialisée par des médailles plus nombreuses.
Le Spectron est un capteur optique portable (720 g) géolocalisé et non destructif permettant la mesure du taux de sucre (précision +/- 1° Brix), de l’acidité totale et des anthocyanes. Il faut compter 150 mesures judicieusement choisies par parcelle pour donner des informations pertinentes et révélatrices de l’état de maturité de la parcelle, soit une petite demi-heure de travail par parcelle. Les données sont ensuite compilées sur un logiciel pour visualiser, au fil des mesures, l’évolution des trois paramètres et choisir ainsi la date optimale de récolte. Pour le technicien chargé de cette opération, cela représente un gain de temps et un travail moins fastidieux. Et quelques kilos de vendange en plus, puisqu’il n’y a plus de prises d’échantillons. Au prix de l’analyse en laboratoire, le retour sur investissement du Spectron, vendu 5 900 euros, est rapide sur de grandes surfaces.
Le capteur Multiplex de Force-à mesure quant à lui les anthocyanes. Cette application est disponible uniquement sous forme de prestations ou de location (avec formation). Cet outil a permis à certains domaines de repenser le découpage des parcelles pour la vinification avec une vraie différence en bout de ligne à la dégustation. De même, la date de récolte est mieux ajustée avec une augmentation de la proportion de première offre et une élévation du niveau moyen.
Équipée du Dyostem depuis 2006, la cave coopérative de Marseillan (Hérault) en a fait un outil incon- tournable. En complément des observations dans les parcelles, le Dyostem permet, par ses résultats chiffrés, d’être plus objectif dans la mise en place du planning de récolte. En plus des mesures de sucre, l’appareil permet de déterminer le diamètre des baies et de détecter d’éventuels stress, comme des parcelles moins bien travaillées, carencées ou bloquées. Ces stress sont ensuite corroborés par des observations plus fines sur le terrain.
En compilant les données sur une même parcelle, des modèles mathématiques aident au choix de la date de récolte, selon le profil aromatique (frais, mûr, etc.) souhaité. L’intégration de cet outil n’a pas été sans conséquence. Ce sont les coopérateurs qui réalisent les échantillons. Au début, cela en a surpris plus d’un quand il leur a été demandé de faire des prélèvements de chardonnay dès la fin juillet. Cela a également étalé les récoltes, certaines parcelles étant vendangées dix jours après les autres de même cépage, parce que plus tardives. Cela engendre des contraintes logistiques, globalement bien acceptées aujourd’hui par les coopérateurs, au vu de l’augmentation qualitative générale des vins de la cave, matérialisée par des médailles plus nombreuses.