Cuma
Les moissonneuses passées au crible
La moisson se termine, du moins pour les dernières cultures d’hiver.

L’antenne Côte d’Or de la Fédération Cuma Bourgogne vient de consulter ses classeurs : le parc matériel en Cuma dénombre 32 moissonneuses dans le département. Les marques les plus représentées sont New Holland (33 %), John Deere (25 %), Claas et Case (16 % chacun). L’âge moyen est de 5 ans (de 2001 à 2014). Le coût de revient moyen, en comptant le GNR mais pas la main-d’œuvre, s’établit à 88€/ha (de 63,5€/ha à 115€/ha). Le nombre d’exploitations propriétaires d’une même machine varie généralement entre trois et quatre, pour un maximum de six. Le nombre moyen d’hectares fauchés par moissonneuse est de 266. «A ce titre, nous relevons de grandes variations selon les Cuma, l’une récolte 100 ha, une autre 530ha» font remarquer les techniciens Jérémie Nobs et Édouard Bénard. Ces derniers trouvent plusieurs explications à ces grandes disparités : «il y a tout d’abord le parcellaire : les moissonneuses des secteurs bocagers qui ont du relief font moins de surfaces que celles localisées en zones céréalières. En général, ces machines ont des largeurs de coupe inférieures et ont moins de puissance, ce qui réduit la capacité journalière de récolte. Ensuite, il y a la notion de disponibilité : certaines Cuma n’hésitent pas à maintenir un faible niveau d’activité par machine afin d’avoir un maximum de souplesse dans l’organisation des chantiers, quitte à avoir un prix de revient plus élevé».
Jérémie Nobs et Édouard Bénard insistent sur cet aspect organisation : «il s’agit d’un point clé. L’organisation d’un chantier collectif permet une meilleure efficience, en référence aux transports, au planning de travail et à l’enchaînement des parcelles, à contrario d’une organisation individuelle avec un outil partagé. Cela se vérifie également sur d’autres chantiers, comme celui de la fenaison».
Jérémie Nobs et Édouard Bénard insistent sur cet aspect organisation : «il s’agit d’un point clé. L’organisation d’un chantier collectif permet une meilleure efficience, en référence aux transports, au planning de travail et à l’enchaînement des parcelles, à contrario d’une organisation individuelle avec un outil partagé. Cela se vérifie également sur d’autres chantiers, comme celui de la fenaison».