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Chambre d’agriculture

Les médecines douces ont la cote

Une formation dédiée aux médecines alternatives vient de se dérouler à Rouvres-en-Plaine et Tart-l’Abbaye.
Par Aurélien Genest
Les médecines douces ont la cote
La formation permet de soulager ou de soigner différentes affections à l’aide de ses propres mains.
Les médecines douces s’imposent aujourd’hui sur toutes les exploitations comme une alternative intéressante à la médecine conventionnelle.

Plus économiques dans un contexte de trésoreries tendues, elles sont aussi plus en phase avec les aspirations actuelles de réduction des substances médicamenteuses (suppression des délais d’attente, absence de résidus et prévention des antibiorésistances) et d’orientation vers des méthodes de soin plus préventives.

Les médecines alternatives font justement partie du large panel de formations proposées par la Chambre d’agriculture de Côte d’Or. «Soigner ses animaux avec les médecines manuelles» était la thématique d’un double rendez-vous en exploitation organisé les 24 et 25 novembre. La première journée s’est déroulée dans une ferme de Rouvres-en-Plaine pour travailler sur des bovins allaitants. Les douze stagiaires ont ensuite pris la direction de Tart-l’Abbaye pour travailler sur des bovins laitiers. Jean-Pierre Siméon, vétérinaire en médecines manuelles au GIE Zone Verte, est intervenu auprès d’un groupe très dynamique et réceptif aux différents conseils et démonstrations. Cyril Pautet, agriculteur à Rouvres-en-Plaine, participait à la troisième formation de ce type avec son épouse Sandrine.

Les deux Côte d’oriens élevant une quarantaine de vaches Charolaise recevaient même la première des deux journées au sein de leur ferme. «Nous participons à ces formations avec l’objectif d’être plus autonomes sur notre exploitation» indique Cyril Pautet, «la médecine manuelle est une approche différente qui a l’air de plutôt bien fonctionner depuis que nous l’utilisons. Nous nous en servons principalement pour manipuler des vaches après vêlages et même sur des petits veaux pour lesquels nous remettons convenablement le bassin en cas de problème. La majorité des stagiaires présents le 24 novembre étaient déjà venus lors de la dernière édition, preuve que l’enseignement proposé est intéressant. Cette fois-ci, c’était plutôt du perfectionnement».