Innov’Action
Les légumes secs: quelle opportunité pour l’Yonne ?
Le 19 février dernier, Guy et Guillaume Perthiot ont ouvert les portes de leur entreprise de vente de légumes secs. Cette porte ouverte Innov’Action, fait suite au Forum des opportunités organisé en 2017 par la Chambre d’agriculture de l’Yonne.
«Innov’action permet notamment de mettre en lumière des initiatives qui offrent aux exploitations icaunaises des possibilités de diversification : de leurs ateliers, de leur assolement...» rappelle Loïc Guyard, élu à la Chambre d’agriculture de l’Yonne en charge de l’innovation. Lors de cette journée, les participants ont pu au travers de trois ateliers, échanger sur l’itinéraire technique de la lentille, découvrir le cahier des charges à respecter pour stocker des légumes secs en exploitation et visiter les installations de tri, usinage et ensachage construites par Guy et Guillaume Parthiot.
C’est avec l’arrivée de Guillaume sur l’exploitation en 2009 que le projet de stockage et de conditionnement pour faire de la vente directe de légumes secs a vu le jour. «Nous avons investi dans la création d’un site de stockage, tri, usinage et conditionnement. La SARL, créée en 2009 pour la vente, achète des légumineuses de printemps auprès de 76 producteurs (chiffres 2017) répartis dans l’Aube (50 % environ), en Côte d’or (quelques producteurs) et l’Yonne (50 % environ). En 2017, nos ventes concernaient une surface de 980 ha de lentilles et 150 ha de pois verts pour des volumes respectifs de 1 400 t et 350 t.» En plus de ces cultures sont produits sur l’exploitation de Guy et Guillaume, de la lentille corail, des haricots secs, des pois chiches, du lentillon rosé de Champagne. 4 % des ventes partent vers la grande distribution en paquets de 500 g sous la marque «Jolie campagne».
150 points de vente étaient livrés en 2017. Les 96% restants sont dirigés vers les industries agroalimentaires en big bag de 1 tonne ou en sacs de 25 et 5 kg. Les légumes secs sont alors utilisés pour moitié dans la confection de plats préparés et l’autre moitié pour le reconditionnement sous différentes marques.
Partenariat avec des courtiers
Germain Philbé, agriculteur à Vallan dans l’Yonne, produit actuellement de la lentille en contrat pour Guy et Guillaume. En dépit de quelques craintes liées à la découverte de la culture, la récolte 2017 aura finalement été menée sans gros soucis et lui a permis de dégager une marge brute d’environ 600 € par hectare. Durant l’échange avec les participants, chacun a pu donner ses «trucs et astuces» pour réussir au mieux la conduite de la culture. Voilà de quoi aborder encore plus sereinement la récolte 2018.
«Jusqu’en 2017, nous travaillions quasiment exclusivement en direct avec les agriculteurs, via des contrats. En 2018, nous travaillerons également avec des courtiers comme Identité Céréales, qui feront le lien avec des producteurs stockeurs. Identité Céréales sera également prestataire pour réaliser les audits qualité sur le stockage». Ainsi, Fabien Maurice et Amélie Nezondet, d’Identité Céréales, présents lors de la porte ouverte, ont pu détailler les points clés du cahier des charges à respecter pour travailler avec Guy et Guillaume.
L’essentiel des contraintes porte sur le stockage. Les légumes secs étant des produits mis en vente parfois sans transformation, sans nettoyage (paquets de 500 g), la qualité sanitaire des lots doit être irréprochable. Cela passe notamment par un contrôle des rongeurs, une protection des sites de stockage contre les oiseaux…
Vous pouvez retrouver toutes ces informations et plus encore sur le site internet de la Chambre d’agriculture de l’Yonne : http://www.yonne.chambagri.fr/innovaction-jae.html.
A venir le 13 mars : porte ouverte sur le désherbage mécanique organisée en partenariat avec BioBourgogne. Contact : Tiphaine Trousson, 03 86 94 22 21.
C’est avec l’arrivée de Guillaume sur l’exploitation en 2009 que le projet de stockage et de conditionnement pour faire de la vente directe de légumes secs a vu le jour. «Nous avons investi dans la création d’un site de stockage, tri, usinage et conditionnement. La SARL, créée en 2009 pour la vente, achète des légumineuses de printemps auprès de 76 producteurs (chiffres 2017) répartis dans l’Aube (50 % environ), en Côte d’or (quelques producteurs) et l’Yonne (50 % environ). En 2017, nos ventes concernaient une surface de 980 ha de lentilles et 150 ha de pois verts pour des volumes respectifs de 1 400 t et 350 t.» En plus de ces cultures sont produits sur l’exploitation de Guy et Guillaume, de la lentille corail, des haricots secs, des pois chiches, du lentillon rosé de Champagne. 4 % des ventes partent vers la grande distribution en paquets de 500 g sous la marque «Jolie campagne».
150 points de vente étaient livrés en 2017. Les 96% restants sont dirigés vers les industries agroalimentaires en big bag de 1 tonne ou en sacs de 25 et 5 kg. Les légumes secs sont alors utilisés pour moitié dans la confection de plats préparés et l’autre moitié pour le reconditionnement sous différentes marques.
Partenariat avec des courtiers
Germain Philbé, agriculteur à Vallan dans l’Yonne, produit actuellement de la lentille en contrat pour Guy et Guillaume. En dépit de quelques craintes liées à la découverte de la culture, la récolte 2017 aura finalement été menée sans gros soucis et lui a permis de dégager une marge brute d’environ 600 € par hectare. Durant l’échange avec les participants, chacun a pu donner ses «trucs et astuces» pour réussir au mieux la conduite de la culture. Voilà de quoi aborder encore plus sereinement la récolte 2018.
«Jusqu’en 2017, nous travaillions quasiment exclusivement en direct avec les agriculteurs, via des contrats. En 2018, nous travaillerons également avec des courtiers comme Identité Céréales, qui feront le lien avec des producteurs stockeurs. Identité Céréales sera également prestataire pour réaliser les audits qualité sur le stockage». Ainsi, Fabien Maurice et Amélie Nezondet, d’Identité Céréales, présents lors de la porte ouverte, ont pu détailler les points clés du cahier des charges à respecter pour travailler avec Guy et Guillaume.
L’essentiel des contraintes porte sur le stockage. Les légumes secs étant des produits mis en vente parfois sans transformation, sans nettoyage (paquets de 500 g), la qualité sanitaire des lots doit être irréprochable. Cela passe notamment par un contrôle des rongeurs, une protection des sites de stockage contre les oiseaux…
Vous pouvez retrouver toutes ces informations et plus encore sur le site internet de la Chambre d’agriculture de l’Yonne : http://www.yonne.chambagri.fr/innovaction-jae.html.
A venir le 13 mars : porte ouverte sur le désherbage mécanique organisée en partenariat avec BioBourgogne. Contact : Tiphaine Trousson, 03 86 94 22 21.
