Assemblée générale
Les irrigants veulent un barrage pilote
Le syndicat des irrigants de Côte d'Or s'est réuni vendredi dernier à Dijon. Si l'année a été plutôt tranquille, l'objectif de pérenniser l'irrigation reste intact.

Des années comme celle-ci, les irrigants en redemandent. «Il y a eu très peu de prélèvements effectués dans le département» résume le président François-Xavier Lévèque, [I]«après un début de printemps plutôt sec, les précipitations sont rapidement revenues. Les températures ont été relativement basses et nous avons eu des ETP très faibles... C'est très bien pour nous. Le premier arrêté préfectoral n'est intervenu que le 17 août»[i]. Oui mais voilà, comme [I]«les années se suivent mais ne se ressemblent pas»[i], mieux vaut [I]«rester vigilant et se préparer aux années sèches qui reviendront tôt ou tard»[i]. François-Xavier Lévèque ne souhaite [I]«en aucun cas baisser les bras, ni même lever le pied»[i] sur les projets du syndicat. [I]«A ce titre, nous aurions souhaité que l'administration soit présente aujourd'hui à notre assemblée générale pour qu'elle nous écoute»[i] regrette le président.
Conscients que les [I]«robinets se ferment de plus en plus»[i] suite aux différentes études de volumes prélevables, les irrigants refusent d'être la [I]«variable d'ajustement des prélèvements sur le milieu, sous peine de mettre en péril les productions légumières et toutes les filières qui gravitent autour l'irrigation en Côte d'Or»[i]. [I]«Nous sommes les premiers visés par l'opinion publique lorsque le niveau des rivières diminue. Or cette année, en l'absence de prélèvements dans certains secteurs sensibles, le niveau d'eau a continué de baisser. Nous n'y sommes donc pour rien»[i] fait remarquer le président.
[INTER]2012 en référence[inter]
Le souhait de réaliser des réserves collinaires est de nouveau mis en avant par le syndicat. François-Xavier Lévèque hausse progressivement le ton : [I]«la création de retenues d'eau artificielles semble être la meilleure solution dans la majorité des cas. Néanmoins, dans les secteurs les plus sensibles, là où le sol est relativement filtrant, faire des réserves aurait un coût relativement élevé. Les dépenses sont tellement comptées aujourd'hui qu'il faudrait mieux nous écouter. Nous le disons depuis longtemps : la création de barrages pourrait régler de nombreux problèmes»[i].
[INTER]«Satisfaire tout le monde»[inter]
Le syndicat des irrigants propose qu'un barrage-pilote soit constitué sur un bras de la Tille, même si celui-ci ne respecte pas tout à fait la loi sur l'eau. Le président explique : [I]«Ce serait juste une expérience. L'objectif serait de satisfaire tout le monde : les pêcheurs, les collectivités, les associations de protection de la nature et les agriculteurs. Nous ferions ensuite un bilan des effets positifs et négatifs pour voir si un barrage est si néfaste que ça. De l'écologie, il en faut, tout autant qu'une agriculture productive et diversifiée pour faire face à l'augmentation de la population de demain»[i]. François-Xavier Lévèque s'invite à un petit rappel historique : [I]«suite aux crues de 1955 et 1956 en Côte d'Or, les rivières avaient été curées et recalibrées pour éviter les inondations. Des barrages avaient été construits pour maintenir un niveau d'eau suffisant pendant l'été. La motivation n'était pas seulement agricole. Le génie rural, autrement dit l'àtat, supervisait ces ouvrages. Les barrages que l'on voit actuellement ne sont donc pas des erreurs du passé. Ils ont été construits dans les années 50 dans un but bien précis. En considérant le niveau actuel des nappes phréatiques, je me demande bien pourquoi on ne peut plus refaire de barrages aujourd'hui...»[i]
Conscients que les [I]«robinets se ferment de plus en plus»[i] suite aux différentes études de volumes prélevables, les irrigants refusent d'être la [I]«variable d'ajustement des prélèvements sur le milieu, sous peine de mettre en péril les productions légumières et toutes les filières qui gravitent autour l'irrigation en Côte d'Or»[i]. [I]«Nous sommes les premiers visés par l'opinion publique lorsque le niveau des rivières diminue. Or cette année, en l'absence de prélèvements dans certains secteurs sensibles, le niveau d'eau a continué de baisser. Nous n'y sommes donc pour rien»[i] fait remarquer le président.
[INTER]2012 en référence[inter]
Le souhait de réaliser des réserves collinaires est de nouveau mis en avant par le syndicat. François-Xavier Lévèque hausse progressivement le ton : [I]«la création de retenues d'eau artificielles semble être la meilleure solution dans la majorité des cas. Néanmoins, dans les secteurs les plus sensibles, là où le sol est relativement filtrant, faire des réserves aurait un coût relativement élevé. Les dépenses sont tellement comptées aujourd'hui qu'il faudrait mieux nous écouter. Nous le disons depuis longtemps : la création de barrages pourrait régler de nombreux problèmes»[i].
[INTER]«Satisfaire tout le monde»[inter]
Le syndicat des irrigants propose qu'un barrage-pilote soit constitué sur un bras de la Tille, même si celui-ci ne respecte pas tout à fait la loi sur l'eau. Le président explique : [I]«Ce serait juste une expérience. L'objectif serait de satisfaire tout le monde : les pêcheurs, les collectivités, les associations de protection de la nature et les agriculteurs. Nous ferions ensuite un bilan des effets positifs et négatifs pour voir si un barrage est si néfaste que ça. De l'écologie, il en faut, tout autant qu'une agriculture productive et diversifiée pour faire face à l'augmentation de la population de demain»[i]. François-Xavier Lévèque s'invite à un petit rappel historique : [I]«suite aux crues de 1955 et 1956 en Côte d'Or, les rivières avaient été curées et recalibrées pour éviter les inondations. Des barrages avaient été construits pour maintenir un niveau d'eau suffisant pendant l'été. La motivation n'était pas seulement agricole. Le génie rural, autrement dit l'àtat, supervisait ces ouvrages. Les barrages que l'on voit actuellement ne sont donc pas des erreurs du passé. Ils ont été construits dans les années 50 dans un but bien précis. En considérant le niveau actuel des nappes phréatiques, je me demande bien pourquoi on ne peut plus refaire de barrages aujourd'hui...»[i]