Salon international de l’agriculture
Les Icaunais ne ratent pas le rendez-vous
Le jeudi 27 et le vendredi 28 février, l’Yonne et ses producteurs étaient à l’honneur sur le stand de la région Bourgogne Franche-Comté, lors du Salon international de l’agriculture. Une belle vitrine pour le terroir du département, fortement plébiscité par les visiteurs.

Il fallait être matinal ce jeudi 27 février. Mis en place par le Conseil départemental de l’Yonne, le bus s’envole d’Auxerre à 6 h 45, direction la capitale et le Salon international de l’agriculture. Lumière éteindre, les personnes présentes, dont quelques producteurs, profitent d’un dernier temps d’accalmie avant que la journée s’emballe.
Peu avant 11 heures, l’arrivée se fait devant la porte B du parc des expositions, porte de Versailles. Sans perdre une seconde, tous prennent la direction du pavillon 3. Car c’est ici que l’Yonne est la star du stand de la région Bourgogne Franche-Comté durant les deux jours qui viennent.
Sur place, les producteurs venus par leurs propres moyens sont déjà sur le pied de guerre. Pendant que d’autres s’installent encore.
« Mettre en valeur le département »
Les visiteurs sont déjà nombreux, prêts à déguster les bons produits du terroir icaunais. D’ailleurs, durant toute la journée, le chef Jean-Pierre Vaury, du restaurant Moulin de la Coudre à Venoy, cuisine des plats locaux qu’il propose aux passants, dont les fameux œufs en meurette. À ces côtés, producteurs d’Irancy, de produits à base de miel, de légumes secs, de pop-corn, d’escargots ou encore de soumaintrain sont présents.
Il est temps de faire un tour des stands et de ses producteurs. Parmi eux, Bruno Méan, producteur de légumes secs à Cruzy-le-Châtel. « Je cultive de la luzerne, du blé, du trèfle, de la lentille, des pois chiches, de la graine de courge, de la coriandre, des potimarrons… Tout cela en bio », indique-t-il avec un large sourire, ravi d’être là.
Car le but de sa présence est clair : « représenter l’Yonne et mettre en valeur le département à travers des produits qui caractérisent le département ». Alors, ça vaut bien quelques idées de recettes qu’il offre volontiers à tous ceux qui lui demanderaient. « L’avantage de la lentille, c’est que l’on peut aussi bien la manger l’hiver que l’été. L’hiver avec une saucisse de Morteau. Et l’été en salade. Sur les marchés, on fait déguster un velouté de lentilles, qui est très facile à faire, que l’on peut servir en apéritif ».
Quant au secret d’une bonne lentille ? « On dit que pour qu’elle soit bonne, il faut qu’elle souffre, qu’elle pousse dans les cailloux, qu’elle ait du stress », confie-t-il. « La lentille de 2019 est petite, à cause de la sécheresse, mais ça ne change rien à sa qualité gustative. C’est une culture qui se prête bien aux sols superficiels, où l’assolement est limité, que l’on peut avoir dans l’Yonne ».
De la gourmandise à portée de bouche
À quelques pas, d’autres produits attirent l’attention. Ceux d’Aldérald Caron, de Adé Fabrik’« Je travaille avec des ingrédients de producteurs de notre terroir, de l’Yonne, voire de mon village. Par exemple, j’ai un pain d’épices très fondant, fait avec des farines faibriquées par un agriculteur meunier qui les sème, les récolte, les transforme (Gaec des Étangs à Charbuy, en label HVE 3) », lance celui qui est apiculteur à Charbuy.
Son stand respire la gourmandise. Comme le délice à tartiner au miel et au chocolat, « qui peut se mettre dans du lait, ou plus simplement être consommé en tartine, sur une portion de brioche ou une part de gâteau, ou encore sur du pain d’épices. Et si on est vraiment gourmand (Et je ne vais pas vous mentir, c’est mon cas. Qui ne l’est pas après tout ?), on peut juste le déguster à la cuillère », poursuit Aldérald Caron. Spécialités sucrées ou salées, il y en a pour tous les goûts.
Que serait un stand icaunais sans une bonne bouteille de vin ? Vous préférez le rouge ? Ça tombe bien, moi aussi. Et qui dit rouge dit forcément Irancy. « Le Salon de l’agriculture, c’est l’occasion de présenter nos vins, notre appellation », commente Nicolas Ferrari, vigneron à Irancy, qui présente des millésimes 2015 et 2017.
Si beaucoup résument le vin rouge à l’accompagnement du fromage, il est bien évidemment possible (voire meilleur, mais cela ne reste que mon avis) de le consommer autrement. Un avis que partage le vigneron. « L’instant que je préfère, c’est avant le repas, entre amis, au coin du feu. L’Irancy, c’est aussi l’accompagnement idéal d’une bonne fricassée de volaille ou d’une poêlée de légumes ». Et si vous voulez tout de même le boire avec le fromage, « je le conseille plutôt avec des fromages à pâte dure comme l’emmental, le comté, le morbier. Mais il se marie très bien avec des fromages Bourguignons comme l’époisses ou le soumaintrain », assure Nicolas Ferrari.
Après une visite guidée des coulisses du salon (voir encadré), il est déjà 16 heures, l’heure de reprendre le bus pour le retour à Auxerre. Une journée, passée comme un éclair, qui a permis à tous les visiteurs de voir ô combien l’Yonne et ses producteurs ont un terroir bien rempli.
Peu avant 11 heures, l’arrivée se fait devant la porte B du parc des expositions, porte de Versailles. Sans perdre une seconde, tous prennent la direction du pavillon 3. Car c’est ici que l’Yonne est la star du stand de la région Bourgogne Franche-Comté durant les deux jours qui viennent.
Sur place, les producteurs venus par leurs propres moyens sont déjà sur le pied de guerre. Pendant que d’autres s’installent encore.
« Mettre en valeur le département »
Les visiteurs sont déjà nombreux, prêts à déguster les bons produits du terroir icaunais. D’ailleurs, durant toute la journée, le chef Jean-Pierre Vaury, du restaurant Moulin de la Coudre à Venoy, cuisine des plats locaux qu’il propose aux passants, dont les fameux œufs en meurette. À ces côtés, producteurs d’Irancy, de produits à base de miel, de légumes secs, de pop-corn, d’escargots ou encore de soumaintrain sont présents.
Il est temps de faire un tour des stands et de ses producteurs. Parmi eux, Bruno Méan, producteur de légumes secs à Cruzy-le-Châtel. « Je cultive de la luzerne, du blé, du trèfle, de la lentille, des pois chiches, de la graine de courge, de la coriandre, des potimarrons… Tout cela en bio », indique-t-il avec un large sourire, ravi d’être là.
Car le but de sa présence est clair : « représenter l’Yonne et mettre en valeur le département à travers des produits qui caractérisent le département ». Alors, ça vaut bien quelques idées de recettes qu’il offre volontiers à tous ceux qui lui demanderaient. « L’avantage de la lentille, c’est que l’on peut aussi bien la manger l’hiver que l’été. L’hiver avec une saucisse de Morteau. Et l’été en salade. Sur les marchés, on fait déguster un velouté de lentilles, qui est très facile à faire, que l’on peut servir en apéritif ».
Quant au secret d’une bonne lentille ? « On dit que pour qu’elle soit bonne, il faut qu’elle souffre, qu’elle pousse dans les cailloux, qu’elle ait du stress », confie-t-il. « La lentille de 2019 est petite, à cause de la sécheresse, mais ça ne change rien à sa qualité gustative. C’est une culture qui se prête bien aux sols superficiels, où l’assolement est limité, que l’on peut avoir dans l’Yonne ».
De la gourmandise à portée de bouche
À quelques pas, d’autres produits attirent l’attention. Ceux d’Aldérald Caron, de Adé Fabrik’« Je travaille avec des ingrédients de producteurs de notre terroir, de l’Yonne, voire de mon village. Par exemple, j’ai un pain d’épices très fondant, fait avec des farines faibriquées par un agriculteur meunier qui les sème, les récolte, les transforme (Gaec des Étangs à Charbuy, en label HVE 3) », lance celui qui est apiculteur à Charbuy.
Son stand respire la gourmandise. Comme le délice à tartiner au miel et au chocolat, « qui peut se mettre dans du lait, ou plus simplement être consommé en tartine, sur une portion de brioche ou une part de gâteau, ou encore sur du pain d’épices. Et si on est vraiment gourmand (Et je ne vais pas vous mentir, c’est mon cas. Qui ne l’est pas après tout ?), on peut juste le déguster à la cuillère », poursuit Aldérald Caron. Spécialités sucrées ou salées, il y en a pour tous les goûts.
Que serait un stand icaunais sans une bonne bouteille de vin ? Vous préférez le rouge ? Ça tombe bien, moi aussi. Et qui dit rouge dit forcément Irancy. « Le Salon de l’agriculture, c’est l’occasion de présenter nos vins, notre appellation », commente Nicolas Ferrari, vigneron à Irancy, qui présente des millésimes 2015 et 2017.
Si beaucoup résument le vin rouge à l’accompagnement du fromage, il est bien évidemment possible (voire meilleur, mais cela ne reste que mon avis) de le consommer autrement. Un avis que partage le vigneron. « L’instant que je préfère, c’est avant le repas, entre amis, au coin du feu. L’Irancy, c’est aussi l’accompagnement idéal d’une bonne fricassée de volaille ou d’une poêlée de légumes ». Et si vous voulez tout de même le boire avec le fromage, « je le conseille plutôt avec des fromages à pâte dure comme l’emmental, le comté, le morbier. Mais il se marie très bien avec des fromages Bourguignons comme l’époisses ou le soumaintrain », assure Nicolas Ferrari.
Après une visite guidée des coulisses du salon (voir encadré), il est déjà 16 heures, l’heure de reprendre le bus pour le retour à Auxerre. Une journée, passée comme un éclair, qui a permis à tous les visiteurs de voir ô combien l’Yonne et ses producteurs ont un terroir bien rempli.
Le coup de cœur de la rédaction
En ce qui me concerne, ma journée au SIA a été marquée par un petit coup de cœur envers une gamme de produits originale (que les autres producteurs ne soient pas vexés !) : les pop-corns de Maison Gramm’s, à Auxerre. Au caramel beurre salé, au citron, au chocolat, au café, à la poire williams et même au curry. Un pur délice. « C’est la deuxième année que l’on présente nos produits avec la Région. C’est toujours agréable de pouvoir venir présenter un produit made in Bourgogne pour pouvoir valoriser notre terroir », affirme Hadrien Rivallain, de Maison Gramm’s. Avec ces pop-corns, comment ne pas faire sensation auprès de ses convives à l’apéritif ?