Maraîchage
Les engrais verts en alternative
En Bretagne et dans le Roussillon des programmes expérimentaux testent l’intérêt des engrais verts. Associés aux bandes enherbées, à la rotation des cultures et à une bonne gestion de la faune auxiliaire, ils permettent de limiter la quantité d’intrants.

Les Cultures intermédiaires pièges à nitrates (Cipan) sont souvent utilisées en grandes cultures. Elles peuvent être tout aussi intéressantes en maraîchage. Elles apportent les mêmes bénéfices. Le Cerafel les teste grandeur nature depuis plusieurs années. Un programme qui vise à évaluer la faisabilité et la durabilité de systèmes de production en légumes frais très économes en intrants phytosanitaires. Il s’agit de créer 2 modèles types de rotation, sur 6 ans. Le premier uniquement avec des légumes, le second mixant légumes, céréales et engrais verts.
Dans le Roussillon, les techniciens de la Chambre d’agriculture ont expérimenté avec succès la rotation des cultures (salades puis artichauts) et l’implantation d’une culture intermédiaire: le sorgho. «Cette céréale est broyée et enfouie à la fin de son cycle. Le sorgho à forte densité empêche les adventices» de s’installer et réduit fortement l’utilisation d’herbicide, la paille se décompose dans le sol et le re-fertilise. Les résultats, même s’ils doivent être confirmés sur plusieurs années, notamment pour prendre en compte les aléas climatiques, sont plutôt probants. «La rotation de cultures, l’utilisation du goutte-à-goutte et la mise en place des bandes enherbées pour attirer les auxiliaires a permis de réduire l’utilisation des pesticides de plus de 60 % et de l’eau de 50 %. Ces résultats ne sont évidemment que provisoires et très dépendants du climat sur une année donnée. Plusieurs techniques ont été - au moins partiellement - adoptées par des producteurs, notamment l’utilisation du goutte-à-goutte et la mise en place de bandes enherbées» soulignent les spécialistes.
Une avancée qui pourrait réduire l’utilisation d’intrants, souvent onéreux et impactant l’environnement.
Dans le Roussillon, les techniciens de la Chambre d’agriculture ont expérimenté avec succès la rotation des cultures (salades puis artichauts) et l’implantation d’une culture intermédiaire: le sorgho. «Cette céréale est broyée et enfouie à la fin de son cycle. Le sorgho à forte densité empêche les adventices» de s’installer et réduit fortement l’utilisation d’herbicide, la paille se décompose dans le sol et le re-fertilise. Les résultats, même s’ils doivent être confirmés sur plusieurs années, notamment pour prendre en compte les aléas climatiques, sont plutôt probants. «La rotation de cultures, l’utilisation du goutte-à-goutte et la mise en place des bandes enherbées pour attirer les auxiliaires a permis de réduire l’utilisation des pesticides de plus de 60 % et de l’eau de 50 %. Ces résultats ne sont évidemment que provisoires et très dépendants du climat sur une année donnée. Plusieurs techniques ont été - au moins partiellement - adoptées par des producteurs, notamment l’utilisation du goutte-à-goutte et la mise en place de bandes enherbées» soulignent les spécialistes.
Une avancée qui pourrait réduire l’utilisation d’intrants, souvent onéreux et impactant l’environnement.