Nièvre
Les éleveurs en nombre à Cuiseaux (71)
Mardi 16 juin, 19h00. Dans quelques minutes, les quelques 30 nivernais ayant assumé la quatrième rotation de douze heures consécutives seront remplacés et regagneront la Nièvre. Ce sont les Morvandiaux qui prendront le relais pour la nuit après avoir déjà «tenu le piquet» toute la journée du 15 juin devant l’abattoir Bigard de Cuiseaux.

Désabusés ils le sont, tant les trésoreries sont exsangues et les prix déconnectés de la réalité des coûts de production.
Pour autant, et s’ils ont parcouru entre trois et quatre heures de route pour être sur place, c’est qu’ils considèrent nécessaire de se mobiliser. Et de lancer : «Ce n’est pas en restant à la maison que les prix vont remonter !»
50% de la capacité d’abattage nationale paralysée par les réseaux FDSEA et JA
Aux côtés de leurs collègues Bourguignons, de l’Ain et des départements de Franche-Comté, les Nivernais bloquent l’accès à l’un des dix-sept abattoirs, privés et coopératifs, tournant au ralenti depuis le dimanche 14 juin au soir.
Les revendications syndicales de leurs côtés sont claires. Il faut que les entreprises sortent de la logique des prix toujours plus bas et cessent de se prostituer face aux GMS. Les éleveurs ne peuvent plus supporter d’être la seule et unique variable d’ajustement. Ainsi, avec deux abattoirs bloqués en Bourgogne (Cuiseaux et Venarey les Laumes) et quinze autres au travers le pays, ce n’est pas moins de 50 % de la capacité nationale d’abattage qui, au soir de ce 16 juin, est paralysée.
Alors que nombre de signaux s’avèrent positifs sur le marché pour engager un processus de revalorisation des prix de la viande bovine, les éleveurs entament leur troisième nuit sur place avec la ferme volonté de ne pas courber l’échine.
A 24 heures de la table-ronde filière que réunira le ministre de l’Agriculture mercredi 17 juin à Paris, l’heure est à la prise de conscience pour la filière. Et face à la détermination dont les producteurs ont fait montre ces derniers jours, il est fort à parier que l’action syndicale en direction des opérateurs d’aval va se poursuivre dans les prochains jours et les prochaines semaines.
Pour autant, et s’ils ont parcouru entre trois et quatre heures de route pour être sur place, c’est qu’ils considèrent nécessaire de se mobiliser. Et de lancer : «Ce n’est pas en restant à la maison que les prix vont remonter !»
50% de la capacité d’abattage nationale paralysée par les réseaux FDSEA et JA
Aux côtés de leurs collègues Bourguignons, de l’Ain et des départements de Franche-Comté, les Nivernais bloquent l’accès à l’un des dix-sept abattoirs, privés et coopératifs, tournant au ralenti depuis le dimanche 14 juin au soir.
Les revendications syndicales de leurs côtés sont claires. Il faut que les entreprises sortent de la logique des prix toujours plus bas et cessent de se prostituer face aux GMS. Les éleveurs ne peuvent plus supporter d’être la seule et unique variable d’ajustement. Ainsi, avec deux abattoirs bloqués en Bourgogne (Cuiseaux et Venarey les Laumes) et quinze autres au travers le pays, ce n’est pas moins de 50 % de la capacité nationale d’abattage qui, au soir de ce 16 juin, est paralysée.
Alors que nombre de signaux s’avèrent positifs sur le marché pour engager un processus de revalorisation des prix de la viande bovine, les éleveurs entament leur troisième nuit sur place avec la ferme volonté de ne pas courber l’échine.
A 24 heures de la table-ronde filière que réunira le ministre de l’Agriculture mercredi 17 juin à Paris, l’heure est à la prise de conscience pour la filière. Et face à la détermination dont les producteurs ont fait montre ces derniers jours, il est fort à parier que l’action syndicale en direction des opérateurs d’aval va se poursuivre dans les prochains jours et les prochaines semaines.