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Salon de l’Agriculture

Les éleveurs charolais se préparent

Le compte à rebours a commencé pour les éleveurs charolais sélectionnés pour le salon international de l’agriculture de Paris. Un rendez-vous très important pour la promotion de la race. Rencontre avec deux exploitations : le Gaec Roubé-Fayet à Magny-Cours et le Gaec Deboux situé à Chougny.
Par Théophile Mercier
Les éleveurs charolais se préparent
Olivier et Céléstin Deboux posent fièrement devant les bêtes qui vont partir à Paris.
Chez les Deboux, le salon a déjà commencé. «Nous préparons les bêtes qui vont partir depuis au moins sept week-end» nous dit d’entrée Olivier Deboux. L’exploitation est l’une des seuls du département à partir avec quatre bêtes : deux vaches et deux veaux. «Des bêtes qui sont hors normes de par leur taille» estime Céléstin Deboux, le fils.

«Dans le détail «Maldive» pèse 950 kg et «Magniolia» 1 150 kg. Du côté des veaux, Picaso (fils de Maldive) pèse déjà à deux mois 150 kg et Prince (fils de Magnolia) pèse 100 kg» poursuit-il dans le détail. Ce dernier sera au salon de l’agriculture en tant que soigneurs. «Nous sommes embauchés avec Théophile mon cousin par le HBC pour laver les bêtes, les placer et répondre éventuellement aux questions des visiteurs. Nous avons chacun deux heures de tour de garde à effectuer. C’est la troisième fois que je m’y rends». Participer au salon de l’agriculture ne se fait pas par hasard. Les Deboux ont dû déposer leur candidature au HBC en décembre, puis en janvier passer devant une commission de sélection. «Nous sommes fiers d’avoir été sélectionnés. On travaille toute l’année pour ce type de récompense» estime Céléstin Deboux.

«Pas plus de stress qu’un autre concours»
Même si les deux éleveurs affirment ne pas être stressés, les conditions sont+ quand même différentes. «Il ne faut pas y penser et faire ce que l’on sait faire. Mais lorsque le jingle retenti avec ton nom, tu n’as plus le choix, tu y vas et c’est à ce moment que tu oublies tout le travail» explique tout sourire Olivier Deboux. «Notre objectif est avant tout de mettre en avant l’exploitation. L’an dernier, nous avions conclu des ventes à l’amiable durant le salon. Il s’agit de «Nevers», «New Look» et «Newman» (qui a gagné le super prix d’honneur à Moulin-sur-Allier). Et puis économiquement c’est important d’être présent. Si nous n’y allions pas, nous pourrions perdre de la visibilité.

On se prépare aussi au Gaec Roubé-Fayet
De leur côté, Michaël Roubé et Dimitri Fayet ne prendront qu’une vache suitée, mais pas n’importe laquelle. «C’est une vache qui a l’expérience des concours et qui a déjà réalisé de bons résultats notamment en finissant championne à Cournon au Sommet de l’Élevage» précise Dimitri Fayet. «L’objectif c’est bien sûr de terminer à la première place, pour les retombées économiques c’est mieux» poursuit-il.

Son côté, Michaël Roubé n’est pas perturbé par le changement de date de la journée charolaise. «Médiatiquement ce n’est pas plus mal. Les journalistes sont présents au début en général. Nous allons avoir plus de visibilité» conclut-il.