Tuberculose bovine
Les dossiers de la rentrée
Les assemblées cantonales du GDS viennent de débuter. Les problèmes d’indemnisations, la prophylaxie et la cellule épidémiologique font réagir Pascal Martens.

Le président du Groupement de défense sanitaire de Côte d’Or ne décolère pas face aux problèmes d’indemnisation subis par les éleveurs touchés par la tuberculose bovine : [I]«Ils ne sont toujours pas résolus, Paris fait la sourde oreille et remet en cause le travail des experts. Je ne tolère pas du tout cette attitude. Quand on fait expertiser une voiture, l’assurance ne revient pas sur l’analyse de l’expert!»[i].
Pascal Martens est d’autant plus inquiet que la prophylaxie a débuté. Si des satisfactions sont bien présentes avec l’allègement du protocole (une bête douteuse avec interféron négatif ou non conclusif ne bloque plus le cheptel), ces problèmes d’indemnisations sont une [I]«pression inutile»[i]. [I]«Il faut tout de même rappeler qu’ici, tout le monde a envie de s’en sortir. La prophylaxie s’est toujours bien réalisée dans le département mais ces problèmes risquent de perturber le travail sur le terrain. Je n’ai jamais vu les éleveurs aussi agacés qu’aujourd’hui !»[i] lance le président du GDS21.
[INTER]Une «ordonnance» par exploitation ?[inter]
Pascal Martens évoque la cellule épidémiologique, volonté du GDS acceptée par le ministre au mois de janvier mais seulement mise en place il y a un mois. [I]«Environ 40% foyers sont des recontaminations. Si nous savons détecter la maladie et éliminer les bêtes positives, nous ne savons pas conserver la qualification des élevages»[i] mentionne le Côte d’orien, rappelant que l’objectif de cette cellule est de [I]«comprendre, exploitation par exploitation, les causes de la propagation de la maladie pour pouvoir délivrer une sorte d’ordonnance de remèdes spécifiques à chaque élevage»[i].
Pascal Martens fait part d’un certain mécontentement concernant le fonctionnement de cette cellule: [I]«Elle est enfin lancée, c’est une bonne chose. Mais je suis tout de même déçu de voir que cette structure est inter-régionale plutôt que régionale comme on nous l’avait laissé entendre. Certes, nous pourrons avoir une vue d’ensemble plus importante, mais pendant ce temps-là, on ne résout pas les problèmes spécifiques de la Côte d’Or. Avec tout ce que nous avons fait ces dernières années, je pense que nous méritions un autre traitement»[i].
Pascal Martens est d’autant plus inquiet que la prophylaxie a débuté. Si des satisfactions sont bien présentes avec l’allègement du protocole (une bête douteuse avec interféron négatif ou non conclusif ne bloque plus le cheptel), ces problèmes d’indemnisations sont une [I]«pression inutile»[i]. [I]«Il faut tout de même rappeler qu’ici, tout le monde a envie de s’en sortir. La prophylaxie s’est toujours bien réalisée dans le département mais ces problèmes risquent de perturber le travail sur le terrain. Je n’ai jamais vu les éleveurs aussi agacés qu’aujourd’hui !»[i] lance le président du GDS21.
[INTER]Une «ordonnance» par exploitation ?[inter]
Pascal Martens évoque la cellule épidémiologique, volonté du GDS acceptée par le ministre au mois de janvier mais seulement mise en place il y a un mois. [I]«Environ 40% foyers sont des recontaminations. Si nous savons détecter la maladie et éliminer les bêtes positives, nous ne savons pas conserver la qualification des élevages»[i] mentionne le Côte d’orien, rappelant que l’objectif de cette cellule est de [I]«comprendre, exploitation par exploitation, les causes de la propagation de la maladie pour pouvoir délivrer une sorte d’ordonnance de remèdes spécifiques à chaque élevage»[i].
Pascal Martens fait part d’un certain mécontentement concernant le fonctionnement de cette cellule: [I]«Elle est enfin lancée, c’est une bonne chose. Mais je suis tout de même déçu de voir que cette structure est inter-régionale plutôt que régionale comme on nous l’avait laissé entendre. Certes, nous pourrons avoir une vue d’ensemble plus importante, mais pendant ce temps-là, on ne résout pas les problèmes spécifiques de la Côte d’Or. Avec tout ce que nous avons fait ces dernières années, je pense que nous méritions un autre traitement»[i].
La Cirev, un pas vers la guérison ?
La cellule inter-régionale d’épidémiologie vétérinaire Bourgogne (Cirev Bourgogne) a été créée le 15 octobre. Elle se compose d’un coordonnateur tuberculose (Fabrice Chevalier) et d’une épidémiologiste vétérinaire (Aurore Duvauchelle). «Son but est d’améliorer les connaissances épidémiologiques sur la tuberculose bovine, en particulier dans les zones où des recontaminations des cheptels sont constatées» informe Fabrice Chevalier. Cette structure, mise en place par le ministère de l’Agriculture, associe à son fonctionnement à la FRDGS et la FRGTV Bourgogne. Elle est également en interface étroite avec les acteurs de la faune sauvage (FDC, ONCFS, lieutenants de louveterie). Elle contribue à la collecte, la standardisation, la consolidation et la valorisation des données sanitaires sur la maladie, tant dans les élevages de bovins que dans la faune sauvage. A cet effet, des enquêtes approfondies seront réalisées dans les foyers en élevage et dans les zones où seront détectés des animaux sauvages infectés. Les données ainsi collectées seront exploitées pour mettre en œuvre des moyens de gestion des foyers et de prévention mieux adaptés à la situation et aux particularités épidémiologiques des zones infectées. Des bulletins d’information ou/et un site Internet permettront de communiquer sur le fonctionnement du dispositif de surveillance et des actions qui en résulteront. Une autre cellule de ce type a été mise en place en Aquitaine pour réaliser les mêmes actions dans l’Ouest de la France.