Mobilité
Les différents types d’applications pour piloter son troupeau à distance
Les tablettes et smartphones sont de plus en plus présents dans les élevages. On distingue deux grandes familles, dont la dépendance au réseau de téléphonie mobile n’est pas la même.

Une majorité d’agriculteurs sont aujourd’hui équipés d’un smartphone et/ou d’une tablette et apprécient l’immédiateté de l’accès à l’information permise par le web mobile... notamment dans le cadre de leur profession.
Aussi, combiner la mobilité à l’intégration d’informations est intéressant dans la gestion du troupeau. Dans les Gaec, cela permet de mettre à jour les informations du troupeau sans avoir à revenir à l’ordinateur de bureau ou appeler ses associés. Le principal frein au développement reste cependant l’accès à l’internet mobile dans les campagnes, en particulier à la 3G ou à la 4G (débits trois à quatre fois plus élevés que la 3G). En effet, la quasi-totalité des applications agricoles nécessitent aujourd’hui ces débits pour être fonctionnelles en étant connectées. Or, les réseaux des opérateurs de téléphonie mobile ne sont pas aussi performants partout.
Web-applications et applications natives se partagent l’essentiel du marché
Face à ces lacunes, les éditeurs de logiciels ont développé trois types d’applications : les web-applications, les applications natives et des versions «hybrides». Les premières nécessitent d’avoir accès à internet pour pouvoir s’en servir, via la 3G ou un routeur wifi relayant Internet sans fil de la maison. L’intérêt de ces solutions web est de laisser l’éleveur libre de choisir parmi toutes les gammes de smartphones ou tablettes, et surtout d’être toujours à jour, même en travaillant à plusieurs associés.
Au contraire, les applications natives sont sur le téléphone ou la tablette et non plus sur internet. Le logiciel et les données sont stockés sur le téléphone et internet ne sert plus qu’à mettre à jour les informations sur les supports (smartphones, tablettes, ordinateur de bureau).
Entre les deux, les applications «hybrides» sont des web-applications capables de stocker des informations sur le smartphone en absence de réception 3G. Elles sont contraignantes, car elles nécessitent parfois d’anticiper l’absence de réception 3G, et sont de moins en moins présentes sur le marché.
Alors, que choisir ? La solution de l’application native semble la plus intéressante, car elle fonctionne connectée ou non. Elle nécessite cependant des mises à jour régulières. Version après version, elle peut gagner en puissance, mais peut mobiliser davantage le téléphone. Développée spécifiquement pour chaque système d’exploitation mobile (Android, Apple iOS, Windows Phone, etc.), elle coûte davantage en recherche et développement, si l’éditeur veut qu’elle soit accessible au plus grand nombre.
Du côté des web-applications, le déploiement actuel du réseau 4G par les opérateurs de téléphonie mobile devrait s’accompagner d’un développement important du réseau 3G dans nos campagnes et donc assurer l’accès aux web-applications presque partout en milieu rural.
Aussi, combiner la mobilité à l’intégration d’informations est intéressant dans la gestion du troupeau. Dans les Gaec, cela permet de mettre à jour les informations du troupeau sans avoir à revenir à l’ordinateur de bureau ou appeler ses associés. Le principal frein au développement reste cependant l’accès à l’internet mobile dans les campagnes, en particulier à la 3G ou à la 4G (débits trois à quatre fois plus élevés que la 3G). En effet, la quasi-totalité des applications agricoles nécessitent aujourd’hui ces débits pour être fonctionnelles en étant connectées. Or, les réseaux des opérateurs de téléphonie mobile ne sont pas aussi performants partout.
Web-applications et applications natives se partagent l’essentiel du marché
Face à ces lacunes, les éditeurs de logiciels ont développé trois types d’applications : les web-applications, les applications natives et des versions «hybrides». Les premières nécessitent d’avoir accès à internet pour pouvoir s’en servir, via la 3G ou un routeur wifi relayant Internet sans fil de la maison. L’intérêt de ces solutions web est de laisser l’éleveur libre de choisir parmi toutes les gammes de smartphones ou tablettes, et surtout d’être toujours à jour, même en travaillant à plusieurs associés.
Au contraire, les applications natives sont sur le téléphone ou la tablette et non plus sur internet. Le logiciel et les données sont stockés sur le téléphone et internet ne sert plus qu’à mettre à jour les informations sur les supports (smartphones, tablettes, ordinateur de bureau).
Entre les deux, les applications «hybrides» sont des web-applications capables de stocker des informations sur le smartphone en absence de réception 3G. Elles sont contraignantes, car elles nécessitent parfois d’anticiper l’absence de réception 3G, et sont de moins en moins présentes sur le marché.
Alors, que choisir ? La solution de l’application native semble la plus intéressante, car elle fonctionne connectée ou non. Elle nécessite cependant des mises à jour régulières. Version après version, elle peut gagner en puissance, mais peut mobiliser davantage le téléphone. Développée spécifiquement pour chaque système d’exploitation mobile (Android, Apple iOS, Windows Phone, etc.), elle coûte davantage en recherche et développement, si l’éditeur veut qu’elle soit accessible au plus grand nombre.
Du côté des web-applications, le déploiement actuel du réseau 4G par les opérateurs de téléphonie mobile devrait s’accompagner d’un développement important du réseau 3G dans nos campagnes et donc assurer l’accès aux web-applications presque partout en milieu rural.