GIE Charolais Évaluation
Les dés sont jetés
Quarante reproducteurs seront mis aux enchères vendredi prochain à Créancey. Les résultats de la station sont déjà sur internet.
J-7 pour la vente de Créancey ! Le pôle agricole s’apprête à faire une nouvelle fois le plein dans une semaine. Les qualités du millésime 2018 sont connues dans les moindres détails. Les visiteurs, potentiellement acheteurs, sont attendus nombreux dans les gradins. Ces derniers peaufinent actuellement leurs choix devant leurs écrans, quelques heures après la diffusion des index sur le site internet de la station. On y apprend notamment que Nébuleux du Gaec Gheeraert et Napolitain de l’Earl La Colombière obtiennent le meilleur Imocr avec un total de 121.
Dès 10 heures le matin
Comme tous les ans, le premier reproducteur (l’ordre de passage disponible sur le site internet) défilera sur le ring du pôle agricole à 14 heures, après un déjeuner et une visite des animaux à partir de 10 heures. Cette ultime rencontre avec les bovins permettra aux éleveurs d’aller encore plus loin dans leur réflexion. Olivier Lavesvre, de Tavernay, s’est déjà procuré deux taureaux à Créancey : «Un premier tri est effectué chez moi. Les deux fois où nous avons acheté un taureau avec mon frère, environ dix bovins nous intéressaient. Le matin de la vente permet d’apprécier la morphologie et de retenir les meilleurs à nos yeux. Il nous en reste généralement quatre ou cinq juste avant la vente, nous nous faisons un classement et attribuons un budget pour chaque animal». Olivier Lavesvre se montre très satisfait de ses deux acquisitions : «le tout premier venait du Gaec de Pergeot. Il approche aujourd’hui les 70 produits et aucune césarienne n’a été nécessaire, c’est ce que nous espérions. Ses premières filles ont vêlé cette année et tout se passe très bien pour l’instant». Après avoir prélevé des doses de ce taureau pour insémination, l’éleveur l’a revendu en Côte-d’Or, au Gaec de Sous la Velle, une exploitation qui elle aussi, se procure occasionnellement des taureaux à la station de Créancey. «Notre second taureau venait du Gaec de l’Armançon. Notre objectif avec cet animal était de gagner de la morphologie en viande : l’objectif est atteint lui aussi» ajoute Olivier Lavesvre.
Régulièrement sur internet
Fabien Mignotte, éleveur à Thorey-sur-Ouche, connaît bien la station pour y avoir travaillé plusieurs années. Ce passionné de génétique se connecte pratiquement tous les jours sur le site de la station pour connaître les dernières informations : «Dans un premier temps, je regarde ce qui m’intéresse le plus, à savoir les facilités de vêlage et la croissance. Les photos et vidéos sont très utiles pour faire des choix. Je fais tellement confiance au fonctionnement de la station que je n’ai pas nécessairement besoin de me rendre sur place le vendredi matin. La station est la vitrine du département, elle permet à l’élevage charolais d’aller dans le bon sens. La sélection des animaux est allée encore plus loin ces derniers temps, ce qui permet une garantie supplémentaire lors d’un achat de reproducteur. Sur internet, je n’en sélectionne pas plus de cinq. Il y a toujours des préférences entre les animaux et parfois un coup de cœur. Si celui-ci est le dernier animal à se présenter sur le ring, nous nous focalisons sur celui-ci, en respectant quoiqu’il arrive le budget préalablement fixé. On peut ne pas remporter la mise, mais c’est le risque à prendre».
Dès 10 heures le matin
Comme tous les ans, le premier reproducteur (l’ordre de passage disponible sur le site internet) défilera sur le ring du pôle agricole à 14 heures, après un déjeuner et une visite des animaux à partir de 10 heures. Cette ultime rencontre avec les bovins permettra aux éleveurs d’aller encore plus loin dans leur réflexion. Olivier Lavesvre, de Tavernay, s’est déjà procuré deux taureaux à Créancey : «Un premier tri est effectué chez moi. Les deux fois où nous avons acheté un taureau avec mon frère, environ dix bovins nous intéressaient. Le matin de la vente permet d’apprécier la morphologie et de retenir les meilleurs à nos yeux. Il nous en reste généralement quatre ou cinq juste avant la vente, nous nous faisons un classement et attribuons un budget pour chaque animal». Olivier Lavesvre se montre très satisfait de ses deux acquisitions : «le tout premier venait du Gaec de Pergeot. Il approche aujourd’hui les 70 produits et aucune césarienne n’a été nécessaire, c’est ce que nous espérions. Ses premières filles ont vêlé cette année et tout se passe très bien pour l’instant». Après avoir prélevé des doses de ce taureau pour insémination, l’éleveur l’a revendu en Côte-d’Or, au Gaec de Sous la Velle, une exploitation qui elle aussi, se procure occasionnellement des taureaux à la station de Créancey. «Notre second taureau venait du Gaec de l’Armançon. Notre objectif avec cet animal était de gagner de la morphologie en viande : l’objectif est atteint lui aussi» ajoute Olivier Lavesvre.
Régulièrement sur internet
Fabien Mignotte, éleveur à Thorey-sur-Ouche, connaît bien la station pour y avoir travaillé plusieurs années. Ce passionné de génétique se connecte pratiquement tous les jours sur le site de la station pour connaître les dernières informations : «Dans un premier temps, je regarde ce qui m’intéresse le plus, à savoir les facilités de vêlage et la croissance. Les photos et vidéos sont très utiles pour faire des choix. Je fais tellement confiance au fonctionnement de la station que je n’ai pas nécessairement besoin de me rendre sur place le vendredi matin. La station est la vitrine du département, elle permet à l’élevage charolais d’aller dans le bon sens. La sélection des animaux est allée encore plus loin ces derniers temps, ce qui permet une garantie supplémentaire lors d’un achat de reproducteur. Sur internet, je n’en sélectionne pas plus de cinq. Il y a toujours des préférences entre les animaux et parfois un coup de cœur. Si celui-ci est le dernier animal à se présenter sur le ring, nous nous focalisons sur celui-ci, en respectant quoiqu’il arrive le budget préalablement fixé. On peut ne pas remporter la mise, mais c’est le risque à prendre».