Bovins Croissance
Les bons résultats du 21
L’assemblée générale de Bovins Croissance a révélé de bonnes performances pour les exploitations côte d’oriennes. Plusieurs points d’actualité ont été abordés.
Une Côte d’Or au-dessus du lot, un contexte économique difficile, une nouvelle modalité pour l’achat d’un taureau et une réflexion sur les produits finis ont été les points abordés vendredi 29 mai à Pouilly-en-Auxois. Laurène Porcheret a tout d’abord présenté les résultats génétiques du département. Les performances des élevages continuent leur progression. «En comparant les index des veaux, des mères et des pères, la Côte d’Or se situe au-dessus de la moyenne nationale pratiquement chaque année depuis une décennie» informe la technicienne Bovins Croissance, qui illustre ses propos par les performances brutes des poids de carcasses mâles, à elles seules supérieures de 20 kg à la courbe française. Pour Laurène Porcheret, ces bons résultats s’expliquent par la détermination des éleveurs à constamment progresser. La vaste panoplie de services utilisés par les éleveurs et proposés par Bovins Croissance a été rappelée, avec les trois nouveautés de l’année, en l’occurrence la mesure d’ouverture pelvienne, le plan d’accouplement et un nouveau logiciel pour le tri des génisses. Le président Jean-Pierre Godot en a profité pour mettre en avant les enjeux économiques de l’adhésion : «Nos adhérents sortent clairement du lot, cela est prouvé par les organismes professionnels. Ils ont des meilleurs résultats dans tous les domaines comme le poids de carcasses, la précocité, le potentiel de croissance... Leur investissement et leur envie de se comparer portent leurs fruits. Je ne peux qu’encourager une nouvelle fois les éleveurs à faire appel à Bovins Croissance pour avancer». Vincent Doal, conseiller Bovins viande à la Chambre d’agriculture, est ensuite intervenu pour présenter quelques pistes de réflexion pour continuer d’améliorer la compétitivité des élevages, dans un contexte économique peu favorable.
Un devis pour acheter un taureau
Une nouvelle modalité d’achat de reproducteurs a été détaillée lors de cette assemblée. Pour pouvoir bénéficier de l’aide génétique du Conseil départemental de Côte d’Or, l’acheteur se devra d’avoir préalablement rédigé une lettre d’intention d’achat, avec deux dates à respecter chaque année, à commencer par le 1er juillet. «C’est l’Europe qui a fixé ces modalités, sans doute dans le but de prévoir au mieux ses dépenses» confie Jean-Pierre Godot, qui informe que cette forme de «devis» a déjà bien été simplifiée depuis son annonce il y a plusieurs mois : «en effet, il aurait presque fallu que l’acheteur décrive l’animal qu’il allait se procurer... Cela aurait été impossible plusieurs mois à l’avance». Pour acheter un taureau entre les mois de juillet et décembre, un éleveur acheteur devra avoir adressé au préalable une lettre d’intention d’achat avant la fin du mois de juin au service élevage (EDE ou Pôle agricole). Céline Zanella, directrice de l’EDE, a indiqué qu’un courrier d’information allait être envoyé aux éleveurs de Côte d’Or. Puisque certains achats de taureaux ne peuvent pas se programmer à l’avance, notamment en cas d’accidents d’élevage, il est conseillé aux éleveurs de réaliser puis transmettre systématiquement une lettre d’intention d’achat, même si celui-ci n’est pas effectué par la suite. Le montant de l’aide, lui, n’évoluera pas et restera avec un taux d’aide de 30% plafonné à hauteur de 400 euros par bovin.
Davantage de finesse d’os
Un ancien membre de l’Institut du Charolais a ensuite proposé un exposé sur la qualité de la viande. Cette présentation, couplée à une dégustation, visait la mise en évidence des finalités recherchées par le consommateur et la nécessité de s’adapter à ses exigences. «Rechercher de la finesse d’os tout en améliorant différents critères comme le nombre de vêlages par UTH ou la précocité doit animer notre travail racial» réagissait Jean-Pierre Godot. Le président de Bovins Croissance concluait l’assemblée en rappelant le contexte particulièrement difficile sur le plan économique : «2014 a encore des impacts sur nos trésoreries et cela semble loin d’être fini avec les cours actuels. Je me réjouis de voir que l’activité de Bovins Croissance n’a pas diminué ces derniers temps, les éleveurs ne font pas l’impasse sur la génétique. J’appelle à la solidarité dans ces moments délicats, surtout à l’horizon 2017 avec une évolution de la loi d’élevage. Mieux vaut se serrer les coudes et jouer collectif. Demain, il manquera de la viande sur le marché et nous devons tous ensemble retrouver de la compétitivité, dès maintenant. De nombreux doutes et incertitudes pèsent sur l’élevage, toute la filière pourrait être mise à mal. Un virage est à prendre pour valoriser nos produits et améliorer nos revenus».
Un devis pour acheter un taureau
Une nouvelle modalité d’achat de reproducteurs a été détaillée lors de cette assemblée. Pour pouvoir bénéficier de l’aide génétique du Conseil départemental de Côte d’Or, l’acheteur se devra d’avoir préalablement rédigé une lettre d’intention d’achat, avec deux dates à respecter chaque année, à commencer par le 1er juillet. «C’est l’Europe qui a fixé ces modalités, sans doute dans le but de prévoir au mieux ses dépenses» confie Jean-Pierre Godot, qui informe que cette forme de «devis» a déjà bien été simplifiée depuis son annonce il y a plusieurs mois : «en effet, il aurait presque fallu que l’acheteur décrive l’animal qu’il allait se procurer... Cela aurait été impossible plusieurs mois à l’avance». Pour acheter un taureau entre les mois de juillet et décembre, un éleveur acheteur devra avoir adressé au préalable une lettre d’intention d’achat avant la fin du mois de juin au service élevage (EDE ou Pôle agricole). Céline Zanella, directrice de l’EDE, a indiqué qu’un courrier d’information allait être envoyé aux éleveurs de Côte d’Or. Puisque certains achats de taureaux ne peuvent pas se programmer à l’avance, notamment en cas d’accidents d’élevage, il est conseillé aux éleveurs de réaliser puis transmettre systématiquement une lettre d’intention d’achat, même si celui-ci n’est pas effectué par la suite. Le montant de l’aide, lui, n’évoluera pas et restera avec un taux d’aide de 30% plafonné à hauteur de 400 euros par bovin.
Davantage de finesse d’os
Un ancien membre de l’Institut du Charolais a ensuite proposé un exposé sur la qualité de la viande. Cette présentation, couplée à une dégustation, visait la mise en évidence des finalités recherchées par le consommateur et la nécessité de s’adapter à ses exigences. «Rechercher de la finesse d’os tout en améliorant différents critères comme le nombre de vêlages par UTH ou la précocité doit animer notre travail racial» réagissait Jean-Pierre Godot. Le président de Bovins Croissance concluait l’assemblée en rappelant le contexte particulièrement difficile sur le plan économique : «2014 a encore des impacts sur nos trésoreries et cela semble loin d’être fini avec les cours actuels. Je me réjouis de voir que l’activité de Bovins Croissance n’a pas diminué ces derniers temps, les éleveurs ne font pas l’impasse sur la génétique. J’appelle à la solidarité dans ces moments délicats, surtout à l’horizon 2017 avec une évolution de la loi d’élevage. Mieux vaut se serrer les coudes et jouer collectif. Demain, il manquera de la viande sur le marché et nous devons tous ensemble retrouver de la compétitivité, dès maintenant. De nombreux doutes et incertitudes pèsent sur l’élevage, toute la filière pourrait être mise à mal. Un virage est à prendre pour valoriser nos produits et améliorer nos revenus».