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Cuma

Les bénéfices du collectif

L’antenne Côte-d’Or de la Fédération Cuma Bourgogne vient d’organiser sa journée technique annuelle dans le Val-de-Saône.
Par Aurélien Genest
Les bénéfices du collectif
Samuel Maréchal (membre de la Cuma Fertichamp) et Guillaume Lecuret (président de l’antenne Côte-d’Or).
Les techniques de pulvérisation ont attiré une trentaine d’agriculteurs mercredi 10 mai à Champdôtre, dans le fief de la Cuma Fertichamp. Cette coopérative regroupant quatre exploitations a profité de l’occasion pour présenter  son nouveau pulvérisateur 962 John Deere doté d’un grand volume de cuve. «Nous faisons le choix de nous intéresser à une thématique bien définie à chaque journée technique. L’an passé à Barges, les chantiers de semis en commun nous avaient réunis» mentionne Guillaume Lecuret, président de l’antenne ayant succédé à Frédéric Faurois il y a quelques mois. L’agriculteur de Lux avait à cœur d’aborder les nouvelles techniques de pulvérisation : «il s’agit là d’un domaine devenu très stratégique au cœur des exploitations, les techniques ne cessent d’évoluer et il était opportun de faire un point, notamment sur les conditions d’application pour lesquelles nous accordons de plus en plus d’importance. Le bas volume a notamment le vent en poupe, il était judicieux d’avoir des retours d’expériences de plusieurs adhérents. L’aspect organisation de travail en commun est aussi capital. L’exemple de la Cuma Fertichamp méritait d’être connu et diffusé».

L’union fait la force
Membre d’un Gaec à six associés et président d’une Cuma à Bretigny, Guillaume Lecuret, 36 ans, est un agriculteur convaincu par les bénéfices du collectif : «j’ai toujours travaillé en groupe depuis mon installation en 2004. En société, en assolement commun, en Cuma : il existe différentes façons de travailler à plusieurs. Je pense que nous sommes plus forts et plus efficaces quand on travaille en collectif. Il y a des points clés à bien maîtriser, les témoignages des membres de la Cuma Fertichamp étaient là pour nous le confirmer : il faut bien s’entendre, communiquer, faire passer des infos... C’est un peu un travail au quotidien, les relations humaines sont primordiales dans ce genre de travail. Je pense que l’agriculture de groupe est un levier supplémentaire pour la recherche de performances. Elle est d’autant plus importante en ces temps de crise».